« À CÔTÉ DE LA PLAQUE ! » OK, MAIS QUELLE PLAQUE ?
Depuis la rentrée, j’ai remarqué que dans la bouche des auditeurs à qui France Inter donne la parole, on entend la même expression qui revient de plus en plus souvent : « à côté de la plaque… ».
Bien que je n’aie personnellement rien contre les plaques, et que cette expression me semble avoir toute légitimité pour être utilisée, je voudrais cependant faire remarquer que ces auditeurs qui parlent de « à côté de la plaque », ne précisent jamais de quelle plaque il s’agit. En effet, des plaques, il y en a des tas, alors, il faudrait savoir : plaque dentaire, plaque d’eczéma, plaque d’immatriculation, plaque de verglas, plaque tournante, plaque de cuisson, plaque chauffante…et j’en passe et des meilleures !
Alors moi, tous ces « à côté de la plaque », commencent effectivement à me chauffer les oreilles et ont une fâcheuse tendance à faire tache d’huile.
Car être « à côté de la plaque », OK, je l’entends, mais à côté de quelle plaque ? Et puis, est-ce à côté, sur le côté, de l’autre côté, ou même de chaque côté ?
Autant de questions qui restent sans réponse, et il me semble donc que les auditeurs à qui France Inter donne la parole, pourraient quand même être un peu plus précis.
Et puis, à côté de ça (et de la plaque), il serait bien aussi de savoir si ces messieurs dames connaissent un tant soit peu la tectonique des plaques, car vu que ces plaques bougent continuellement, il est bien normal qu’à certains moments, on soit à côté de la plaque, d’autant plus si l’on parle de plaque tournante…
Alors chers auditeurs à qui France Inter donne la parole, et qui utilisez cette expression, il serait bon que vous réfléchissiez à tout ça quand vous la prenez, au risque d’être, vous aussi, complètement à côté de la plaque…

Juste pour vous signaler que moi au niveau météo quand on me dit il est tombé deux mois et demi-pluie, je ne comprends pas. Par contre comme je suis allé à l’école si vous me parlez en millimètres j’arrive à comprendre ce que c’est !
Surtout que deux mois et demi de pluie entre Brest et les Sables-d’Olonne il y a une différence. Tandis que les millimètres ils sont valables partout.

Pourriez-vous utiliser la forme interrogative, plutôt que de nous faire subir tous les matins les :
« Vous faites quoi ? » « Vous en pensez quoi ?  » « Vous en dites quoi ? » « Vous lui répondez quoi ? ». Qu’en pensez-vous ?

J’écoute tous les jours votre journaliste avec beaucoup d’intérêt et c’est pour cette raison que je vous contacte aujourd’hui au sujet de ses tics de langage ! Pourrait-elle essayer de se corriger ? Elle répète plusieurs fois dans ses émissions : « au fond », « en creux », et « ce qui se joue ». Je n’en peux plus ! Par ailleurs quand elle interroge ses invités, elle les bombarde de questions à rallonge : « est-ce que… ?, est-ce que.. ? » Il y a souvent plusieurs questions en une seule ! Je vous serais reconnaissante de bien vouloir tenir compte de mes remarques.

Parler d’un possible assassinat d’une femme et d’enfants par le mari comme d’un « drame familial » et d’un « crime passionnel »… sérieux ? France inter = radio nostalgie du monde d’avant où le vocabulaire couvrait les violences patriarcales ?

Il existe des mots français pour parler… « spoiler » peut être remplacé par révéler, c’est aussi efficace et tout le monde comprend !

Lors de l’entretien ce matin avec une écrivaine, on entend parler de « running » et de « page turner » ! Et ailleurs ce sera un « feel good movie » et j’en passe. N’en avez-vous pas assez de pratiquer ce prêt à penser truffé d’anglicismes ridicules ? Est-ce de la paresse ? Du snobisme ? Réveillez-vous, aimez votre langue !

Votre journaliste pourrait-elle se passer d’employer le terme “touchy” à l’antenne. Cela ne veut rien dire et la place qu’elle occupe lui confère une valeur d’exemple quant au langage qu’elle se doit d’employer. Merci.

Plusieurs présentateurs et la présentatrice météo ont fait à plusieurs reprises mention d’un « alignement de chakras ». Même si le ton relève de l’humour, j’estime que cette expression d’origine new age sectaire, n’a absolument pas sa place sur le service public en dehors d’un contexte journalistique. Elle m’interroge sur l’infiltration de ces pratiques dans la pensée des collaborateurs de Radio France, notamment souvent au travers de l’anthroposophie dans des milieux écologistes soulevant aujourd’hui des problèmes graves de santé publique pendant la pandémie tel qu’encore mis en avant le week-end dernier par la Miviludes lors d’une conférence spécialisée.

J’avoue que depuis un certain temps, j’ai du mal à entendre qu’untel a disparu, et cela encore plus avec la mort de Jean Paul Belmondo. Pour lui, je trouve cette information complétement inappropriée. Non, il n’a pas disparu ! Nous serons longtemps dans le souvenir de sa personnalité, nous allons revoir ses films avec probablement plus d’acuité, et reparlerons de sa personnalité encore longtemps. Alors non il n’a pas disparu, Son corps n’est plus : il est mort ! Actuellement, c’est incorrect de prononcer le mot « mort » que se cache-il derrière ce refus ? La peur ? Le refus de l’achèvement d’une vie ? L’inacceptation de la douleur ? Serait-il possible de dire qu’untel est mort en ajoutant ce que nous gardons de lui ……pour ne pas qu’il disparaisse !

Je ne suis pourtant pas un fondamentaliste de la langue française ! Mais ça finit par m’agacer d’entendre de plus en plus souvent cent-zenfants, mille-zoccasions et autres vingt-zintervenants…

Une petite chose : pourriez-vous dire à vos journalistes que l’on « pallie quelque chose et non à quelque chose » et que « car en effet » est inutilement redondant. Ce serait bien de respecter la langue française dans le service public.

Marre de ces journalistes qui nous cassent les oreilles avec leurs mots, termes, expressions d´’américaniches. Bienvenue aux mots de toutes les langues du monde mais pas ça. Continuez entre vous autant que vous le voulez mais svp respectez nous, auditeurs de radios publiques.

Vos journalistes ont pris l’habitude de parler de « salle de shoot », une dénomination de connotation péjorative. Pourquoi pas utiliser le terme neutre « local d’injection » ?

« Ça veut dire quoi » c’est l’interrogation favorite de votre journaliste sur votre radio publique. Pourquoi s’évertuer à parler aussi mal que les politiques qui veulent « faire peuple » ? Les 18 et 23 mars dernier Frédéric Says fustigeait (sur l’antenne de France Culture) les anglicismes et les abus de langage. « ça veut dire quoi » c’est l’interrogation rapide d’un enfant de cinq ans ou bien une boutade de comique. L’emploi d’un langage familier, relâché, est inopportun voire désagréable dans des émissions souvent intéressantes et agréables.

J’en ai plus qu’assez d’entendre ce terme de Masterclasses sur votre antenne. Ce n’est en rien des masterclasses, au mieux un grand entretient comme il y en avait avant que l’on anglicise les termes qui existent déjà en Français même si vous l’écrivez au féminin pluriel.

Nous sommes très irrités de vos manies de snobs entichés d’anglophonie : superfail, soft power, faire le job,… Cela vous dérangerait-il de faire travailler un peu votre imagination pour trouver des titres français (nous nous étonnons que Mme la ministre de la Culture ne vous ait pas repris sur ce point…) Enfin, cessez de qualifier à l’envi de « débâcle » le retrait américain de l’Afghanistan : programmé de longue date, raisonné, il s’agit simplement d’un retrait sans vainqueur ni vaincu , les Etats-Unis constatant, comme tous les empires s’étant mêlés des affaires de ce pays, qu’il est impossible d’y changer quoi que ce soit (société tribale, féodale, musulmane traditionnelle,…). Leur retrait est tout sauf une débâcle, comme vous le répétez avec légèreté, mais résulte d’un choix stratégique réfléchi, face à d’autres priorités.

Il y a tant à dire sur ce sujet ! Dans l’immédiat, je me contenterai d’une remarque. Quand une autorité, un responsable politique ou autre parle publiquement, il peut s’agir d’une « déclaration », d’une « communication », d’un « appel », que sais-je encore… or les journalistes des chaînes d’information ne connaissent qu’une expression: « prise de parole ». Leur vocabulaire s’arrête là, et c’est au moins très énervant. Comment sont formés ces personnels, en la matière? Merci de votre attention

Ce matin lors du journal, votre chroniqueur alors qu’il parlait de la vaccination a utiliser le terme: « se faire piquer ».
Cela m’a un peu choqué car ce terme a plus une connotation d’euthanasie des animaux que un sens vaccinal.
Merci pour votre travail mais soyez vigilant sur les termes en lien avec ce sujet.

Lors de l’émission du jour, samedi 11/09/2021, il me semble que votre journaliste a abusé du terme « fracturation » à tendance technique, en particulier pour l’extraction de gaz souterrain, en lieu et place de « fracture », puisque Natacha sous-entendait « fracture sociale ». Je soutiens qu’il est important de ne pas s’enthousiasmer pour un vocabulaire récent et de l’utiliser à bon escient.

Ne serait-il pas préférable de ne pas employer l’adjectif « anniversaire » à propos des attentats du 11 septembre 2001 ? Et de lui substituer ces quelques mots  » Il y a …. » Merci

Si je regrette l’usage de la langue anglaise par les animateurs de France Inter, je suis tout aussi scandalisée par la grossièreté en usage et répétée chez certains membres de votre maison qui semblent vouloir faire « jeunes » en employant des mots ou expressions, certes, faisant partie de la langue française mais plus dans la vie courante que sur une radio publique. Est-ce vraiment impossible de nos jours de se montrer un peu plus respectueux des auditeurs et corrects envers notre langue française? Merci pour votre lecture.

Pourriez-vous s’il vous plait vous donner la peine de nommer correctement les partisans de la défense de l’environnement. Il s’agit des écologistes et non des écolos, terme méprisant. On ne dit jamais les socialos, les anarcho…