Quand il s’agit de la qualité de l’information, les motifs de satisfaction ne sont pas légions sur les antennes de Radio France, tant les journaux, les magazines et les tranches d’information qui vient à privilégier ou imposer un point de vue semblent prédominer.
Il arrive toutefois que l’on se réjouisse de celles qui font notablement exception à ce que je perçois comme une règle générale.
Ainsi ai-je écouté avec grand intérêt le magazine du weekend proposé et animé par Mme Julie GACON pendant l’été.
De même, suis-je un auditeur régulier de l’émission « Entendez-vous l’éco » présentée par Mme Tiphaine de Rocquigny.
Les points communs à ces deux émissions : une volonté de comprendre et d’approfondir, sans partir d’un point de vue particulier ni vouloir l’imposer, de proposer une large palette d’opinions (sans faire appel aux mêmes invités incontournables sur d’autres antennes ou programmes) et une discussion civilisée et constructive entre invités (que l’on soit par ailleurs d’accord avec eux ou pas).
En somme deux émissions (et deux productrices et présentatrices) qui respectent l’auditeur du service public en ne cherchant pas à lui dire ce qu’il convient de penser mais à lui fournir un éventail de points de vue, de faits et d’arguments pour qu’il puisse éventuellement former sa propre opinion (et, en outre, acquérir des connaissances ou avoir l’envie d’approfondir les sujets).
Bien entendu, il serait souhaitable que l’exigence dont font preuve les deux personnes mentionnées soit largement partagée par tous ceux qui prétendent d’une manière ou d’une autre informer les auditeurs du service public, mais découvrir un oasis de temps à autre rend plus optimiste que d’être confronté à un désert.
« Entendez-vous l’éco » est de ces émissions qui sont l’honneur du service public. Il est d’autant plus regrettable d’y entendre systématiquement des musiques de variété de la sous-culture de masse anglo-américaine et d’inutiles propos en anglais uniquement pour faire genre et jeune alors qu’en réalité il ne s’agit que de symptômes d’aliénation culturelle.
Je souhaite féliciter Olivia Gesbert pour son interview d’aujourd’hui. Car elle recevait Rudy Ricciotti dont elle ne partage manifestement pas les idées. Beau travail de journaliste d’accepter d’entendre des idées contraires à la bien-pensante. Merci. Continuez…
Je trouve très drôle votre grande table idées d’aujourd’hui sur le béton. Selon votre invité Rudy Riccioti, il faut appeler les écolos à un peu plus de retenue dans leur choix des mots. Plus précisément, cet appel s’adresse aux « prêtres de la sciento-écologie », car l’écologie est un possible « tremplin pour le fascime ». Quant aux arguments sur la consommation de sable, ils sont en anglais, ce qui est bien la preuve qu’il s’agit d’un méchant lobby américain contre notre culture. Et les maisons dites durables, ne seraient que du plastique et du contreplaqué… cela dit en toute « bienveillance ». Bref, quelque sympathie que je puisse avoir pour les architectes ou pour les maçons, je trouve un peu triste d’entendre un tel discours (cela me fait penser au début grinçant du « dîner de cons »). Bravo à Olivia Gesbert pour avoir gardé un calme olympien.
Je voulais juste remercier M. Klein : – pour l’ensemble de ses conversations, que j’ai généralement trouvé passionnantes, – pour sa dernière émission sur les troubles borderline, qui – j’espère – va me permettre d’ouvrir un nouveau chapitre de ma vie personnelle… MERCI !
La vision d’un film documentaire sur Fabienne Verdier, il y a une quinzaine d’années m’a totalement bouleversé et inspiré fortement mon travail d’accompagnement de plus jeunes que moi dans l’initiation à l’art du jeu dramatique et à son apprentissage. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter la série d’émissions de France Culture consacrées à cette magnifique personne, mais je ne saurais trop vous suggérer de le faire. L’histoire de ce peintre est un réconfort exceptionnel et un hymne à la vie et à l’engagement. Je ne sais comment exprimer ma reconnaissance à Fabienne Verdier pour la joie et la force de vie que sans le savoir elle m’a transmise.
Cher Monsieur Finkielkraut, J’écoute avec plaisir vos émissions, sauf en cas d’invité unique où vous vous contentez généralement de lui servir la soupe. Ce matin, avec Emmanuel Carrère, c’était une caricature. Charlie, St-Anne, la maison à Lesbos, les migrants, il coche toutes les cases de Boboland, comme déjà dans Le Royaume où il avait fallu endurer ses problèmes de baby sitting avant d’avaler sa compilation indigeste de livres sur le christianisme avant de conclure qu’il n’en était plus. Cette fois c’est le yoga, le prochain sera sans doute l’islam, le suivant l’animisme ou le transhumanisme. Qui d’autre que les journalistes, parce qu’il leur ressemble, appartient au même monde, fréquente les mêmes endroits, défend les mêmes lieux communs, s’intéresse à la biographie d’Emmanuel Carrère ? S’il vous plaît revenez à ce que vous faites très bien, le dialogue à trois, et pas trop consensuel !
Cher Nicolas Martin, félicitations pour vos émissions, que je ne peux malheureusement que rarement suivre. Lors de celle du 10 septembre, il est question de la transmission des savoirs chez l’homme, et de leur origine. J’ai été passablement étonné d’entendre dire par vos deux invités que la transmission de savoirs était propre à l’homme (après qu’ils aient définis les savoirs de façon assez large). Et ont ajouté, suite à votre remarque étonnée, qu’il faudrait voir avec des éthologues. Nul besoin d’être éthologues pour savoir que les animaux ont des savoirs et qu’ils les transmettent. Et cela n’est pas limité aux « animaux supérieurs ». Il serait temps que les anthropologues sortent de leur anthropo-œillères, et s’intéressent un peu à l’évolution. Tout ce qui existe chez l’homme existent, de façon plus ou moins marquée, dans le reste du vivant ! Bien cordialement.
Le dimanche matin l’émission de ce jour s’intitulait l’Islam et la République. Après son écoute il eut été plus adéquat de l’intituler la République et l’Islam, donc l’inverse. En effet cela semble ki kif bourricot mais cela change toute la donne. On a entendu que celui qui ne boit pas de vin accepte cet usage. Un comble, comme si c’est aux islamistes de prononcer cette autorisation ! Bref car FC est un plaisir quotidien, une nécessité.
Il fut un temps où je croyais que parmi les gens qui causent dans le poste il n’y avait que Bruno Lemaire ministre de l’agriculture vers 2007-2010 qui ignorait ce qu’est un hectare… Apparemment le mal est contagieux ….Une journaliste nous affirme ce matin (et ça passe crème sans aucune réaction) que 3 milliards d’hectares ont brûlé en Californie… Sachant qu’il y a 100 ha dans un km 2 cela représente tout de même la bagatelle de 30 millions de km2, soit plus de 3 fois la superficie totale des USA… Il fut un temps où pour avoir le certificat d’étude primaire (que j’ai en en 1965) il fallait savoir ce qu’est un m2, un km2 et un hectare … Depuis le niveau monte … tous les jeunes français ont « droit aux diplômes » (dixit JP Raffarin en 2003 pendant les grèves des enseignants menaçant le bac) … Ils ont presque tous le bac … amis si on leur faisait passer le certif des années 1930-1960, il y aurait plus de collés que de reçus !!!
Marre du nième épidémiologiste spécialiste des escargots (on aime le Muséum d’histoire naturelle magnifique institution mais quand même) qui vient philosopher ou plutôt se médiatiser sur l’infantilisation et le masque FC est en passe de copier BFM et ses experts Un peu de réflexion moins de journalisme vibrionnant. Et merci à Guillaume Erner.
M. Erner, il me plairait beaucoup que M. Charles Prats vous (& nous) raconte la fraude sociale de notre pays, ce qui me semble un gros Superfail. Je vous en remercie. Avec mon admiration et mes salutations