Gauche : se rassembler pour mieux régner ? Question posée au Téléphone sonne du 9 décembre.
« Anne Hidalgo vient de proposer une primaire de la gauche. La gauche peut-elle se rassembler derrière un candidat ? Surmonter les divisions, est-ce la solution ? » Des réactions d’auditeurs à lire ici :

Je suis plutôt de gauche mais quand je vois ce qu’elle est devenue je suis désabusé aussi. Je ne sais même pas pour qui voter au final mais un vote par défaut semble être la « solution » car aucun membre de la gauche n’inspire réellement confiance. In fine ce sera voter contre et pas voter pour…

Christiane Taubira est pour l’instant en tête de la primaire populaire, loin devant Yannick Jadot et M. Mélenchon, justement parce qu’elle n’est pas une candidate d’appareil.
Nous n’en pouvons plus des candidats d’appareils de gauche !
Merci pour vous émissions.

Sortons de la personnalisation du président. Je souhaiterais voir la gauche proposer un gouvernement et un programme commun plutôt que des primaires.
Déprimé de voir une gauche incapable de se mettre d’accord et qui pense pouvoir passer le premier tour.
Préférer camper sur ses positions et laisser la droite gouverner, quel dommage.

Je me demande pourquoi, à 12 ans, je m’inquiète autant pour mon avenir à cause de l’écologie, tous les jours en écoutant la radio, à cause de politiciens égoïstes qui veulent chacun gagner dans leur coin sans se soucier de l’intérêt général.

Il est franchement agaçant d’entendre les médias présenter une primaire de gauche comme une initiative d’Hidalgo et de Montebourg, comme une surprise improvisée, alors que la Primaire populaire s’organise depuis des mois en dehors des partis, soutenue par 240000 citoyens. Présenter une primaire comme une initiative d’un parti est le meilleur moyen de la faire échouer.

Le jour où un candidat neutre se présentera au nom de tous les gauches, démocratiquement, alors nous, électeurs de gauche, cesseront d’être les brebis sacrificielles de la présence de l’extrême droite. Nous sauvons la démocratie depuis toujours !!

La primaire de gauche est la primaire populaire lancée en ligne depuis des mois et qui vient de passer à une nouvelle étape début décembre avant sa primaire fin janvier. Merci à France Inter pour − enfin − en avoir parlé longuement ce midi au 13-14. Continuez comme ça.

Mon sentiment, le rassemblement de la gauche ne va pas se faire tout seul. Je ne suis pas militant, mais je pense qu’il faut que l’on aille dans nos partis, et nos syndicats. Il faut qu’on se regroupe avec ceux veulent faire le rassemblement.

J’ai l’impression que l’on ne fait pas avancer le débat en harcelant la gauche de « pourquoi ça ne prend pas ? Pourquoi ça ne marche pas ? » … c’est épuisant d’entendre ça et ça donne l’impression d’une manipulation à coup de sondages.
Personnellement j’ai simplement envie d’entendre leur projet et qu’on les questionne là-dessus et qu’on les fasse réagir sur l’actualité bien sûr … envie d’entendre des vrais débats passionnés, avec des idées longuement développées … Voilà.

Si la division à gauche demeure ce qu’elle est, avec ses obstinations et cette ignorance des gens de gauche non militants, il est probable que je m’abstiendrai chose que je n’ai jamais faite depuis que je suis en droit de voter (j’ai 66 ans). Il y a assez de grain à moudre sur des sujets communs. Et ne vivons-nous pas au travail, dans la famille, dans les associations en situation de compromis et d’acceptation de l’autre. Les leaders de gauche sont-ils trop machistes pour ne pouvoir savoir le faire ?

Sur les élections présidentielles à venir une remarque : même si le programme d’un parti peut être intéressant, cela ne veut pas dire que la personne qui se présente sous cette bannière soit apte à gérer le pays et qu’elle emportera les suffrages. Des élections présidentielles précédentes l’ont montré. Il serait temps de parler sur le fond des sujets qui concernent la réalité de l’éducation nationale, de la santé, de la répartition des richesses, de l’oubli du monde rural au profit des métropoles, et surtout d’arrêter de jouer sur la peur.