J’écoute l’émission et je comprends la frustration du monde de la culture Même si les lieux de diffusion de la culture ne sont pas des clusters, toutefois ouvrir les sites culturels signifie plus de circulation des personnes et donc on peut comprendre les mesures restrictives. le problème est la circulation du virus
Lorsqu’on voyage en transports en commun avec des foules qui ne peuvent pas assurer la distanciation sociale et la façon hyper sécuritaire dont les lieux culturels avaient organisé leur accueil du public… on se dit qu’on marche vraiment sur la tête ! Est-ce que l’objectif est vraiment de protéger la santé des individus ? Il faut rouvrir au plus vite les théâtres, les musées, les cinémas etc.
J’écoute votre émission ce soir et je suis surprise qu’on considère le secteur culturel uniquement dans des lieux clos… Les arts de la rue et du cirque ont le pouvoir de réunir les publics à l’extérieur, secteurs qu’on oublie bien trop souvent… et qui sont mal considérés. Peut-être que les autres branches du spectacle vivant pourraient s’inspirer des saltimbanques de l’espace public ?
Je vous invite à lire le Monde d’aujourd’hui sur la situation COVID en Allemagne et en Suisse. En Allemagne, théâtres, musées, cinémas, salles de sports, resto et bars sont fermés depuis 6 semaines et personne ne « pleurniche », mercredi tous les commerces (hors alimentaires) seront contraints de fermer en pleine période de Noël ! En Suisse voisine, la situation est pire. Vous constaterez combien leur système fédéral est un facteur de dynamisme quand tout va bien et tant mieux mais devient un boulet quand une telle pandémie arrive.
Alors, à la lueur des situations américaines (à cause de Trump), allemandes et suisses, je trouve que les décisions du gouvernement français sont tout à fait pertinentes. Sachons accepter quelques sacrifices temporaires et sachez les faire comprendre à vos auditeurs. Pour info, mon père a passé 2 ans au service militaire puis 5 ans au Stalag, son frère ce fut pire. Quelle jeunesse ont-ils eue? Merci
Bonjour à toute l’équipe de France Info dont j’apprécie beaucoup les émissions. Je suis très choquée de ce que vient de dire le sociologue Jean Viard sur la culture. Quel mépris pour la province où la vie culturelle existe. Oui, il y a des cinémas d’art et d’essai, des théâtres, oui, on peut assister à de belles représentations, écouter des concerts, suivre des conférences, sans oublier les nombreux festivals. Oui, la vie culturelle nous manque, même en province. La télévision ne remplacera jamais une sortie culturelle, il suffit pour s’en convaincre de voir le bonheur d’un enfant que l’on emmène voir un film, c’est quand même bien mieux que de regarder un DVD à la maison ! Et je pense que les consignes sanitaires sont mieux respectées dans les salles de cinéma que dans les centres commerciaux ! Bonne journée à vous.
Bonjour, je n’ai pas ce jour de reproches à adresser à la rédaction. Je voulais souligner que proche du monde du spectacle, je suis pourtant épuisé par les jérémiades des artistes (Ch. Alévéque ce jour sur Info) qui réagissent comme s’ils étaient victimes de harcèlement. Personne ne prend de gaité de cœur des mesures de fermeture. Les stations de ski, les restaurants, les bars les musés…pas plus en France qu’ailleurs. Les artistes disposent d’un statut protecteur unique au monde (et qui pèse fort lourd sur les finances publiques). Les mesures d’accompagnement sont également très importantes. La crise sanitaire explique ces décisions pénibles dont nous sommes tous profondément peinés et gênés. Mais taper sur le gouvernement à longueur de journée en se victimisant est une position aussi idéologique qu’injuste. Le gouvernement prend des mesures pour assurer la protection des Français. De cela nous devons lui être reconnaissant et regarder la situation avec des yeux d’adulte !
Bonjour, lorsque France Inter évoque la fermeture des lieux culturels, j’ai l’impression d’entendre toujours les mêmes interviewés : les directeurs de grands théâtres nationaux. Exemple le 11 décembre dans le 13/14 avec Macha Makeïeff qui intervient longuement. Un bref instant, le journaliste prend l’appel d’un auditeur comédien qui raconte sa colère, son écœurement, le désespoir des petites compagnies qui n’en peuvent plus… Peu importe, il est coupé, et sans débattre de ce qu’il a dit, c’est Macha qui reprend le micro pour faire la pub de son théâtre national de Marseille. Quelques jours avant, c’était (une fois de plus) Jean-Michel Ribes directeur d’un grand théâtre parisien, qui témoignait en se lamentant sur le sort du Louvre. Serait-il possible que la rédaction soit un peu plus attentive aux difficultés des milliers de petites salles et compagnies en région, certainement bien plus touchées par la crise sanitaire, et leur donne davantage la parole ? merci pour vos émissions.
En réaction à votre émission ce soir 14/12/2020, je me pose la question suivante. Pourquoi aucune voix scientifique (entendre médicalement crédible) n’est médiatisée afin de relayer ce qui à été dit dans votre émission à savoir qu’il n’y a pas de cluster déclarer dans aucune salle de cinéma ou de théâtre sur le plan national voir même international ??? Cela m’apparaît aberrant. Vraisemblablement le « combat » du monde de la culture est légitime, pourquoi donc aucun appuie de lui est fourni ?
Bien que lecteur et amateur de cinéma je commence en avoir marre d’entendre vos animateurs plaindre en permanence le milieu de la culture, alors que des gens ont du mal à se nourrir et beaucoup d’autres personnes souffrent…mais bien sûr, ceux sont des gens de peu, il faudrait aussi voir comment la culture est traitée en Europe et notamment en Allemagne que vous citez si souvent en exemple. Je suis un très fidèle auditeur, mais parfois votre côté élitiste m’énerve !
Encore un soir avec les plaintes de comparaison avec les magasins, avec plein d’autres choses qui donne l’impression que les artistes sont devenus médecins : s’ils sont si bons médecins, ils n’ont qu’à résoudre la pandémie ! Un directeur de cinéma devient un génie sur une maladie inconnue il y a un an. Encore une fois l’argument idiot du fait qu’il n’y a pas de cluster dans une salle de cinéma : quand on a plus de 10000 cas par jour, on ne détecte plus de cluster.
Donc oui c’est très dur, je discute avec des amis restaurateurs qui dépriment, mais je n’oublie pas que les personnes mortes autour de moi et celles-ci ne retourneront pas au cinéma.
La situation actuelle est très difficile. Donc beaucoup de compassion pour les professionnels concernés. Mais si la culture est effectivement un bien essentiel tout au long de la vie, on peut se passer de spectacles pendant quelques semaines … on a tous des livres à lire à la maison, des émissions culturelles à regarder à la télé. Et puis, pour moi abonné à l’opéra, quant au moment des grèves de l’an dernier j’étais informé le jour même d’annulations de représentations, là je ressentais vraiment du mépris pour le spectateur.
Je suis allée au café-théâtre à Paris en Septembre. C’était affolant : nous avions tous nos masques mais nous étions collés serrés dans une petite salle.
Même chose au cinéma où personne ne vient vérifier si les spectateurs gardent leur masque ou non pendant le film.
C’est facile de dire : je mange du popcorn ou je bois une canette et je retire mon masque : je l’ai expérimenté.
Je ne comprends pas la logique concernant l’ouverture des lieux de culte et pas celles des salles de spectacles ou de cinéma. Quelle est la différence ?
Effectivement, le gouvernement fait des choix et choisit la consommation et le travail. Ce sont donc délibérément économiques au détriment de la culture.
Bonjour à toute l’équipe de France Inter, Je me permets de réagir aux propos souvent relayés, y compris sur vos ondes, de l’absence de tout danger dans les salles de cinéma (encore ce matin, Augustin Trapenard affirmait qu’il n’y avait aucun risque, que les spectateurs étaient sagement assis et masqués, etc.).
Je fréquente assidument les salles sombres, et j’ai pu constater jusqu’au second confinement à quel point les gestes barrières ne sont pas respectés par un certain nombre de spectateurs, et ce dans des petites salles où l’air ne circule pas (ce que le personnel du cinéma reconnait). Entre ceux et celles qui attendent que les lumières s’éteignent pour baisser leurs masques, ceux qui mangent du popcorn pendant 1h (et donc sans masque, etc.), etc. il ne s’agit pas d’un phénomène isolé. Et cela se produit à chaque séance. Lorsque j’en discute avec le personnel, ils me répondent que cela ne relève pas de leur travail de faire la police…
J’aime le cinéma et la culture en générale, musées, concerts et opéras me manquent. Mais c’est très frustrant de constater l’absence de sens civique.