Voilà, voilà, voilà : qu’y a-t-il à voir là ? Rien. “Voilà” ne veut rien dire seul. Il faut mépriser les gens qui à tout bout de champ utilisent “voilà” car il énonce leur incapacité à s’exprimer et la maigreur de leur réflexion. C’est Waouh non ?
Merci de transmettre à tous vos journalistes la règle suivante enseignée dans les classes de PRIMAIRE pour faire la liaison à l’oral entre le nombre et le mot euro notamment !!!!!! Le nombre vingt reste invariable quand il n’est pas multiplié : ex : vingt-six élèves ; cent vingt billets ; mille vingt livres ; mais prend un “s” s’il est multiplié et s’il n’est pas suivi d’un autre nombre par exemple : quatre-vingts… Merci de faire la liaison à l’oral !!!!!!! 80 ZEUROS ! Le nombre cent reste invariable s’il n’est pas multiplié comme par exemple : cent trois ; cent cinquante. Mais prend un “s” s’il est multiplié et s’il n’est pas suivi d’un autre nombre, exemple : trois cents : merci de faire la liaison à l’oral !!!!!!! 300 ZEUROS !!!! Bonne lecture.
J’apprécie beaucoup votre chronique que j’écoute en podcast et souvent en rafale quand je trouve le temps. Elle nous livre des angles pointus et souvent pertinents. Vos textes sont bien rédigés. Alors de grâce, évitez-nous, comme vous le dites si mal, « le pire et le MOINS pire ». Parce que “pire” signifie « + mal » (Genre : son état a empiré.). Donc MOINS PIRE = MOINS PLUS MAL. Avouez que ça ne veut rien dire ! Diriez-vous « le MOINS mieux » ? Parce que c’est exactement la même construction !
Ce matin, je vous ai entendue dire : « …Les parents qui ne savent pas que faire avec leurs ados… ». Attention à la langue française ! « Les parents qui ne savent pas QUOI faire… » Ce n’est pas la première fois que je vous entends commettre des fautes de ce type. Merci de vouloir bien rectifier le titre. Une telle faute n’est pas acceptable sur le service public.
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs, la langue, la pauvre langue française a de grandes douleurs, aurait écrit Baudelaire… Encore aujourd’hui, elle aura souffert sur la radio France Info. Il serait souhaitable d’y rappeler ce que c’est qu’un « h » aspiré, après quoi on ne fait donc pas oralement la liaison : ne surtout pas parler, comme entendu, des personnes… « zandicapées » ! En outre, à la commémoration devant le Bataclan, on n’y a pas « égrèné » les noms des victimes, mais égrené (et encore moins, égrainé). Aussi vrai que, quand on a la gangrène, on est gangrené, et non pas gangrèné.
Low-cost (prononcer presque low-cast) différent de low-coast. Si vous n’y arrivez pas : bas prix, coût bas, prix plancher, etc. Moins chic ?
Je reviens sur le message « Low-cost et non low-coast » que vous venez de publier. La locution « bon marché » a-t-elle disparu du vocabulaire des journalistes de Radio France ? Si je veux prendre l’avion sans trop dépenser, je mets « vol bon marché » dans mon moteur de recherche ; « à bas coût » est une pitoyable traduction littérale de l’anglais. Moche, qui plus est. Est-il si difficile de parler français ?
Aujourd’hui, votre journaliste parle à la mère d’une victime/survivante de viol en disant : « une jeune fille qui s’est fait violer ». On ne « se fait » pas violer on « est violé par quelqu’un « , on est « victime/survivante de viol ». Merci de changer cette tournure de phrase qui invisibilise les coupables et reporte indirectement l’action sur les victimes. Tout comme la pédophilie – la préférence sexuelle pour des enfants, c’est un crime, alors merci d’appeler ainsi : pédocriminalité !
A la suite d’un sujet sur l’abondance de nouveaux adhérents au parti Les Républicains, la journaliste a énoncé que le responsable local de ce parti « refuse d’avouer quel candidat il soutient ». À ma connaissance, on « avoue » des erreurs, des fautes, des crimes, bref, forcément du négatif. Le reste du temps, on dit, on annonce, on confie, etc. Et toujours à ma connaissance, les journalistes n’ont de toute façon pas pour fonction de « faire avouer ». Sauf à se prendre pour des juges… Les fautes de sens sont devenues légions sur France Inter. Avec en tête de liste les médailles d’or olympiques traitées de « breloques ». N’auriez-vous pas de la formation permanente à destination des personnes s’exprimant à l’antenne qui ont visiblement appris dans leur jeunesse un Français plus qu’approximatif ?
Fidèle auditrice de France Info dont j’apprécie l’excellent niveau, je souhaite par ce message réagir à l’emploi récurrent sur l’antenne par vos journalistes du terme » abus sexuel « . En effet, le terme « abus sexuel » ne renvoie à aucune infraction pénale existante, les infractions qualifiant les faits recouverts par ces termes sont soit des agressions sexuelles, soit des viols (en cas de pénétration) soit éventuellement de la corruption de mineurs. En employant le mot « abus », on se réfère à l’usage excessif d’un droit ayant eu pour conséquence une atteinte aux droits d’autrui. Or il est très clair que jamais ni la loi, ni la coutume n’ont octroyé un droit ou une permission à un adulte d’avoir des relations sexuelles de quelque nature qu’elles soient avec un enfant. Il est donc très important d’employer les mots justes afin de ne pas entraîner de confusions dommageables pour tous et pour les victimes en particulier. La fort mal nommée ciAse ( A=Abus) a elle-même reconnue dans son rapport que ce terme n’était pas adéquat. Aussi, le terme général de violences sexuelles peut aisément et justement recouvrir l’ensemble des infractions sans avoir à recourir à une mauvaise traduction de l’anglais « to abuse ». Je vous remercie pour votre attention.
Quand les animateurs autres intervenants cesseront de dire : AuJORd’hui… Au lieu de auJourd’hui. De même : WeekÈNE… Au lieu de weekEND. Rien ne me heurte plus que d’entendre parler ces adultes avec une fainéantise de prononciation qui se veut à la mode. Merci de l’attention que vous porterez à mes deux réflexions.
Quand on parle du virus, il faut dire, le COVI et quand on parle de la maladie, la COVID. Certains persistent à dire le COVID au lieu de la COVID. Ils ne savent pas faire la distinction entre le virus lui-même et la maladie qu’il provoque. Si, en anglais, ‘disease’ n’a pas de genre, en français, maladie est du genre féminin. C’est ainsi dans les langues latines. Soucions-nous de la dérive illogique des déterminants. Apprenons l’analyse. La communication scientifique vers le public y gagnera.
Je vous ai entendu plusieurs fois prononcer un mot étrange dont j’ignore le sens : cotecher ou cotcher. Je connais les verbes encadrés, diriger, former, entraîner. Mais « cotecher » ou » cotcher » non je ne connais pas et mon dictionnaire non plus. Serait-ce trop vous demander que de vous exprimer dans un Français correct ?
Nous sommes aujourd’hui nombreux dans notre entourage (familial, amical, professionnel) à regretter l’utilisation sans retenue de mots et expressions en anglais. En fait, c’est infernal cette course à l’échalotte que vous jouez entre vous et souvent avec vos invités : nous en avons assez de cette suffisance médiocre qui abîme notre langue sans l’enrichir et qui éloigne des auditeurs de vos séquences d’informations surtout. Alors, svp, arrêtez de nous casser les oreilles avec… Ce matin par ex. Vos journalistes parlant de : ‘performers ». Entre vous, charabiatez autant que vous le voulez, mais respectez-nous en vous exprimant clairement et simplement en français. Pour les informations en anglais, nous vous suggérons d’écouter BBC 4, c’est vraiment très bon.
Je me suis à nouveau énervée lorsque j’ai entendu, pour la nième fois sur France Inter, la confusion que de nombreux journaliste font entre sigle et acronyme : un acronyme est un sigle qui forme un mot : SNCF est un sigle, UNESCO est acronyme. (mélange de consonnes et de voyelles qui permet de former un nom.).
Les mots que vous avez prononcés au cours de votre rubrique ne sont pas des acronymes, mais des sigles. Prononcer « acronyme » fait paraître intelligent, cultivé, croit-on. En fait, c’est l’inverse, ça fait prétentieux et ignare.
Notre langue a bien un -h aspiré ; ce serait donc bien de le prononcer dans « hase » (femelle du lièvre) au lieu de « ase », et Hollywood au lieu de « olliwood ». Autre exemple : ce hâbleur n’a pas pêché d’ablettes… Merci de le dire aussi à l’ensemble des intervenants. Avec un grand merci pour votre très bonne émission.
The Guardian, ne se prononce pas « gou-ar-di-an », mais « ga–di-un » avec la voyelle « a » prolongée par le « r ». (« Guardian » n’est pas de l’espagnol, mais de l’anglais, prononciation vérifiable dans tous les dictionnaires et sur Internet.). Beaucoup de journalistes dans les radios et à la télé ont fini par se corriger, mais ce n’est pas encore complètement gagné. Il serait déontologique pour tout journaliste ayant à prononcer un mot étranger ou même un nom sur les ondes qu’il en vérifiât la prononciation avant et ça éviterait de nous faire entendre aussi des « Miguel » prononcé « Mi-gou-el », car « gue » en espagnol se prononce « gueu » comme « guerra », « guérilla ».
Il me semble que l’on pourrait déjà commencer par parler des PROFESSEURS et non des « profs ». Lorsque le sujet concerne les policiers, les nomme-t-on « flics » ? Un minimum de respect de la part des médias en général contribuerait peut-être à redonner de cette profession une image plus valorisante…
Les mots ont un sens : l’appellation « prof » et non « professeur » témoigne, à mon avis, d’un manque de considération.
Je suis professeur, à la retraite depuis 2 ans. Je vous entends parler des « profs » et de… Considération. Quel méchant mot que ce mot de « prof » ; faut-il être enseignant dans une grande école, à l’université, mandarin en médecine pour être appelé professeur ? Et après, on s’étonne du mépris dans lequel certains nous tiennent ? Commencez par cela, vous les journalistes : appelez-nous parce que nous sommes : professeurs.
On entend de plus en plus de journalistes lors d’interviews dire : « on va y venir » ce qui coupe souvent l’invité dans sa démonstration ; souvent on, ne revient pas sur le même sujet d’ailleurs. Le propre d’un journaliste, n’est-il pas de relancer la discussion de creuser les thèmes abordés plutôt que de suivre un peu bêtement le schéma qu’il a prévu ça donne une impression de dirigisme mâtinée d’amateurisme qui ne grandit pas la profession déjà assez mal en point en ce qui concerne la déontologie.
Mon message concerne plutôt le non-usage de la langue française. Une fois encore, alors que la traduction était d’une simplicité étonnante, nous avons eu droit par l’un des interlocuteurs de l’émission « Pandémie la fin de la fête … », à l’expression « safe place » soit, dans le contexte « endroit protégé ou espace protégé. ». Si ce n’est pas une forme de » snobisme ou d’élitisme », c’est une méconnaissance du fait que la langue n’est pas seulement un moyen de communication (qui en l’occurrence aura échoué dans son objectif pour tous ceux qui ne parlent pas anglais) mais avant tout un fait de culture qui nous inscrit dans un monde qui bientôt sera indifférencié du « monde » anglo-saxon. France Culture, se devrait de traduire ces faux anglicismes tout à fait traduisibles.
Concernant la brève de pyro-mamie, la prononciation de Villerupt, est « villeru ».
Vos auditeurs gagneraient à vous entendre prononcer correctement les quelques mots d’anglais (surtout parmi les plus iconiques) que vous introduisez légitimement d’ailleurs dans vos chroniques sur les Etats-Unis. “Great” prononcé par vous “Grit” (à deux reprises) grates (en anglais dans le texte signifie m’érafle/me râpe) my ears. Sachez également qu’aucun présentateur de la BBC n’oserait prononcer le F— word à l’antenne étant donné son caractère ordurier et ce, quelles que soient les circonstances. Ni lui ne viendrait pas de surcroît à l’idée de prononcer à haute voix l’équivalent français dans une chronique sur la France (le mot est ordurier même quand il est exprimé dans une langue étrangère!!!). C’est tout le sujet de la polémique sur « Go Brandon » !