Je me permets de vous contacter car j’ai « bondi » en entendant ce matin à la radio votre journaliste dire ceci : « les soldes d’été débutent aujourd’hui et ELLES dureront jusqu’….. » il faut dire : « les soldes d’été débutent aujourd’hui et ILS dureront jusqu’….. » en effet : 1 – si vous quittez votre banque, vous demanderez LE solde de votre compte et non LA solde. Dans les magasins, c’est bien LE solde du stock dont les commerçants entendent bien se libérer, 2 – LA solde, représente les appointements perçus par les militaires. Merci pour toutes les infos que j’écoute régulièrement, car je suis souvent en voiture.
Est-ce du snobizme, de l’opportunizme ou du mimétizme que de parler de phantazme, d’orgazme, avec enthousiazme?
Ces barbarizmes seraient-ils des anglicizmes?
La règle est pourtant claire : « s » se prononce « z » uniquement lorsqu’il est placé entre deux voyelles. Quelques exceptions sont dues à la formation des mots comme « resurgir », « antisocial », « invraisemblable », « tournesol », etc…
Votre invitée emploie, dans cet entretien le mot schizophrène pour parler de deux choses qui s’opposent fortement. Elle confond cette maladie qui touche 1% de la population française avec le dédoublement de la personnalité (pathologie extrêmement rare). Votre invitée commet cette erreur comme beaucoup de gens, et comme je le faisais avant que mon fils ne soit atteint par cette maladie. Mais elle le fait à une heure de grande écoute et avec sa renommée sur une grande antenne. C’est très ennuyeux, cela continue à donner une vision totalement erronée de la schizophrénie et à faire beaucoup de tort au quotidien aux malades et à leur famille qui n’osent pas prononcer le nom de leur mal. Merci de votre lecture et merci pour votre attention aux mots de vos invités.
A propos des cyclistes du Tour de France, désireux de manifester contre le nombre de chutes : « … la réponse de comment ils vont montrer leur colère ». Interview d’un ponte de la FFF, je crois : « Comment vous palliez au problème ? » Interview d’un spectateur du 8ème de finale perdu, qui cherche à formuler son opinion sur la contre-performance de l’équipe de France : la journaliste le coupe d’un « ils n’étaient pas à leur top ». Si je m’exprimais comme vos collègues du service des sports, je dirais que leur français n’est pas top.
Non, notre région ne se nomme pas » Sud, ex-PACA » (entendu de mémoire mercredi dernier, 8h30, pour la nième fois sur votre antenne), mais « Provence-Alpes-Côte d’Azur « . Si l’actuel président de région (LR) se permet d’utiliser cette dénomination, vous n’avez pas à le cautionner. Elle est illégale, non démocratique (il n’y a pas eu de consultation des habitants à ce sujet), ahistorique, touristico-servile, et recèle un contre-sens géographique (le Midi de la France comporte d’autres régions ; la nôtre ne saurait se définir uniquement en référence à Paris, elle est en partie littorale et donc à l’Ouest de l’Italie, au Nord de la Méditerranée, etc.) Ce n’est pas la première fois que je vous signale cette anomalie.
Au journal de 13 heures du vendredi 25 juin nous avons entendu, au sujet des électeurs changeant facilement d’orientation, que ceux-ci seraient « volatils ». Il est insupportable de réentendre cette absurdité, et si fréquemment. Il faut dire « versatiles », bien sûr.
Les auditeurs mécontents des centaines de fautes de français et d’élocution (les journaux lus sans ponctuation, ce qui produit des discours grotesques, par exemple) remplissent les bulletins de la médiation depuis des années, et pourtant les mêmes erreurs sont commises, comme à dessein.
L’éventualité de primaires à l’élection présidentielle est maintenant sur le devant de la scène et vous avez inventé un nouveau mot, « le départage », que l’un de vos chroniqueurs politiques notamment emploie sans arrêt dans ses chroniques.
Or, si ce mot existe bien, il désigne une opération technique très particulière dans le domaine de la tonnellerie et nullement l’action de départager. Le résultat de cette action est une sélection, mais pas un « départage », pas plus que le fait de délimiter n’aboutit à une « délimite ».
Alors que dans la lettre de diffusion reçue cette semaine il est longuement question des anglicismes, voilà encore en en quelques jours des exemples multiples. Un entendu ce soir aux informations de 23 h et toujours mis en contexte dans la célébrissime expression : « [anglicisme], ou comme on dit [terme français usuel]. » Je ne comprends pas ce besoin irrépressible que le journaliste a eu de parler d’un « caso sin resolver », d’un « ungelöste Fäll » ou d’un « caso irrisolto » − ou comme on dit (en français), une affaire non résolue ! Et l’autre exemple remontant au début de semaine, courant dans tous les journaux en période de covid, c’est cette réécriture de la célèbre maxime : « Cluster, sweet cluster »… ou comme on dit en français : « foyer, doux foyer »…
Je m’étonne du nombre d’anglicismes entendus aujourd’hui dans la bouche d’une traductrice de votre radio (interview de la chanteuse du groupe Texas) : – C’est un hit (c’est un succès) – ce process (ce processus) – un chorus (un refrain) – je serais dévastée (anéantie) – on se sent très positif (optimiste) – des préjudices envers les femmes (des préjugés) 2 fois de suite – c’est coché (c’est fait, c’est réglé) – les mêmes opportunités dans la vie (les mêmes chances dans la vie) On en oublierait presque le « du orange » (de l’orange) qui couronne le tout…
Bonjour ! Au retour d’une longue abstinence : « thématique » au lieu de « thème » et, dans la foulée, « problématique » au lieu de « problème ». Bienvenue au Café du Commerce !
Nous en avons marre de vous entendre singer l’anglais ! aujourd’hui c’était le jour de « big factory » après tant d’autres renoncements : de vrais américaniches. Quelle débilité quotidienne, qui plus est sur des radios publiques, c’est à pleurer devant tant de connerie.
Encore un message d’itératives remontrances concernant l’usage de la langue française. Ce matin votre journaliste s’est permis d’employer l’affreux mot de « playlist » pour évoquer un passage musical à l’antenne. Ça commence à devenir pénible d’être obligé de rappeler encore et encore le bon usage de notre langue, surtout sur une chaîne publique, mais vous connaissez malheureusement la chanson. Serait-ce trop compliqué d’employer par exemple les termes » choix musical » par exemple plutôt que ces maudits barbarismes anglosaxons. Je vous demande de bien vouloir faire part de mon mécontentement
J’écoute France Inter tous les matins et les soirs. J’aime particulièrement le 7/9 puis Augustin et Sonia. Le soir Fabienne Sintès me régale. En revanche je suis étonnée par la façon dont certains journalistes parlent. Exemples : c’est quoi au lieu de qu’est-ce que… puis les accords non faits, les résolutions que j’ai prises…. Bien sûr, je fais-moi aussi des erreurs mais moi, je ne m’exprime pas à l’antenne. Sans rancune et cordialement.
Je viens d’écouter la dernière intervention en direct de vos journalistes sur la première étape du Tour de France. Les tics de langage (si on peut appeler ça langage) de vos journalistes sont insupportables, et c’est de pire en pire. Pratiquement pas une seule phrase n’est menée à son terme sans être truffée d’un déluge de « euh », quand ce n’est pas « hein ». Presque tous vos journalistes et consultants sont touchés par le phénomène. Une véritable torture auditive. De plus en plus souvent, je change de chaîne. Je ne peux pas croire que je sois le seul à se plaindre de cette pollution auditive. Vous avez un service de formation, je suppose. Alors, faites quelque chose svp. L’expression orale, ça se travaille. Et pour des journalistes radio, ce devrait être une priorité absolue.
Pourriez-vous informer vos invitées, pourtant lettrées, qu’on circule “à” vélo ou “à” moto et non “en” vélo !
Auditeur de votre émission, j’ai entendu deux intervenants employer le mot schizophrénie (vers 11h45 ce 29 juin), avec un contexte qui laissait entendre une double personnalité. C’est un contresens, certes très usité, mais un contresens quand même. Les personnes atteintes de schizophrénie ont des tas de symptômes mais pas celui-là. Vois le mot dans Wikipédia, qui précise : « Confusion avec le sens commun : La schizophrénie se traduit par des contours incertains de la personnalité, voire une incertitude pour délimiter son corps physiquement. Il s’agit d’une approximation dans le discernement des contours identitaires, cernés avec difficulté, et non pas d’une dissociation de l’esprit en plusieurs parties. Ainsi, la schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples, qui peut concerner plutôt les troubles dissociatifs de l’identité. L’amalgame est pourtant courant, et le terme schizophrénie (ou ses dérivés) est souvent utilisé familièrement à tort, notamment dans les médias ou le cinéma, pour désigner une entité aux facettes multiples, parfois antagonistes, ou un tiraillement entre des propos contradictoires. » Je vous remercie de faire attention à l’emploi de ce mot qui concerne 600 000 personnes en France plus leurs proches et soignants qui les accompagnent.
Serait-il possible de dire à vos différents intervenants que l’emploi du « hein » n’est pas une obligation.
Pourriez-vous rappeler à certains chroniqueurs qu’une Question se pose avec UN VERBE /SUJET J’ai encore entendu ce matin : on fait comment ? Au lieu de : Comment fait-on ? Malheureusement cela arrivé souvent ! Ces personnes sont à l’antenne et donc écoutées par des milliers de d’auditeurs.
J’aime beaucoup vos émissions mais je suis très sensible à l’emploi correct de la langue française. Pourriez-vous éviter d’utiliser à l’antenne l’adjectif « iconique » et le remplacer par « emblématique », « symbolique » … ? Les possibilités ne manquent pas.
Est-il possible que le service public (de la radio) fasse de la place au mot français « courriel » qui semble banni du site de l’une de ses chaines ?
Je ne supporte plus de vous entendre qualifier un mois de printemps pluvieux de « pourri », comme vous venez de le faire à l’antenne. C’est désespérant, cela montre que vous n’avez toujours pas intégré les informations que vous relayez pourtant régulièrement, comme aujourd’hui — ou que vous n’y croyez pas vraiment, je ne sais pas… Dans dix ans, vous en rêverez, de ces mois de mai pourris, comme vous dites! Réveillez-vous, bon sang, et faites attention à ce que vous dites à l’antenne — propos qui entretiennent, j’en suis sûre, les climatosceptiques dans leur déni !