Votre journaliste vient de dire « la timeline qu’on scrolle » : vous avez largement dépassé les limites du ridicule. Cet enchaînement de termes anglais dans une phrase en français ne fait qu’égarer l’auditeur et amoindrit la portée de votre question.

Je viens d’entendre « drime time », je ne sais pas ce que cela veut dire. J’ai un peu l’impression que ce n’est pas du Français. Ce matin selon votre journaliste à propos des soldes, il faut « privilégier les sites français ou européens qui sont plus sécures. « Sécures » ? quézaco ? Craindrait-elle de passer pour une ringarde en expliquant que certains sites sont plus « sûrs » que d’autres. En tout cas, voilà une journaliste qui a du mal à parler français, ou alors elle nous joue les Parisiennes branchées en terminant son intervention sur un mot anglais. Trop chic ! Personnellement, je trouve cela lamentable, et surtout, d’un point de vue professionnel, inadmissible sur les ondes du service public. Pour parodier votre journaliste, « il faut privilégier la langue française, c’est plus sûr ».

Français moyen, niveau cadre, je comprends de moins en moins le vocabulaire utilisé sur ma radio.
Et en particulier : wok, wokisme…breaksités, merci de plus participer à cette mode de l’anglais qui amène de l’eau au moulin de monsieur Z.

Merci pour vos émissions. Toutefois attention à l’appauvrissement de la langue : mots anglo-saxons que nous ne comprenons pas toujours ; le mot  » impact » par exemple trop souvent employé. L’apprentissage du français c’est aussi le son.

Pour célébrer l’anniversaire des 400 ans du baptême de Molière votre chroniqueur ce matin nous a parlé de « Fake news ». Nous fêtons Molière et vous nous gâchez sa langue à coup de ketchup. De la cave au grenier, chez les gens qui s’expriment sur cette radio l’anglicisme est roi. Vous êtes à notre langue ce que les OGM sont à nos cultures. Là où vous devriez être sentinelle vous êtes cheval de Troie. Nos amis Africains ou Québécois sont plus respectueux de notre langue que des gens de France. En maltraitant notre langue de telle manière sommes-nous dans l’air du temps ou est-ce de la paresse intellectuelle ? Merci de ne pas prendre prétexte d’un contexte ou d’un jargon professionnel pour violenter notre langue d’anglicismes. Trop facile. Heureux vos journalistes et chroniqueurs que la vie professionnelle a permis de séjourner outre-Atlantique ou au Royaume-Uni. Le « rayonnement culturel » vos bien le « soft power ». Merci de le comprendre et de nous rendre la langue de Molière. Merci de ne pas comprendre ce billet comme un acte de xénophobie.