Je souhaite revenir sur le débat des retraites
Je n’entends jamais ce type de proposition qui me parait pourtant une alternative citoyenne de paix sociale : On peut décider qu’au bout de x années d’annuités (par exemple 43 ans) chaque personne part avec trois fois le salaire minimum actualisé quel qu’ait été son salaire. Ceux gagnants moins (très nombreux) seraient ainsi heureux de cotiser toute leur vie. Ceux gagnants plus (moins nombreux) auraient la possibilité de préparer à titre personnel un complément de leur retraite en choisissant des placements pendant leur vie active.
Retraitée du privé, je suis choquée par l’ampleur donnée par les médias aux protestations des 30 % de salariés qui ignorent les difficultés des 70% autres…Certes, ils sont représentés puisque leur statut leur permet sans risque pour leur emploi et leur carrière d’être presque les seuls à être syndiqués. Je suis choquée car à 25/30/40 ans ils peuvent envisager une retraite plutôt confortable après une carrière assurée.
A 50 ans en revanche un salarié du privé (surtout s’il travaille dans une PME) ne peut pas tirer de plans sur la comète retraite. Aura-t-il encore un emploi ? A quel niveau de salaire : stable, en baisse… Quelle retraite ? Difficile d’être solidaire des salariés dont le futur est assuré. Vous n’en parlez pas.
J’ai 56 ans et je suis professeur des écoles depuis 1995 (soit 24 ans), après 6 ans de travail dans le privé. A l’heure actuelle, je suis payée 2158 euros par mois (et à l’échelon 10 – ce qui fait que cela ne va pas beaucoup évoluer… le changement d’échelon nécessitant 4 à 5 ans). Si l’état 23 % de mon salaire actuel.
Rappel les régimes spéciaux ne concernent que 30 % des actifs
70% ne peuvent espérer qu’au mieux que 60% de leurs salaires. Les spéciaux 76%. ET il faudrait les soutenir !!
Vous parlez uniquement des salariés du privé mais rien en ce qui concerne les fonctionnaires (des 3 fonctions publiques : Etat – Santé – territoriaux).
Je pense que nous sommes les grands perdants de cette réforme : cotisation sur les « primes » donc pertes de revenus immédiatement – sur la totalité de de carrière donc baisses des pensions de retraites compte tenu 1°du niveau de salaire 2°de l’absence de retraite complémentaire OBLIGATOIRE ! Pouvez-vous en parler et faire venir sur votre antenne des personnes pour en parler. merci
Puisqu’il y a moins de cotisants que d’ayants droits…Si on basculait le surcoût des régimes spéciaux sur les salaires, de manière à compenser les changements de régimes. Cela coûterait un peu cher au début, mais on glisserait l’autonomie. Concernant l’Age du départ en retraite, ne pourrait-on pas regarder par profession quelles est l’espérance de vie.
N’oubliez pas que le point des fonctionnaires est gelé depuis 2010, sans tenir compte de l’inflation… Il ne baisse pas, mais finalement si à euro constant. Ils feront évidemment la même chose.
Ras le bol d’entendre l’exemple de la pénibilité des cheminots. Il n’y a pas que les cheminots qui travaillent. Combien de personnes font des boulots beaucoup pénible et pas reconnu pour ça.
Je n’en peux plus, que faîtes-vous des travailleurs de l’ombre, ce qui ne peuvent pas être ds la rue. Femme de ménages par exemple.
Que répondre lorsqu’on dit à raison que le Problème des régimes spéciaux est aussi le résultat des politiques vis-à-vis des prestataires de service public à savoir la réduction des effectifs la fermeture des régimes. Les pouvoirs ou flics y a aient ils seulement penser voire est-ce une véritable stratégie ? D’avance merci
J’écoute on n’arrête pas l’éco. Beaucoup d’économistes sont favorables à la réforme et je n’entends que trois opposants dont 2 d’alter éco. Étonnant même pour moi qui suis un homme de gauche abonné à alter éco
Bonjour, rapide et simple sur une idée (complexe mais réalisable) qui pourrait faire son chemin et préserver notre système de retraite:
le pouvoir d’achat pour tout citoyen est plus nécessaire en début de carrière qu’en fin de carrière. sur ce principe:
créer des conventions collectives pour chaque profession garantissant l’égalité homme -femme dès le second échelon (lorsque le/la salarié/e est confirmé/e, rémunérer la carrière à l’inverse d’aujourd’hui afin d’être sur des revenus maximums entre 25 et 50 ans et progressivement diminuer son niveau de salaire (une fois installé, les enfants élevés, les études payées) jusqu’à 57 ans et terminer sur 5 ans de transmissions des compétences et des savoirs aux jeunes générations en tuilage représentant 20% du temps de travail d’un sénior. chaque actifs, quelques soit sa profession ou sa situation doit pouvoir partir à la retraite avec le smic. cette manière d’aborder la rémunération d’une carrière inversée garantira de la stabilité dans les emplois, le développement et le maintien de compétences, une plus forte cotisation pour les retraites basée sur le niveau des revenus, mais aussi un meilleur pouvoir d’achat et une relance inévitable de l’économie qui devra être verte, durable, contraire à obsolescence programmée. c’est ici trop court pour développer l’idée. de même que mes compétences sont limitées en la matière mais des économistes pourraient certainement faire une recherche dans ce sens car ce n’est pas un problème de moyens, ni de démographie, mais un problème de bonne gestion des richesses dont le monde n’a jamais disposées très cordialement.