A l’instar de plusieurs milliers de personnes, quid de ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner pour raisons de pathologies associées, avec des risques trop importants de complications post-vaccination ? Mon médecin s’y oppose pour le moment.
Peu importent restaurants ou cinémas, festivals ou rencontres sportives, tourisme et voyages, nous vivons déjà, depuis un an comme des paria et des reclus. Mais qu’en sera-t-il quand nous ne pourrons plus aller dans les centres commerciaux pour simplement acheter de quoi nous nourrir !!! Personne n’en parle…. et impossible d’avoir des informations.

Je suis médecin, j’entends le mot égoïsme pour ceux qui sont obligés de se vacciner et ne le font pas. J’ai des patients qui ont fait des problèmes neurologiques face à une autre vaccination. Une a été sourde d’une oreille, une autre a déclaré une sclérose en plaque, une autre s’est retrouvée sur un fauteuil roulant, ne pouvant pas marcher. Ces personnes ont peur de cette nouvelle vaccination, pour elles obligatoires. Sachant que le vaccin de l’hépatite ne donnait pas la sclérose en plaque, mais la révélait. Elles n’ont d’autre choix que d’accepter si elles ne veulent pas perdre leur salaire, rentrer dans des restaurants ou bar (en déplacement professionnels, ce n’est pas forcément festif). Pour l’égoïsme de ceux qui font la fête, qui ne respectent plus rien dans les magasins ? Nos politiques ne respectent pas les gestes barrières. Dit-on qu’on peut jeter un mégot dans les broussailles, les canadairs gèreront ? On arrête les préservatifs aux changements de partenaires ?
Le vaccin ne doit pas faire oublier les gestes de base.
Le passe peut être une bonne chose, mais comment est-il fait ? On force par la crainte les employeurs à gérer les contrôles. Peut-on leur demander, ou aux gendarmes, s’ils ont un passe ?
La vente de tests va empêcher les moins riches de se tester, tout semble fait pour forcer à la vaccination, pour avoir le fameux sésame. Comment faire attention à ceux qui présentent des problèmes médicaux, leur dire qu’il faut contacter par la suite l’organisme qui remboursera les effets secondaires au cas ou ce serait reconnu.

Je fais partie des personnes qui ne peuvent pas être vaccinées : je suis déjà victime du vaccin de l’hépatite B dont les effets secondaires se sont fait sentir 4 ans après le rappel. J’avais un petit espoir de pouvoir encore faire partie de la société, de pouvoir me déplacer, de pouvoir vivre dans le respect des gestes barrières. Je suis épouvantée que le pays qui m’a vu naitre me condamne à mort. J’ai un rendez-vous pour un examen médical à l’hôpital sous anesthésie générale le 7 septembre. Je ne sais pas si je pourrai le faire après un an d’attente. Tout ceci est inacceptable, invivable, injustifiable et va détruire la société. De métier et de caractère, je suis une créative : il ne me reste plus pour survivre qu’à utiliser mon imaginaire n’ayant aucun goût pour la violence. Néanmoins ce soir je pleure et j’ai la nausée.

Je suis pharmacienne et ai eu une très mauvaise réaction à ma dernière vaccination (vaccin non obligatoire), il y a quelques années (hospitalisation durant 15 jours avec paralysie des bras plusieurs mois).
Je suis atteinte de plusieurs maladies auto-immunes.
Je présente donc un terrain propice à l’inflammation voire aux maladies auto-immunes. Malgré cela, la vaccination ne m’est pas contre indiquée.
Compte tenu des problèmes que j’ai, je ne souhaite pas me faire vacciner mais je ne suis pas une antivax.
Les lois actuelles ne prévoient rien pour les personnes dans mon cas, sensibles au vaccin sans pourtant présentées une contre-indication absolue.
On inflige une double peine aux personnes dans la même situation que moi.
Non seulement nous sommes malades mais en plus nous ne pouvons plus avoir de vie sociale ni de soins.
Cela nous plonge dans un profond état dépressif.
Le PCR nasopharyngé à répétition est extrêmement contraignant.
Je décide personnellement d’arrêter les soins à l’hôpital.
Il existe des alternatives pour les non vaccinés en espaces clos :
Le port du masque FFP2 obligatoire, avec purificateur d’air, et test salivaire (gestes non invasifs) …
Ces 3 mesures combinées pour les non vaccinés dans les espaces clos peuvent limiter les risques sans que les contraintes soient aussi importantes.

Merci beaucoup pour vos émissions de qualité que j’ai plaisir à écouter ! Je vous écoute depuis le Royaume-Uni et j’avoue que l’attitude de certains Français m’attriste/m’agace/m’exaspère !
Je pense que le débat est mal placé et que la question ne devrait pas être pour ou contre la vaccination. Les gens contre la vaccination ne voient clairement pas « the big picture » mais restent focalisés sur le débat de la propriété corporelle. Ces gens qui ne souhaitent pas se faire vacciner (et c’est leur droit) devraient réfléchir à ce qu’il se passerait si un jour ils attrapaient le covid et qu’ils développaient une forme grave (ce qui peut malheureusement arriver à n’importe quel âge et même sans avoir de facteur de risque). Est-ce que ces personnes non vaccinées se présenteraient aux urgences et iraient prendre une place en réa ? Privant ainsi une personne qui aurait besoin de cette place en réa pour autre chose que le covid ? Ces personnes ne souhaitant pas se faire vacciner, oublient peut-être que pendant les vagues précédentes, des soins « non urgents » ont été déprogrammés, laissant des cancers se développer. Par leur choix, ces personnes ne souhaitant pas se faire vacciner participent donc de façon indirecte au décès prématuré de personnes qui ne peuvent pas bénéficier du système de soin auquel ils ont normalement droit et participent à l’aggravation des conditions de travail du personnel soignant.
Ça ne me dérange personnellement pas que quelqu’un ne soit pas vacciné du moment que s’il lui arrive quelque chose, cette personne prenne ses responsabilités et va jusqu’au bout de son raisonnement. Pas de vaccin, pas de réa, pas de test remboursé par la sécu (le vaccin étant la solution privilégiée par le système de soin et moins cher pour la sécu que des test répétés).
La passe sanitaire et la vaccination ne sont ici pas des questions individuelles mais bien une question de santé publique (au niveau mondial) ! Chaque choix, action ou non action individuelle a des conséquences au niveau local/regional/du pays et du monde… Dommage que les gens l’oublient trop facilement. Merci beaucoup pour vos émissions.

Je me permets de vous contacter concernant une question que le gouvernement n’a pas abordé par rapport au passe sanitaire.
Je suis psychologue en profession libérale. J’ai donc fait partie des personnes qui ont reçu beaucoup de pression en début d’année pour être vaccinée (avec menace de ne plus pouvoir exercer déjà à l’époque). Je me suis fait vaccinée début mars d’une dose d’AstraZeneca. J’ai bien failli y rester avec une forte réaction cardiaque et hépatique. On m’a alors annoncé que je n’aurais pas d’autres doses, étant trop risqué pour ma santé. Je n’étais déjà pas convaincue lors de l’injection mais alors encore moins ravie d’avoir risqué ma vie pour rien.
Aujourd’hui on me menace donc de ne plus pouvoir exercer car obligation vaccinale pour les professions libérales et de me priver de mes libertés alors que j’ai risqué ma vie pour répondre à leurs attentes. Donc concrètement, que vont-t-ils faire des personnes qui comme moi ne pourront pas avoir de vaccination complète ayant mal réagi ou pour des raisons de santé ne le permettant pas ?

Je vis actuellement au Québec et, comme demandé par le gouvernement, je m’y suis fait vacciner (deux doses moderna, vaccin reconnu l’UE). Je rentre en France fin juillet et ma preuve vaccinale (donc pas le vaccin) n’est pas reconnue. La seule réponse qui m’est formulée, c’est faire des tests que, en tant que français résident à l’étranger, je dois payer. Cette situation ubuesque est similaire pour les touristes étrangers vaccinés venant des zones vertes et oranges (comme les États-Unis et le Canada) à qui on a ouvert les frontières. Qu’en pensent vos invités ? Vont-ils faire pression pour que les preuves vaccinales or UE soient reconnues ?