Il me semble inopportun d’utiliser le mot « camarade » concernant les élèves homophobes et malveillants ayant harcelé le jeune Lucas qui s’est suicidé. Peut-être « élèves » serait-il plus neutre. Merci de corriger s’il vous plaît. Cela serait la moindre des choses il me semble.
J’ai entendu la journaliste qui présentait le journal parler – à propos du jeune Lucas qui s’est suicidé – de ses camarades qui étaient mis en examen pour incitation au suicide. “Camarade” ne me semble pas être approprié, mais bien plutôt “harceleur” ou “tortionnaire”.
Très fidèle auditeur de France Culture depuis plus de 25 ans et inconditionnel de la chaîne, (…), j’ai abandonné presque complètement l’écoute d’une émission que pourtant j’appréciais à cause de l’usage de la « langue inclusive » que le producteur fait régulièrement (« ..les écrivains / les écrivaines.. » les historiens / les historiennes ».. »les habitants / les habitantes » ) à croire que ces intervenants pourtant lettrés ne sauraient pas qu’en français, le Masculin est dans ces cas l’équivalent d’un Neutre, et non pas le signe d’une domination « genrée » comme l’on dit maintenant (quel affreux mot).
Ce matin dans une émission économique l’invité parle de “wishful thinking” comme on dit en bon français… La journaliste ne prend même pas la peine de traduire. “Vœux pieux” aurait été plus clair ! C’est peut-être de l’humour de la part de l’invité, mais ce n’est pas la première fois que ces expressions anglaises suivi de « comme on dit en bon français » sont formulées. Cet effet de mode est très irritant et n’aide pas à la compréhension.
Les travers de langage sont de plus en plus fréquents comme les mots :
Versus : utilisé trop souvent et parfois autrement que pour signifier contre ou par opposition
Totem : mot récemment à la mode mais pas toujours utilisé dans son vrai sens.
Les fois 4, fois 10 au lieu de multiplié par 4 ou augmenté de 10
Les « mais pas que » alors que « mais pas seulement » est plus élégant.
Les « y fo que yait » devenus maintenant la norme mais plus « il faut qu’il y ait » plus correct.
« Pour l’heure » et plus jamais pour l’instant
La problématique, remplaçant le mot problème, adjectif utilisé comme nom alors que c’est un ensemble de problèmes
Sans oublier les papa et maman tellement puérils et infantilisant en lieu et place de père et mère devenus sans doute trop vulgaires et pourtant tellement beaux et pour terminer l’utilisation fréquente des mots béquilles tels que : en fait, effectivement, du coup, voilà répétés plusieurs fois par phrase qui rendent un discours pénible à écouter
Ces corrections et bien d’autres permettraient à Radio France de se distinguer des autres radios.
J’entends tellement souvent dans les interviews : c’est quoi ? Au lieu de dire : “qu’est-ce » ou “De quoi s’agit-il » et autres locutions, j’entends : – L’important c’est quoi ? – Ce qu’il faut comprendre, c’est quoi ? – L’essentiel, c’est quoi ? Cette formulation, dans la bouche des adolescents, est déjà en soi malheureuse, mais de la part de journalistes ou de femmes ou d’hommes politiques, c’est tellement dommage. La langue doit évoluer, mais doit-elle le faire vers la laideur ou la paresse ?
Pouvez-vous transmettre à vos journalistes le fait que « Diesel » est le nom d’un « moteur à combustion interne, dans lequel l’allumage est obtenu par un fort taux de compression », absolument pas d’un carburant : le moteur diesel fonctionne avec un carburant qui est appelé « gazole ». Donc, lorsque l’on parle du prix du carburant, il est question de gazole, pas de diesel.
Par ailleurs, ce récent tic de langage qui pousse à prononcer la dernière lettre des mots et faire des liaisons mal-t-à-propos devient absolument insupportable : les journalistes et éditorialistes sont-ils obligés de singer ces tics usités par nos politiciens ?
Vous pouvez également rappeler qu’espèce est un nom féminin, même lorsqu’il s’agit de l’appliquer à un sujet masculin : une espèce d’individu, une espèce d’animal, …
Quant à l’application des déclinaisons « lequel, laquelle, … », celle-ci nous écorche régulièrement les oreilles : par exemple, on entend trop souvent « c’est la raison pour lequel… ».
Je précise que la radio du groupe Radio France que j’écoute le plus est France Culture : n’est-ce pas un comble que d’entendre notre langue ainsi maltraitée sur une radio qui se veut culturelle ? Cela dit, nous sommes heureux de profiter de vos émissions qui nous satisfont pleinement.
Une fois de plus France Inter stigmatise les personnes atteintes de schizophrénie. Dans une émission l’animateur a utilisé le terme schizophrène à n’importe quel propos. Cela suffit… La schizophrénie est une maladie, qui fait supporter d’immenses souffrances aux personnes qui en sont atteintes. Il est insupportable d’entendre ce terme banalisé de la sorte. France Inter est coutumier du fait. Il serait bon que cela cesse.
Trois petites remarques pour les journalistes, animateurs et Radio France :
En temps de grève, le message est (je réduis) « nous vous prions de nous en excuser ». Il me semble que la formule exacte est « nous vous prions de bien vouloir nous en excuser » ;
Gageure ne se prononce pas « gajeure » mais « gajure »
Le pluriel du substantif « bonhomme » est bonshommes qui se prononce « bonzommes ».
L’emploi d’anglicismes et de phrases entières en anglais est une barrière à la compréhension pour une grande partie de la population. De plus, l’emploi sporadique de l’anglais, souvent mal prononcé, ne vous donne pas l’air intelligent. Au contraire, il témoigne de votre incapacité à traduire en français des anglicismes, il témoigne parfois votre piètre compréhension de l’anglais. Faire l’effort de traduire, c’est chercher la bijection en les deux langues ce qui oblique à s’interroger sur le sens précis des mots et ainsi à comprendre des nuances qui font la richesse des deux langues.
Une petite précision quant à l’emploi de wagon à la place de voiture : un wagon est utilisé pour le transport de marchandises (du bétail par exemple). Une voiture sert à transporter des voyageurs. Source : dictionnaire Robert. Pendant la guerre, des milliers de gens ont été transportés dans des wagons, on connait la suite. Alors, soyons vigilants à notre vocabulaire et utilisons le mot juste où il convient.
Franceinfo nous révèle que les Américains s’émeuvent « après qu’un aéronef ait été détecté dans leur espace aérien ». Fatalitas ! On rappellera pour la millième fois qu’après la locution « après que », l’indicatif du verbe est prescrit et son subjonctif interdit. Il faut donc dire et écrire : « après qu’un aéronef A été ». Ce qui donnerait pareillement EUT (mais surtout pas eût!) en fonction de la concordance des temps, si la phrase principale était conjuguée au passé : les américains s’émouvaient, ou se sont émus, « après qu’un aéronef eut été détecté dans leur espace aérien ».
Auditeur fidèle de « France » Culture, je me désole de constater que, même à « France » Culture, le mot de « conteneur »‘ est ignoré et remplacé par l’anglais « container ». Merci de faire l’effort de respecter le français.
Très souvent soit le météorologue, soit le journaliste à ses côtés lors de l’annonce de la météo, parle de température chaude ou température froide. Ces adjectifs sont inappropriés pour qualifier la température : celle-ci peut être basse ou élevée mais en aucun cas froide ou chaude. Dirait-on d’un malade dont la température atteint 40° qu’il a une température malade ?
Je suis affolée de la manière dont notre langue est de plus en plus massacrée sur votre antenne. Entre les intervenants qui truffent leurs propos d’anglicismes de mauvais aloi (ah challenge par ci, challenge par-là …, ah digital par ci, digital par-là …), qui parlent de l’a.d.n. de leur métier, entreprise, etc. (seuls les êtres vivants ont un a.d.n.) et vos présentateurs qui ne savent plus poser une question correctement, je vois arriver à grands pas le jour où je devrai éteindre ma radio définitivement.
Pour mémoire, on dit : « Comment cette personne va-t-elle faire … ? » et non « Comment cette personne va faire … ? ». Cette façon de poser des questions se répand comme une traînée de poudre parmi vos « modérateurs » ; France Culture est pourtant supposée être une radio culturelle …
J’ai éteint ma radio, je ne sais pas quand je vais la rallumer.
Le premier ministre canadien est francophone de naissance, son nom en français est « Justin » et se prononce « Juste 1 » et non pas à l’anglaise « Justine », comme on l’entend sur vos ondes. Pouvez-vous le faire savoir à vos journalistes ? Merci !
J’ai mal à mon France Inter… Je sais bien qu’au regard de questions de fonds, cette question de forme qu’est la bonne prononciation pourrait sembler subalterne, mais néanmoins entendre ce matin répéter plus de dix fois Jane Austen prononcé « Austine » au lieu de « Austaine » fait mal sur une chaîne nationale… Et quelques minutes après arrivait l’inévitable (hélas) « kssi » (Jing Ping) au lieu de « si ». Bien d’autres exemples pourraient être trouvés et multipliés en réécoutant les matinales des jours passés. Je me souviens d’un événement qui se serait passé à Le Havre, et non au Havre, et m’afflige de ce qu’il n’y ait plus à France Inter ni semaine ni cheval, mais seulement des « smaines » et des « chval » (si je puis dire!)
Il me semble que ces problèmes d’écorchures des noms propres et de maltraitance des noms communs s’accroissent d’année en année sur la chaîne que j’écoute tous les matins – mais peut-être est-ce le fait de la croissance de mon âge ? Quoi qu’il en soit, cela m’attriste.
Il existe en français l’expression « raz de marée » qu’il serait préférable d’utiliser au lieu du mot japonais « tsunami ». C’est en utilisant et répétant des mots étrangers que nous perdons l’usage du français. France Culture doit être attentif à l’usage du français et soutien de sa promotion et sa perpétuation. Merci.
L’usage du franglais dans une émission du dimanche est insupportable. Le terme « gap » utilisé par la journaliste à toutes les sauces rendait l’émission inaudible. Il me semble qu’en français, il existe des mots pour remplacer « gap » notamment marche dans « mind the gap », année sabbatique dans « gap year » et dans cette émission, il suffisait de parler de franchir des échelons. Sur vos antennes vous vous gaussez de défendre l’exception culturelle française. Faites attention à la langue française que vous prétendez défendre.
Le problème n’est pas l’usage de la langue française (oh fatigue), c’est l’usage de la langue anglaise ! Il n’y a littéralement pas une expression en anglais qui est prononcée correctement sur TOUT Radio France, y compris France Culture. L’idée que ces mots et noms soient mal prononcés et écorchés par eux n’effleure manifestement pas les journalistes. Tout est faux : un « sweat » que l’on prononce « sweet” (personne ne comprend qu’il y a une différence, à l’évidence), la féministe Bell Hooks se prononce avec un « H » que l’on entend, mais non, on le prononce « belloucks » de manière répétitive dans une émission qui lui est consacrée sur France Culture. Idem pour le nom du réseau social LINKED IN, que l’on prononce « LING DING » sur France Culture, ou parfois « Ling-que-Dinge ». C’est à en avoir mal aux oreilles. Il me semblait que la mission fondamentale de Radio France et France Culture est d’éduquer le public, y compris sur la prononciation correcte de noms et mots étrangers. Dans cette mission, vous échouez lamentablement. La réputation des Français d’être nuls en langues étrangères est confirmée une fois de plus.
PS: Il faudrait aussi cesser de répéter sans réfléchir des termes vides de sens, comme le fameux « couple franco-allemand ». Ce terme n’a pas d’équivalent en allemand, parce que du point de vue allemand rien de tel n’existe. Je recommande la lecture de la presse allemande — en allemand (tâche impossible ?).
Nous avions déjà « La story de Chantons sous la pluie » sur France Musique, maintenant nous avons le « Book Club » sur France Culture, à quand « My Morning » par Guillaume Erner ? Il paraît que ça fait bien, je trouve que c’est médiocre, même ridicule. Heureusement le contenu est toujours de grande qualité.
En vieillissant, on – à savoir l’écolier antédiluvien comme moi à qui on apprenait sévèrement aussi que jungle devait se prononcer « jongle », c’est dire ! – s’aperçoit que les fautes de langage de sa jeunesse (un autre siècle, même un autre millénaire !) deviennent subrepticement la règle, par le seul fait d’être devenues regrettablement majoritaires. Exemple, ce désastreux « gangrèner », au lieu de gangrener. On permettra toutefois au conservateur gâteux que certainement je suis de rappeler aux journalistes de la radio France Info que dans dompter (ou dompteur), la lettre P ne devrait pas se prononcer (pas davantage que dans compter, prompteur ou l’adjectif féminin prompte). C’est ce que les linguistes appellent historiquement une lettre parasite, introduite par erreur au 14ème siècle dans le mot dompter. Lequel vient du latin domitare, sans aucune lettre P. J’espère donc ici que ma confiture intellectuelle ainsi étalée… aura « donté » tous les doutes !