Le président Macron n’a dit pas dit « Nous ne renoncerons pas aux caricatures de Mahomet » mais « Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins… ».
Cette reformulation sur France Inter des propos du Président ne peut qu’attiser les haines.
Dans leurs bulletins d’information de ce jour, 26/10, des journalistes de France Inter et de Franceinfo ont dénaturé les propos tenus par le Président de la République à l’occasion de son hommage rendu à Samuel Paty. En effet, M. Macron aurait déclaré selon eux, vouloir continuer de caricaturer Mahomet.
Or, cette information est mensongère puisque M. Macron a dit exactement ceci : » nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent « . Il n’a absolument pas dit que nous continuerons de caricaturer le » Prophète » et les propos tenus sur vos chaines dénaturent donc le sens du message adressé.
Il s’agit d’un acte de désinformation manifeste qui porte atteinte à la déontologie et à la rigueur que les chaines de Radio France doivent à leur public.
Entendu à l’antenne : « M. Macron s’est prononcé en faveur des caricatures ». Pas du tout le président de la République s’est prononcé en faveur de la liberté d’expression quelle que soit sa forme y compris par la caricature. Décidément, le journaliste non seulement ne comprend rien mais contribue à jeter de l’huile sur le feu. Bravo France Culture !
Vos journalistes n’ont pas bien lu ni écouté le discours du président.
Il a dit « nous ne renoncerons pas aux caricatures ».
Il n’a jamais prononcé les mots «caricatures de Mahomet », contrairement à ce que répètent vos journalistes.
C’est important d’être précis sur ces sujets sensibles il me semble, cela nous choque beaucoup.
Je suis plus qu’exaspéré par votre façon de répéter en boucle dans les flashes d’information l’expression « défense par Emmanuel Macron des caricatures de Mahomet », alors qu’il a défendu les principes de la laïcité et seulement cela. C’est d’autant plus affligeant que l’un des intervenants invités avait rectifié cette distorsion : elle est d’autant plus grave et lamentable qu’elle reprend le point de vue des arriérés qui ne comprennent rien à ce qu’est la laïcité.
Un « point de détail » : J’y ai pensé toute la journée, donc il faut que je vous le dise : j’ai été choqué d’un moment du traitement du sujet « poussée de fièvre dans le monde arabo-musulman » dans le journal quand la journaliste affirme « le chef de l’Etat refuse de renoncer aux caricatures de Mahomet »
Alors que les propos prononcés par le Président sont les suivants « Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent. »
Vous êtes assez intelligents pour comprendre la différence entre les deux versions, la nuance voulue par le PR, et les conséquences de la façon fausse dont ils sont rapportés !
Sur des sujets aussi sensibles, il serait bon de prendre le temps, en particulier celui de se relire avant de risquer de prononcer à l’antenne ce type d’information
Dans les détails gisent les diables, c’est le moment de se souvenir de ce lieu commun, pas toujours faux.
Non le président de la République n’as pas dit « nous ne renoncerons pas aux caricatures de Mahomet » mais « nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins » et c’est très différent !
Je ne suis pas coutumier du fait mais c’est avec une grande colère que je m’adresse à vous à propos du traitement que les journaux de France Inter font du différend entre les présidents Erdogan et Macron. Des journalistes ont cru bon de résumer en déclarant que le président de la république française ne renoncerait pas aux caricatures de Mahomet. Le passage de son discours d’hommage à Samuel Paty est très exactement « Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent. » Il est de la plus grande importance de ne pas ajouter « de Mahomet » qui induirait une obsession du prophète de l’Islam ou une hostilité particulière envers l’Islam, ce que veut faire croire le Président Erdogan comme tous ceux qui en France même tentent de mettre en scène une hostilité particulière des institutions de la République et de leurs représentants envers les adeptes d’une religion qui serait particulièrement visée parmi les différentes confession pratiques sur le sol français. Non, trois fois non ! Le président de la République a parlé des caricatures en général, grande tradition internationale particulièrement vivace en France. Quant à Charlie Hebdo lui-même, une étude sérieuse a montré qu’il n’était pas particulièrement obsédé par l’Islam. On trouvera facilement des dessins se moquant de Jésus ou de prophètes ou ecclésiastiques de différentes religions.
S’il y avait un sous-texte dans la parole présidentielle, c’était non pas « nous tenons absolument aux caricatures de Mahomet » mais « la caricature a droit de cité et aucune exception ne saurait être admise pour l’interdire sauf si elle est prévue expressément par la loi ». Dans le même ordre d’idée, la journaliste (pardon à chaque fois il s’agissait d’une femme mais c’est le hasard et non l’objet de mon message) présentant le journal de 7h30 du 24 octobre à parlé de l’assassinat de Samuel Paty « suite à un cours sur les caricatures de Mahomet » alors qu’i n’agissait d’un cours sur la liberté d’expression dont lesdites caricatures constituaient une illustration parmi d’autres, Comment cette radio de service public peut-elle, sur un sujet éminemment sensible, se laisser aller à d’aussi graves approximations ?
Est-ce par parti pris ou par ignorance ? La seconde hypothèse me paraît la plus vraisemblable mais elle aussi grave que ne le serait la première. Avec mes sentiments extrêmement courroucés et cependant respectueux.
Vous annoncez que le président Macron a prononcé lors de son discours en hommage à Samuel Paty que la France allait continuer de diffuser les caricatures de Mahomet, c’est faux. Il a dit : La France continuera de diffuser les caricatures et les dessins. Les mots ont un sens. Vous extrapolez et vous mettez de l’huile sur le feu d’Erdogan et des islamistes.
Pourquoi entend-on en boucle sur Franceinfo que lors de l’hommage rendu à Samuel Paty, Macron a dit « nous ne renoncerons pas aux caricatures de Mahomet », alors qu’il a dit « nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins… ». Il s’agissait là de réaffirmer le droit à la liberté d’expression et allait bien au-delà des caricatures de Mahomet. En déformant ainsi les propos du président, France Info ne fait qu’attiser des braises qui n’en ont pas besoin.
Pourquoi déformer les propos du président : il n’a jamais dit qu’il soutenait les caricatures de Mohamed. Que les journalistes réécoutent son discours à La Sorbonne et évitent de les interpréter de manière provocante pour les musulmans.
Que veulent-ils faire du buzz ou relater des informations objectives qui pourraient apaiser les choses ?