…sur France Culture

Je vous écris car en cette rentrée, je suis vraiment déçu du changement du fond musical des annonces des journaux et de la matinale. L’ancien apportait sérénité et calme et c’est une des raisons pour laquelle j’écoute France Culture. Même si vous me direz que c’est une question d’habitude et que l’on va s’y faire, je trouve que le nouveau générique n’a pas d’âme.

Bruno Carpentier, directeur artistique à la Direction des Antennes et de la Stratégie Editoriale vous répond
Chères auditrices, Chers auditeurs,
Tout d’abord merci d’avoir pris le temps de nous faire part de vos réactions à l’écoute des chaines de Radio France.
La radio est un média d’habitude et vous vous manifestez lorsqu’on en change, c’est bien normal !
Il faut toutefois noter que depuis que nos radios existent, leurs identités sonores ont toujours évolué avec l’époque et avec les offres éditoriales des chaînes. Dès les années 60, des compositeurs aux univers musicaux singuliers comme Bernard Parmegiani, Georges Delerue, Pierre Schaeffer ou encore Claude Bolling ont contribué à l’évolution des identités sonores de nos station de radio avec, à chaque fois des approches différentes et renouvelées. A chaque période ses envies, ses tendances, ses besoins et ses contraintes. Mais ces évolutions nous permettent d’accorder l’identité sonore de nos chaines respectives et leurs spécificités, tout en s’inscrivant esthétiquement dans leur époque.
Depuis 1999, le thème musical du top horaire de France Inter qui rythme vos journées n’avait pas changé. Nous l’avons réarrangé, réorchestré et remis au goût du jour à chaque rentrée, depuis 2006, sans en modifier les notes principales.
Or, au fil du temps, les émissions et programmes d’information de la chaine ont affiné leur esthétique, trouvé leur rythme, sculpté leur allure et revêtu aussi de nouveaux habits. Il nous a donc semblé naturel, avec l’équipe de Direction de la chaine, de travailler pour cette nouvelle saison autour d’un top horaire en adéquation sonore avec ce grand tout qui fait la France Inter d’aujourd’hui.
Pour ce faire, nous avons travaillé avec les compositeurs Loik Dury et Christophe Minck, que vous connaissez puisqu’ils signent déjà bon nombre de musiques d’habillages pour France Inter (le 5/7, le 5/9, Boomerang, Un jour dans le monde, le téléphone sonne, …), travaillent également sur les bandes originales des films de Cédric Klapish et composent les musiques de la série 10%.

Pour France Culture, c’est avec Chloé Thévenin, la DJ compositrice, que la Direction de la chaine a choisi de travailler autour de la création d’une nouvelle identité sonore plus contemporaine, singulière et unique. L’offre éditoriale de France Culture est en perpétuelle évolution elle aussi, autant à la radio que sur le terrain du numérique. Les savoirs, la culture et les idées sont accessibles à un public de plus en plus large et sur tous les supports. Il nous paraissait important de faire évoluer son identité sonore autour de ces valeurs et de ces nouveaux usages.
La facture sonore électronique et l’approche musicale de Chloé s’inscrit naturellement dans le sillage des identités sonores historiques de la chaine, c’est la suite d’une histoire, avec en plus l’« esprit d’ouverture » qui caractérise France Culture d’aujourd’hui et rend la diversité de ses contenus accessible à tous, sous toutes les formes, y compris dans le cadre de vos nouvelles habitudes d’écoute. Une identité sonore comme une signature, suffisamment singulière pour vous indiquer, quelque soit le support d’écoute que vous utilisez, que vous êtes bien sur France Culture.
Ces nouvelles lignes mélodiques évolueront comme les précédentes dans leurs textures, leurs orchestrations et s’affineront au fil des saisons radiophoniques. J’espère qu’elles vous deviendront rapidement aussi familières que les précédentes et que vous renouerez au plus vite avec le plaisir de les retrouver, rejoignant ainsi la communauté des auditeurs qui ont eu l’occasion de manifester leur plaisir et leur satisfaction à l’écoute de ces nouveautés.
Merci de votre fidélité

Concernant votre nouvel habillage sur France Culture : je trouve qu’il est trop présent et intrusif, pas très France Culture.
Surtout j’ai une demande : pouvez-vous ne pas le mettre en nappe pendant les titres ou chroniques de Guillaume Erner le matin ou dans les journaux d’information ? Cela gêne l’écoute.

L’information sur France Culture se trouverait donc attifée d’un habillage sonore inutile, comme les autres ? Eh bien, non seulement je n’aime pas ça, mais aussi ça perturbe mon appréciation du contenu. Je viens de réécouter une chronique de Guillaume Erner et je n’ai rien compris, focus sur le zigouigoui design post moderne en fond que mon cerveau n’a pas su scotomiser. Bon, j’espère que je ne serai pas le seul à me manifester sur ce détail qui n’en est pas un. Bravo à vous néanmoins pour votre boulot précieux, mais ne sacrifiez pas au cool informatif.

Auditrice assidue des Matins de Guillaume Erner et son équipe, c’est un plaisir de les retrouver ! Seulement, le thème musical de l’émission a changé et étonnamment je le trouve morne par rapport au rayon de soleil qu’est M. Erner. Il est également trop classique, rappelant les jingles d’informations. C’est dommage. Enfin, il s’agit du seul défaut de l’émission et de mon humble avis donc toute liberté vous est laissée quant à l’intérêt que vous y porterez.

Je ne comprends pas pourquoi avoir changer le thème musical de la matinale, qui me parait bien froid et stressant, calquée sur les chaînes d’informations. Je regrette le temps où l’on pouvait entendre « hypnotic brass ensemble » entre deux chroniques…. A bon entendeur !

Je serai très brève : votre nouveau jingle est horrible. Si vous cherchez à faire fuir vos auditeurs, vous ne pouvez mieux vous y prendre !

Fidèle auditeur de l’Esprit public le dimanche matin, j’ai été triste d’entendre aujourd’hui que l’ancienne (très belle) musique de générique avait été remplacée…. Par une musique bien plus fade… Je sais bien que ce n’est qu’un détail, mais franchement…. Pourriez-vous réutiliser l’ancien générique ??

…sur France Inter

Les bips signalant l’heure avaient un vrai avantage : se distinguer, être audibles de loin sans doute aucun. Le nouveau jingle passe assez inaperçu. Je ne suis pas contre le changement mais pour un changement qui conserve le même cahier des charges. Je crains d’être plus en retard et à avoir d’autres astuces à mettre en place…
On verra à l’usage et si je suis la seule…

A écouter : Pop’N’Labo Le nouveau jingle horaire de France Inter avec Loïk Dury, compositeur

Adepte et « accro » inconditionnelle de France Inter depuis mon enfance, je n’apprécie pas du tout le nouveau jingle des journaux d’infos de la rentrée 2021 !
Je ne vois pas où ils veulent en venir au juste… Dommage, pas sûre que je m’y adapte… A part çà tout est bien et me convient !
Un grand merci pour toutes vos émissions, leurs thèmes, leur qualité : on ne s’en lasse vraiment pas ! Je n’arrive pas à faire des choses dans ma maison car j’ai du mal à écouter d’une oreille distraite… il faut que je sois « tout ouïe » ! et tout (ou presque tout !) me passionne !

Je remarque comme tout le monde le changement d’habillage sonore pour les journaux du matin.
Je trouve cela dommage, vous aviez essayé il y a quelques années sans succès et pour être très honnête c’est encore raté et très raté. Vous avez gardé les pastilles sonores pour Charline ou les éditos éco et politiques.
Un réarrangement de l’indicatif aurait pu être envisagé, pourquoi le changer ?? c’est vraiment dommage, vous coupez ce lien que nous avions avec les journaux pour sacrifier au modernisme, j’attends mieux de la radio du service public.
Le nouvel habillage de l’instant M est très bien, nous ne sommes pas contre le changement mais encore faut-il qu’il soit agréable.

Je suis fan de votre émission et je suis ravie du début de cette 8e saison. Cependant, j’ai toujours eu envie de vous parler de la bande sonore, ainsi que le jingle de l’émission. Il y a une forte utilisation de sons aigus et je trouve cela très désagréable. Dans le nouveau jingle, cela est encore plus présent.
Peut-être que cela ne changera rien, mais je voulais témoigner de cette sensibilité. Suis-je la seule à être sensible à ces sonorités ?

Votre nouvelle signature musicale n’est pas du tout agréable et fait penser à un jingle publicitaire !! Quelle déception…
Ce n’est pas cohérent pour la 1ère radio de France.

Je suis assez dubitatif du changement radical du jingle que l’on entend à chaque heure sur France Inter.
Pourquoi une évolution aussi radicale ?
Le nouveau jingle manque de personnalité et de péchu.

J’aimerais savoir pourquoi vous avez encore décidé de changer l’habillage musical de la station, nous aimions notre jingle historique, vous l’aviez déjà changé récemment en le dégradant considérablement, cette rentrée est catastrophique, un nouveau jingle d’une grande vulgarité digne de BFM TV manquant considérablement de punch et d’une mièvrerie très agressive. Je vais donc éviter d’écouter le début des flashs. Si on y ajoute, la consternante chronique « en tout subjectivité » et quelques nouveaux responsables de flash bien peu sûr d’eux, cette rentrée s’amorce doucement.

Je m’apprêtais lundi à retrouver mon émission préférée quand je découvre un nouveau générique, imitant le précédent, mais moins agréable.
Sauriez-vous m’expliquer pourquoi ce changement a eu lieu ? N’y a-t-il donc aucun moyen de faire revenir le précédent ?

Pourriez-vous me dire qui a eu l’idée de mettre ce merveilleux jingle avant les infos ? J’ai cru me retrouver aux infos de Groland… j’ai un peu été déçue ensuite…J’ai bien conscience de ne pas être gentille, je devrais aussi dire tout le bien que je pense de France Inter que j’écoute depuis 45 ans mais là… là… c’est pas raccord !

Pourriez-vous remettre la musique jingle de France Inter. Ce nouveau jingle fait très rétro.

Je suis une fervente auditrice de votre radio et ce, depuis mon enfance. Je découvre avec tristesse le changement de générique de l’émission de Fabrice Drouelle, quelle déception !
Ce changement est-il définitif ?
Cette inversion est vraiment gênante et perturbe l’écoute.