Comment Vincent Glad peut-il justifier que le harcèlement dégradant ou misogyne soit justifiable par le fait que tout le monde faisait cela ?Quelqu’un qui a accès au média n’a-t-il pas une responsabilité éducative par les valeurs qu’il diffuse ?
Bravo pour votre émission que je suis très régulièrement avec toujours autant de plaisir. Ce matin, j’admire la journaliste qui arrive à garder son calme devant un « petit con » de très haut niveau, un champion, qui déroule sa diarrhée verbale sans aucune remise en cause de SA personne. Rien que son ton plein d’arrogance est insupportable. C’est hallucinant ! Merci de votre travail de qualité.
Je suis consternée. Tout rapporter à une question d’époque revient à excuser les viols et agressions sexuelles parce que « ça se faisait à l’époque ».
Merci de nous avoir donné l’occasion de constater que les petits cons restent des sales cons, et qu’ils n’apprennent rien de leurs erreurs…
Je vous propose de passer la chanson de Brassens « Quand on est con, on est con » !
Auto-absolution en direct au motif du changement des mentalités. Trop fort !! Merci Sonia pour cet exemple de la cour de récréation que visiblement l’intervenant, pauvre victime d’un système auquel il a fortement contribué, ne comprend pas… quelle tristesse. Bon courage…
Comme l’a dit l’animatrice de l’émission, il y a ceux qui cèdent à la prétendue mode du moment, et les autres. Cet homme dit des âneries. Il est juste une tête à claque, un petit con, sans aucune capacité d’exister en dehors du sens du vent. C’est un mouton idiot. Évidemment, c’est le cas de beaucoup d’autres. Ces gens sont nuisibles et sans valeur. Et puisqu’il s’agit de lui dans cette émission, on devrait lui offrir une machine à baffes. 4 aller-retour avant chaque repas, pour l’éternité.
Pourquoi perdez-vous votre temps à interroger un connard pareil… tellement d’autres sujets à traiter… il ne mérite pas une tribune, juste le tribunal.
Vincent Glad a répété ce terme « code » à l’envi, comme un mot-valise en guise d’excuse et de justification. Où est le sens critique du journaliste ? Où est le journaliste, d’ailleurs ? Courage, Sonia Devillers 🙂
Je trouve consternant cette interview ce matin ! Je suis allée voir les réactions sur Twitter et, sans accabler la journaliste, elles sont dans l’ensemble négatives. Je n’irai pas lire la production de cette personne, qui fait l’objet de l’actualité et de la venue dans votre studio radio. Pourquoi ne pas privilégier plutôt la controverse, dans un face à face scrupuleux avec des plaignantes ou des victimes assumées ? Vous donnez l’impression de vous complaire en lui donnant la parole unilatéralement, alors que votre intention, j’en suis sûre, se voulait blindée du point de vue déontologique. Vous êtes une pro, de surcroît femme : s’il vous plaît ne vous méprenez pas et choisissez mieux vos sujets avec vos équipes et vos contradicteurs ! J’ajoute que je suis une personne modérée, très férue des médias (j’avais lu les pages de Libé consacrées à la Ligue du Lol…) et je souhaite vraiment vous permettre de regagner en audience, grâce au regain de qualité et au respect de vos auditeurs/auditrices. Par principe, donnez-vous des limites et évitez le piège de la course à l’audience (ou du « sensationnalisme »), bref ne trahissons pas l’esprit de service public ! Ce journaliste n’en est pas un et vous vous êtes rabaissée à lui donner un tel gage de popularité. Qui n’a jamais essuyé des revers dans la sphère professionnelle, quelle qu’en soit la nature (harcèlement, éviction, intimidation, discrimination etc.) ne peut estimer à quel point cette pseudo défense d’un « pauvre type » se fait à ses dépens. Basta cosi ! Et vive la radio !
Je vous écoute, bien parfois, distrait souvent. J’aime. Comment s’autorise-t-on à prendre la parole ? C’est une question qui jusque dans mon cercle familial me taraude. Et le Monsieur de Twitter ce matin ne semble jamais s’être posé la question. Ligue du ‘lol’, Vincent ‘Glad’ : ma maîtrise faible de l’anglais m’orienterait vers l’humour, mais… Vous êtes autorisés à parler, votre hiérarchie, votre rédaction vous le permet, j’en suis heureux. La diffusion sur les réseaux a des limites légales mais pas ou peu morales et civiques. Lorsque l’on diffuse ‘à une liste’ cela ressemble déjà à une parution, il y a donc une responsabilité. Je comprends la difficulté de cet homme, mais il a visiblement des responsabilités et surtout une expérience.
J’aimerais l’entendre sur la responsabilité de sa liberté et avoir son point de vue fouillé sur la liberté d’humourgressif : le cadre, le risque que cela ‘sorte’ et remonte vers la ‘source’ influente de l’émetteur, son métier, sa fonction , son rôle et donc sa responsabilité…)
Après l’invitation de Vincent Glad sur le plateau de l’Instant M, et, avant cela, la publication de son article, veuillez trouver ci dessous le communiqué de Prenons la Une :
— Prenons la Une réagit au nouveau témoignage au sujet de la Ligue du Lol —
Suite à la publication par Vincent Glad d’un article sur l’affaire dite de la #liguedulol, mettant en cause à demi-mots notre association et certaines femmes journalistes, nous souhaitons rappeler les faits.
Prenons la Une a toujours demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire, seul moyen de faire la vérité sur cette histoire. Cette enquête se déroule en ce moment même, bien que les témoignages soient rendus difficile par les nombreuses suppressions de preuves. Prenons la Une n’a jamais été poursuivie en diffamation pour les propos de ses représentantes. L’association n’a jamais appelé au harcèlement en ligne des membres de ce groupe Facebook, ni aux licenciements par les directions des rédactions, mais à des « sanctions proportionnées ». Les prud’hommes jugeront si elles l’étaient.
Malgré une analyse intéressante du traitement médiatique de l’affaire, rappelant la nécessité de la vérification des sources, le respect du contradictoire et l’importance d’utiliser les bons termes juridiques, Vincent Glad ne cherche ici qu’à s’auto-réhabiliter. Interviewé ce matin sur France Inter, il est revenu sur ses excuses, provoquant un réel désarroi pour les victimes. Nous leur renouvelons notre soutien. Le cyberharcèlement n’était pas généralisé sur Twitter en 2010-2013, les références aux compétences professionnelles et à la dignité sexuelle des femmes ne sont pas des « blagues », et certaines personnes étaient bien visées nommément.
Nous attendons avec sérénité les résultats de l’enquête du parquet de Paris.
La mésaventure de ces jeunes tient plus généralement à cette génération sans recul qui, sous prétexte d’un abonnement 4G s’autorise à dispenser ses énervements réels ou supposés sur des réseaux anonymes. Rien n’interdit de se questionner sur un gamin qui, comme de nombreux autres de sa génération, a peut-être poussé un peu vite et un peu trop près d’un smartphone avant même d’avoir fréquenté assez de livres. Quand bien même, à l’instar de Zahia ou de Nabilla Benattia, il incarnerait quelque chose cela ne fait pas forcément de lui quelqu’un d’intelligent, de cultivé, raisonné, apte à avoir une distance entre un mot et ses conséquences. Cela fait simplement de lui un « twittos », fils d’une génération nourrie au zapping et dont la première ambition est d’avoir un abonnement SFR ou Orange, avant même d’avoir celui de la bibliothèque. Bref, pour moi, ce gamin avant même d’être le bouc émissaire d’une nébuleuse facho, est d’abord un imbécile.On est dans la sphère publique et nul ne sait mesurer l’effet métastasique d’un appel à haïr tel ou tel, même si c’est « par jeu ». On ne saurait non plus s’interdire de réfléchir, ou lui demander de réfléchir, s’il a pensé une seule seconde dans quel cerveau pouvaient tomber ses tweets ? Comment ont rampé ses injonctions puantes dans l’entendement de personnes aussi intellectuellement démunies que lui ? Y a-t-il réfléchi une seule seconde ? Non, bien sûr. Il s’amusait, il vient de le dire il était « dans l’époque ». « D’jeun », quoi. Mais crétin, est-ce qu’il se pose la question ?
Comme tous les agresseurs et harceleurs, il se présente comme la victime. Je rêve…