Je suis un fidèle auditeur de France Inter depuis plus de quatre décennies et écoute nombre de vos émissions. Je voudrais réagir à la manière dont votre journaliste introduit systématiquement les informations avec la formule « Ce que vous devez retenir de l’actualité ». Déjà, l’injonction n’est pas franchement bienvenue. Ensuite, il serait plus juste d’indiquer que l’actualité présentée est le choix de la station, et il me paraît assez présomptueux de penser que cela représente la quintessence de ce qui s’est passé dans le monde et mérite notre attention. Le monde est riche d’évènements tout aussi intéressants que ceux que vous avez choisis de présenter. C’est assez agaçant… mais ça passe vite et le reste de l’émission est fort intéressant, alors je reste à l’écoute.
Dire systématiquement pour introduire un journal « Ce que vous devez retenir de l’actualité aujourd’hui » est tout bonnement horripilant !!
Non, nous, auditeurs, ne « devons » certainement pas retenir ce que le ou la journaliste aura bien voulu estimer que nous « devrions » retenir. Les mots ont un sens, ce n’est pas à des journalistes que je vais l’apprendre. Alors oui, nous « pouvons » retenir certains éléments de l’actualité, mais ne le « devons » certainement pas. Les journalistes ont déjà, par définition, un pouvoir très important en sélectionnant l’information qu’ils relayent et qu’ils ne relayent pas : c’est un pouvoir déjà très important, à cela n’ajoutons pas une consigne qui nous réduits encore à des écoutants passifs. Nous ne sommes pas des « temps de cerveaux disponibles », nous sommes des cerveaux pensants, et c’est donc à nous qu’il revient d’estimer ce que, parmi les informations déjà triées sur le volet qui nous sont données à de connaître, nous estimons valoir la peine de retenir et de ne pas retenir.
« Ce que vous devez retenir”… “ce qu’il faut penser », je ne supporte plus ces expressions toutes faites, qui n’ont aucun sens et nous prennent pour des incapables de penser par nous-mêmes. Un peu d’humilité, aussi, et moins de personnalisation dans la présentation de l’information. Le journaliste gagnerait à s’effacer derrière l’info qu’il donne plutôt que de marquer son style et ses formules. Merci.
Tous les jours vous me blessez quand vous me dites « Ce que vous devez retenir de l’actualité ce soir ». En avez-vous conscience ? De toute façon l’éditorial est un choix, et d’ailleurs vous le rappelez-vous même quand vous dites que l’actualité est vaste. Déjà je m’en veux tellement de ne pas comprendre couramment l’anglais et l’allemand pour m’informer de façon plus autonome, et vous, vous m’enfoncez un peu plus chaque jour en me rappelant ma dépendance. Ainsi donc, ne pourriez-vous pas ménager vos auditeurs, et humblement nous dire plutôt « Ce que nous avons retenu pour vous ce soir », ne serait-ce pas plus juste, plus respectueux de notre libre arbitre, moins… « Big Brother ». Démarquez-vous donc de vos concurrents, changez cette expression qui heurtent tant d’auditeurs, tous les jours. Bien respectueusement.
Un journal de ce matin débute par « Ce qu’il faut retenir… » en pointant bien sûr l’incendie de la centrale nucléaire en Ukraine et en précisant, juste, après qu’aucune fuite radioactive n’est détectée. Preuve que l’info spectacle, l’info catastrophe l’emporte sur le reste, même quand un peuple souffre et qu’il y a un risque nucléaire en Europe et peut-être ailleurs. Il faudrait des professionnels de l’information qui sachent faire preuve de retenue et apporter aux auditeurs de Franceinfo ce qui est utile et non ce qui augmente inutilement les peurs déjà présentes.
Cher journaliste de Franceinfo, vous dites : “ Ce qu’il FAUT retenir”. Je ne suis pas sûr d’y arriver. Du coup je suis un peu terrorisé . Qu’est ce que je risque ?
Quand j’entends : “Voilà ce que vous devez retenir de l’actualité”, je suis très mal à l’aise et cela heurte ma sensibilité. Je n’attends pas des journalistes qu’ils me disent ce que je dois retenir, je n’ai pas à recevoir d’injonction. J’attends, surtout de France Inter, qu’elle me propose une lecture de l’actualité, à partir de laquelle je tenterai de me faire mon opinion. Cela peut paraître un détail, mais s’il-vous-plaît, pourriez-vous modifier cela ? Merci pour vos émissions très intéressantes.
S’il vous plait, voudriez-vous cesser de présenter les informations avec la phrase « Voici ce qu’il faut retenir ». Je pense que nous sommes assez grands pour savoir ce que nous devons retenir. Dites « voici ce que nous avons retenu », « voici ce que nous vous proposons », … enfin tout ce que vous voulez, tant que cela ne nous conduit pas à considérer que seule vous savez ce qui est important.
Chaque soir en écoutant votre journal l’introduction me fait grincer des dents, presque me donne envie d’éteindre : « Voici ce que vous devez retenir de l’actualité » dites-vous … Devez ? comment ça DEVEZ ? Voici ce que VOUS avez retenu de l’actualité et que vous souhaitez partager, ce qui vous semble pertinent. Il y a déjà tellement de biais et injonctions à penser dans les informations, même lorsqu’on est de bonne foi. Je sais votre attachement aux mots, s’il vous plait ne nous dites pas ce que nous devons retenir, proposez.
Une chose me gêne vraiment dans l’introduction du bulletin info : « Voilà ce que vous devez retenir…. ».
Il faudrait mieux dire: « voilà ce que la rédaction a retenu pour vous…. ». Cela me paraitrait plus cohérent. Merci de votre attention. Un fidèle auditeur.
J’écoute quotidiennement France Inter et notamment les différents journaux. J’apprécie mais… Je suis toujours choqué par la formule d’introduction d’un des journaux : » Voilà ce que vous devez retenir de cette journée ». Je trouve cette injonction totalement inadaptée, cela voudrait dire que tous les sujets que vous n’avez pas choisis ou pas le temps d’aborder en 1/4 h ne sont pas intéressants or je pense que même vous admettez que plein de sujets non abordés dans vos différents journaux ont un intérêt majeur. Il serait beaucoup plus juste de présenter le journal en disant » voilà ce que nous avons retenu de cette journée » car le choix de vos sujets illustre votre ligne éditoriale. Ce détail me semble très important !