De plus en plus, les journalistes et chroniqueurs emploient l’expression « au final » en lieu et place de finalement, à la fin, pour finir, voire in fine. Sur le site de l’Académie française, vous trouverez toutes les explications pour le non-emploi de cette expression qui n’est pas correcte.
Merci de le faire savoir et éventuellement faire une émission sur ces expressions qui envahissent les discussions : au final, en fait, du coup…
Pourriez-vous dire à vos différents intervenants quelques règles :
– inutile d’employer des « hein »
– inutile de ponctuer toutes ses phrases par « etc »
Vous n’abordez jamais la question des LIAISONS en français, qui sont une des grandes beautés du français à l’oral et qui semblent désormais inconnues de vos « journalistes » (à moins qu’il s’agisse de « journaliers »), mais aussi des personnes qui interviennent dans les publicités. Dernière horreur en date, une véritable épidémie, cette manière de prononcer les dates : le trois » Hoctobre », le deux « Havril »… Mais où tous ces gens-là ont-ils appris à parler français ? Dans quelles familles ont-ils été élevés ? Quels cours de français ont-ils suivis ? Et bien sûr, nous sommes désormais condamnés à l’épouvantable « vingt-trois Heuros »… A quand les « deux Henfants » ? Et pas un seul responsable hiérarchique à Radio France pour réagir ?
Un tout petit mot pour votre journaliste : on ne dit pas » eudipe », mais « édipe »;( mon orthographe phonétique est baroque ! ) La diphtongue grecque « oi » n’a rien avoir avec un œuf !
Cher Journaliste, comment un agrégé de lettres, certes modernes je crois, peut-il entretenir cette horrible prononciation du mot Œdipe et de tous les mots français qui ont la même origine. Le « oe » vient de la diphtongue grecque « oi » que l’on trouve par exemple dans oikodomia qui a donné économie, Phoinokia est devenu la Phénicie. La graphie « oe » dans les mots venant du grec doit normalement se prononcer é. Oeuf vient de ovus et il y a un « u » après le « oe » ,oeil vient d’oculus et il y a un i etc. Donc la bonne prononciation d’Œdipe est « édipe » en dépit de la tolérance du Robert post 1990. On commence à entendre feutus pour fœtus qui a résisté longtemps, le prénom Phoebé résiste encore etc.…Merci pour votre émission auquel je suis très fidèle.
Il faut prononcer Œdipe comme énarque et non comme œuf. Merci pour mes oreilles sensibles d’helléniste.
Avez-vous honte de la langue française ? Vous utilisez sans arrêt des anglicismes…
The artist, master class, loser, best off, team, overbooké, en live, etc. etc. etc. Il y a de très beaux mots en Français pour tout cela.
Parlez Anglais correctement ou alors parlez Français correctement !!
Depuis 40 min je me prends des IMPACTS 3 fois par phrases.
Je suis mort. Ps : valable pour toute l’antenne et tous les médias.
J’ai sursauté ce matin en vous entendant dire que nous ne relevions pas les fautes d’accord, de langage, de vocabulaire des hommes politiques, chroniqueurs et en général de toutes les personnes qui s’expriment mal.
Il y a longtemps que j’ai abandonné, résignée tant toutes ces erreurs prendraient du temps à être relevées. Un jour quelqu’un m’a répondu : « qu’est-ce que ça peut foutre, c’est l’info qui compte ». Ma résignation a été définitive quand j’ai entendu tout le monde adopter le mot « expertise » à la place « d’expérience », quand j’ai trouvé des fautes d’orthographe dans les livres et pour finir, quand les hommes politiques s’y sont mis aussi. Je vous souhaite bon courage si vous voulez empêcher la dérive ! mais par pitié, n’accusez pas vos auditeurs de ne se rendre compte de rien. Nous entendons !
Je tiens à signaler que le mot « discrépant » n’est nullement un néologisme d’Isidore Isou. Il existe depuis 1513, et n’est que le calque du latin « discrépants ».
Je trouve choquant qu’une grande radio comme France inter laisse le niveau de français se dégrader à ce point, que ce soit dans les comptes rendus d’émissions sur le site, ou (ce n’est pas une faute, mais un clavier tactile défectueux) les fautes d’orthographe sont légion, ou pendant les émissions, les informations, avec un niveau de langue relâché, familier. Sans parler de cet omniprésent présent, seul temps utilisé, même pour relater des faits passés. Ce n’est hélas pas spécifique à France inter, mais ce n’est pas une raison. Vous contribuez à l’appauvrissement de la langue et à la baisse généralisée de niveau. Des fautes partout, plus personne ne sait conjuguer correctement, c’est affligeant. Vous devriez avoir à cœur de rehausser le niveau, au lieu de faire du nivellement par le bas.
INSUPPORTABLE. La succession des « en fait » reprit toutes les 4 secondes par votre invité un intello qui se dit « Proustien ». Insupportable.