Madame la Médiatrice, Madame la directrice de France Culture, Je souhaiterais, par votre intermédiaire, apporter tout mon soutien à Alain Finkielkraut. Partout sur les réseaux sociaux, je lis des commentaires haineux qui appellent à museler plutôt qu’à débattre. Autant de dictateurs de salon prétendument dans le camp du Bien qui préfèrent couper les langues plutôt que d’échanger, qui condamnent l’adversaire sans même l’écouter. Alain Finkielkraut a condamné l’acte grave sans ambigüité. Il soulève des questions que la justice soulèverait. On peut ne pas être d’accord. On ne bannit pas pour autant. La folie des réseaux sociaux s’est mise en route encore une fois. J’espère de toutes mes forces que vous résisterez à cette vague de haine et d’intolérance et que vous maintiendrez l’émission Répliques d’Alain Finkielkraut.
Devant l’agression invraisemblable dont M.Finkielkraut est l’objet, je tiens à lui manifester mon soutien et à remercier France Culture de continuer à offrir à ses auditeurs l’émission Répliques, l’un des meilleurs programmes de l’antenne où l’on supporte les avis divergents, une certaine audace de pensée, la nuance et la complexité du raisonnement… C’est tellement rare et d’ailleurs, c’est bien l’intolérance à la pensée complexe qui veut la peau de M.Finkielkraut puisqu’il ne veut pas se résoudre aux raccourcis et au catéchisme imposés.
Merci Mr Alain Finkielkraut pour votre émission Répliques. Merci de nous faire sentir la complexité du monde. Merci d’instaurer des débats contradictoires avec des personnes de qualité. Vous nous permettez de nous élever, d’approcher des sujets, sans œillères et de différents points de vue. Je vous écoute depuis toujours, depuis le début de votre émission. Je me plais à croire que j’ai grandi avec Répliques et vous-même. Aujourd’hui, dans ce monde aux idées courtes, aux faux semblant, aux tribunaux de la rue, nous avons d’autant plus besoin de vous. Moi, aussi, je pense à vous souvent quand je sors de chez moi et que je peux contempler les belles Salers si maternelles et si paisibles. Merci.
Bravo pour la qualité de votre émission. Je ne partage pas toujours vos positions. Votre ouverture au questionnement, au débat et à la contradiction est exceptionnelle et suffisamment rare dans le paysage audiovisuel pour être soulignée. Je vous adresse tous mes encouragements, et plus que tout, mon soutien en cette période difficile. Merci de nous offrir cette émission de qualité tous les samedis matin.
Je vous écris pour faire contrepoids aux esprits malveillants qui n’ont jamais écouté Répliques et mettent en cause la présence de son animateur sur France Culture. Merci à Alain Finkielkraut d’être là… même si je ne suis pas toujours d’accord avec lui, et tant mieux… Que d’auteurs j’aurai découvert grâce à lui, quelle intégrité, quelle soif de savoir, de rigueur intellectuelle, de débat et d’esprit critique. Combien d’émissions de cette qualité-là sur les chaînes de radio ? J’aurais un chagrin immense le jour où je n’entendrai plus sa voix sur les ondes. Dites-lui toute mon admiration et toute ma reconnaissance…et j’oserais dire mon affection.
Bonjour Monsieur Finkielkraut, Permettez-moi de vous apporter mon soutien inconditionnel et toute ma gratitude pour votre parcours exemplaire qui m’a construite et continue de le faire. Vous êtes indispensable autant qu’exceptionnel. Votre réflexion nourrit et génère une révélation à soi-même comme à une quête de vérité intégrée à tous les champs de la connaissance de notre monde. Vous nous êtes nécessaire et très précieux. Recevez Monsieur l’expression de ma plus sincère et inconditionnelle reconnaissance.
J’écoute régulièrement l’émission « Répliques » animée par Mr Finkielkraut. J’apprécie la tenue des échanges entre les invités, le niveau des arguments et la qualité des débats. J’espère de tout cœur que France culture aura le courage de ne pas suivre la meute bien-pensante et maintiendra cette émission de qualité.
Merci à Alain Finkielkraut pour son inlassable combat contre le politiquement correct, contre ce qu’on appelle la cancel culture, contre le nouvel obscurantisme, contre le nouveau totalitarisme du langage et de la pensée. Contre la tyrannie de la bêtise. Y a-t-il un recours contre l’infamie de ceux qui ont amputé et déformé ses propos sur LCI ? Je voudrais tant entendre à l’antenne de France Culture une plus ample illustration et défense de ses récents commentaires sur le livre de Camille Kouchner. En auditrice reconnaissante, cordialement.
Je ne sais pas comment soutenir Monsieur Finkielkraut contre les attaques dont il fait l’objet ! Je l’écoute depuis une éternité sur France culture, j’ai lu la plupart de ses livres. Etant un « immigré autrichien » (depuis 1965), je suis très reconnaissant d’avoir été adopté par la France. Le courage de quelqu’un comme Monsieur Finkielkraut, de dire sa vérité – pas uniquement cette fois-ci, mais où elle a été particulièrement déformée – confirme que j’ai eu raison d’être resté en France après avoir bénéficié d’une bourse d’études du gouvernement français. Le courage devient de plus en plus rare (cf. Soljenitsyne, C. Fleury, etc.), ceux qui (Monsieur Finkielkraut) refusent tout simplement de hurler avec les loups se raréfient dangereusement…
Cher Monsieur Finkielkraut, On prête à Gustave Flaubert d’avoir dit « Emma Bovary, c’est moi ! » On prête à Charles Baudelaire d’avoir dit « Delacroix, c’est moi ! » Permettez-moi de vous dire aujourd’hui « Alain Finkielkraut, c’est moi ! » Je suis horrifiée par l’ouragan médiatique qui souffle sur vous depuis votre prise de parole sur LCI à propos de l’affaire Olivier Duhamel. Le climat délétère de notre époque était déjà inquiétant mais le déchainement calomnieux que vos propos suscitent apporte une preuve supplémentaire à la profondeur du malaise. (…) Vous n’êtes ni un provocateur, ni un chercheur d’ennuis mais un chercheur de la vérité. Et dans votre quête de vérité, vous cherchez à comprendre l’esprit de l’homme dans toutes les erreurs qu’il commet, au nom de ses sens, de sa raison, de ses inclinations, de ses passions. Comment peut-on dès lors ne pas rendre hommage à votre stature de philosophe, à votre intégrité intellectuelle, à votre courage ? Telle est la question… Permettez-moi de finir ces quelques lignes en paraphrasant la prose et quelques vers de deux de nos immenses poètes, en témoignage de mon soutien et à l’estime que je porte à votre émission « Répliques » : « Je crie bravo de toutes mes forces à votre vigoureux esprit… Une des rares décorations que le régime médiatique actuel peut accorder, vous venez de la recevoir. Ce qu’il appelle sa justice vous a condamné au nom de ce qu’il appelle sa morale. C’est là une couronne de plus »
« Maudit soit à jamais l’auditeur débile, Qui voulut le premier, dans sa stupidité, S’éprenant d’un problème insoluble et vil, Aux choses de l’esprit mêler la parole mutilée ! Celui qui veut unir dans un accord mystique La pensée étriquée, la fausse respectabilité Ne chauffera jamais son corps paralytique A ce rouge soleil qu’est la liberté ! »
Je vous serre la main, cher ami !