Le « franglais » : incoercible ? pour en parler, Bernard Cerquiglini dans Concordance des temps ce samedi 30 janvier au micro de Jean-Noël Jeanneney

M. Jeanneney, après l’écoute attentive et attendue de votre émission de ce 30 janvier, ci-joint une modeste contribution à votre proposition d’émettre une idée de vocable pour exprimer le podcast ou la ballado-diffusion : je suggère la « Post-écoute » qui me paraît simple et directe, bien que la « petite musique » du mot ne me satisfasse pas entièrement. Voilà, une petite idée en passant…… Merci pour votre excellente émission.

1- Samedi 30 janvier2021, B Cerquilini était l’invité de Concordance des temps. En fin d’émission, l’expression « cancel culture » a été discutée. Ce qui signifie culture de l’annulation, ou de la dénonciation, ou du bannissement, ou de la censure. Mais en utilisant l’expression américaine, on ne précise pas. C’est un flou inacceptable. Cela relève du snobisme, de l’obscurité, de la soumission à l’anglais ou de l’enfumage.
Utiliser le mot français oblige à préciser sa pensée. Et alors, la « cancel culture » devient beaucoup moins acceptable.
Je suggère que vos journalistes, vos animateurs de tranches horaires écoutent la fin de « Concordance des temps », reviennent au français et demandent à leurs invités qui emploient cette expression d’utiliser un équivalent français pour préciser leur pensée.

Monsieur Jeanneney, Merci pour votre très belle émission sur la langue française son enrichissement et sa préservation. À l’issu du programme je me suis posé quelques questions. Je me demandais sur quel continent on parlait le plus le français. Je n’en suis pas sûr mais j’ai l’impression que c’est l’Afrique. Quoiqu’il en soit ce continent abritent de nombreux utilisateurs de la langue française et je ne crois pas avoir entendu parler d’un apport de leur part à l’évolution de la langue française. Vous avez parlé de l’anglais, de l’allemand, de l’italien de l’arabe même mais pas du tout des populations africaines. Est-ce à dire qu’elles n’apportent rien à la langue française ou que leur apport est plutôt néfaste ? En tout cas merci pour vos émissions

Vos émissions, cher Jean-Noêl Jeanneney, sont un enchantement ! Un grand Merci pour les sujets de vos émissions, le choix des invités et vos talents personnels de culture et d’animation de ces délicieux entretiens !

Nouveau nom pour ballado-diffusion
M Jeanneney, très cher Jean-Noël, Pardonnez-moi cette familiarité, mais après toutes ces années à vous écouter, vous m’êtes devenu bien cher. Droit au but, et répondant à votre appel, voici ma proposition pour remplacer l’affreuse locution : « Libre-écoute » Ça m’est venu d’un coup en entendant l’envoi du podcast de Guillaume Erner, ce dimanche. Libre-écoute est court (3 syllabes), la sonorité est ronde et jolie, la prosodie efficace, il dit bien ce qu’il veut dire ! Prononcez-le à haute voix, et entendez comme il est gouleyant. Je ne vous en voudrai pas si vous ne le retenez pas, à condition que vous continuiez de nous régaler de vos émissions. bien à vous,

J’ai écouté l’émission de ce matin. J.N. Jeanneney et son invité proposaient aux Français de trouver un mot français pour remplacer podcast – et baladodiffusion, trop long. Mes enfants proposent : « récidio », “balado” (comme on dit texto) “baladel” (comme on dit couriel) “balaudio” .

Le franglais !
Votre dernière émission avec Bernard Cerquiglini était particulièrement émoustillante. A votre invitation de trouver un nom français pour « podcast », il m’est venu : postécoute… Qu’en pensez-vous ? En tous cas, merci pour la qualité de traitement de vos sujets.

PODCAST en français emission Le franglais
Votre appel à proposer une version française du mot « podcast » n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd (ou d’une sourde !). Je proposerais  » en libre écoute » qui me semble facile à comprendre, facile à utiliser et correspondre à la pratique quotidienne d’aujourd’hui. Pour le verbe « podcaster », on pourrait suggérer « utiliser en libre écoute », et ainsi nous aurions « s’abonner à une émission en libre écoute » etc… Je suis interprète de conférence depuis une bonne trentaine d’années et mon métier consiste justement le plus souvent à trouver ce que, mis dans la même situation, un francophone aurait dit en lieu et place de l’expression anglaise, italienne ou espagnole… utilisée. Penser uniquement en termes de traduction exacte conduit bien souvent sur une fausse route ! Votre émission m’a réjouie et je vous en remercie. Dites-moi ce que vous pensez de ma suggestion.

Cher Mr Jeanneney Pour podcast serait possible : ‘en post-écoute’, ‘en post-audio’, ‘en post-visio’ Merci infiniment de ces rendez-vous du samedi tellement joyeux, stimulants…

Challenge « Baladodiffusion »
Cher Monsieur Jeanneney, bonjour, J’ai suivi hier encore votre émission avec grand bonheur comme (presque) toujours. Je fais suite à votre appel – on dit « challenge » aujourd’hui en bon français – à proposer un remplaçant à l’affreux mot « Baladodiffusion ». Ben…tout simplement « Pododiffusion »..! Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures ?!? Il y a le « Podomètre » sur notre « smartphone » qui nous suit comme notre ombre et balance en fin de journée le verdict culpabilisant ou encourageant sur notre performance. « Podo » est d’une origine grecque légitime « Podòs » de radice indo-européenne « Ped » ou « Pod », le pied. Comme nous avions jusque-là la « Radiodiffusion », nous aurions aujourd’hui en sus la « Pododiffusion » tout simplement… Et puis « Pod-diff' » pour les intimes 😉 Bien à vous, César Mugerin Ingénieur en énergie renouvelable Conseiller Sr. en Technologie et Innovation à ENGIE

Je voudrais dire quelques mots sur le snobisme d’aujourd’hui qui consiste à truffer la langue de mots américains que j’appelle « 
Patates chaudes  » parce qu’on les sert tels quels – ( » le franglish  » et non le  » franglais  » – qui est trop français -) Il y a des mots qu’on peut bien franciser et qui enrichissent le langage d’aujourd’hui, comme par ex.  » booster  » dont je me sers volontiers parce que je le trouve percutant et pertinent mais je l’écris et le vois  » booster « . Et le tour est joué. Pourquoi garder les deux  » o  » ? L’émission m’a beaucoup intéressée et j’en remercie Jean Noël Jeanneney