Vous oubliez de préciser que la vaccination des enfants reste une possibilité et non une obligation, car il ne s’agit en aucun cas d’une recommandation de l’HAS, pour les enfants de 5 à 11 ans sans pathologies à risque associées. Ce discours porte à confusion pour les parents, et va forcément dans le sens d’une incitation, ce qui est voulu bien sûr !

Clairement, à part les discothèques, ce sont surtout les enfants qui subissent le nouveau protocole. Dans la rue, les citoyens ne sont pas obligés de porter le masque, si on est seul dans son bureau au travail, on est tranquille, mais des enfants de 6 ans sont obligés de porter le masque de 8 h 30 à 16 h 30, impossible de jouer ou manger avec qui l’on veut, seulement ses camarades de classe… Aucune obligation au télétravail (juste forte incitation), pas de passe sanitaire dans les meetings politiques, pas de masque sur les plateaux tv (mais en radio oui), pas de retour de 1 cas = fermeture, car la garderie nationale ne pourrait plus garder les enfants ! Ce passage au niveau 3 pour les écoles vous paraît peut-être « léger » mais pas pour les enfants, et les adultes qui les encadrent. Merci d’être vigilants dans votre langage, non, ce n’est pas léger pour les enfants.

Que d’incohérences ! Expliquez-nous comment la décision de vacciner les enfants a été prise, est-ce une réflexion médicale ou une décision politique ? On ferme les boîtes de nuit, mais en revanche les meetings ont lieu sans sécurité sanitaire et la liste des rassemblements politiques et commerciaux est longue. Pas de rendez-vous possibles avant janvier voire février. Comme d’habitude, on a l’impression qu’on nous balade ? Assez de doses ? Assez de personnel ? Franchement, on n’en peut plus ! Avec en toile de fond la montée des extrêmes, la population française est désespérée et déséquilibrée et se raccroche aux thèses du petit bonhomme dangereux.

Quelle cohérence entre la pression mise sur les enfants et l’absence d’obligation pour les adultes ?

Je regrette que vous n’ayez pas posé à Mr. Attal les bonnes questions concernant la vaccination des enfants contre la covid19 et notamment l’absence d’études solides menées avec les plus petits. En temps normaux, on doit observer pendant dix ans les effets d’un nouveau médicament/vaccin sur les adultes avant de le généraliser à la population pédiatrique.

Pourquoi envisager la vaccination des enfants alors que ce ne sont pas eux qui encombrent les services de réanimation pour COVID ? Il faut d’abord exiger la vaccination des adultes avant de demander cela aux enfants !!

Je m’interroge sur le fait que les tests covid des enfants à l’école sont facultatifs (demande aux parents) et que le principe de précaution ne s’applique pas pour les enfants qui ne sont pas testés.
Comment s’étonner alors que le virus circule à l’école !

Nous avons décidé ma femme et moi de garder depuis hier nos deux petites filles. Nous considérons que nos enfants sont les victimes collatérales de cette situation sanitaire. Sous prétexte de maintenir un équilibre économique (et non social) en conservant les gens au travail, nous sacrifions nos enfants en prenant de gros risques en les maintenant à l’école. Le travail avant tout, la santé ensuite, on fera les comptes plus tard…