Une question aux journalistes de France Inter : croyez-vous que les civils de Gaza ne partagent pas l’idéologie du Hamas ? Ne croyez-vous pas que les civils de Gaza ne souhaitent pas la destruction d’Israël et l’assassinat de tous les Juifs ? Pouvez-vous poser la question aux correspondants sur place, ou à vos spécialistes ou éditorialistes… Qu’en pensez-vous ?

Je vous adresse toutes mes félicitations pour le reportage sur les blessés de Gaza diffusé pendant le journal du 1er décembre à 8h sur France Inter. Il équilibre le volume important d’informations fournies par Israël.

Bravo pour votre émission de ce matin lundi 4 décembre sur France Culture. Enfin un moment de qualité radiophonique! Lorsque deux personnes intelligentes se rencontrent le dialogue s’instaure et le débat est de bonne facture. Elles ne sont sûrement pas d’accord mais elles se comprennent.
L’attitude de Charles Enderlin a été de mon point de vue remarquable. Elle m’a fait penser à celle de Rony Brauman qui, sur les médias, reste tourné vers les vies et décrit les conséquences de ce conflit sur les populations des 2 belligérants . Je pense aussi à Jacques Attali qui essaie de rester « lucide » dans cette ambiance hystérique.
Continuez à nous éclairer. Merci

Ce matin j’ai ouvert comme d’habitude la notification France Inter sur un article à la Une : sujet Israël, mais cette fois lié au Liban. L’article est à mon avis totalement inutile du point vue information (une enquête en cours dont nous ne savons donc pas l’issue) mais très utile pour semer encore plus de haine et peut être violence. L’article nous parle des bombes israéliennes mais ne mentionne pas du tout que les Israéliens sont bombardés quotidiennement par le Hezbollah (et que donc ils se défendent et pas, comme l’article donne à penser, ils attaquent) ; puis l’enquête sème le doute qui va s’installer comme vérité au même titre de la fameuse boulette de l’hôpital à Gaza. Ma question est : à quoi ça sert ? À quoi bon mettre de l’huile sur le feu avec un article “à la Une” qui n’a aucun intérêt journalistique ? Vous n’en avez pas marre vous d’être complices de l’atmosphère de haine et violence ? Pourquoi ne relayez-vous pas les histoires, qui pourtant existent et sont nombreuses, de cohabitation et entraide entre ces deux peuples, le juif et le musulman ? Nous les lecteurs et auditeurs sommes à bout.

Face au drame du peuple palestinien et à l’inefficacité de la politique internationale à faire cesser ses souffrances, nous avons pu écouter lors des informations de ce lundi 04 décembre au journal du matin sur France Culture les propos très pertinents des deux invités dont ceux profondément humains de l’écrivaine Dominique Eddé que je remercie. Puisse votre voix être entendue Madame par le plus grand nombre.

J’ai entendu sur Franceinfo samedi matin à 7h45 le Vice-Président de Médecins du Monde parler du carnage fait par Israël en réponse disproportionnée à ce qui s’est passé le 7 octobre dernier. Or ce n’est pas une réponse à ce jour-là, mais au paroxysme désespéré à ce qui est arrivé après des années d’attaques du Hamas. Le 7 octobre n’étant que le point d’orgue de celles-ci. Je suis âgée de 87 ans, et je pensais que nous ne verrions “plus jamais ça”. Je m’aperçois avec horreur qu’il existe pire que les nazis, ceux-ci, sauf quelques Mengele, ayant parfois un reste d’humanité, ce que n’ont pas ceux du Hamas. Éventrer après avoir violé des femmes devant leurs enfants, obliger des enfants otages à regarder des images terrifiantes, etc. Même les nazis n’avaient pas atteint ce degré de bassesse. Et j’entends condamner Israël, une fois encore ! Ma foi, j’en viens à espérer qu’ils iront vraiment jusqu’au bout, car pourquoi craindraient‑ils une énième condamnation ? Et les Médecins du Monde se précipitent lors de massacre de civils en Israël ? Voilà ce que je voulais vous dire ce matin, qui m’a révoltée, moi qui suis Française et non Israélienne.

Fidèle auditeur de France Inter, mais mon interrogation pourrait s’adresser à tous les médias, je suis juste surpris par le choix des mots désignant les otages « français » du Hamas. S’agit-il de Français ou de Franco-Israéliens ? Dans la mesure où la plupart d’entre eux ne semblent s’exprimer qu’en anglais, je m’interroge sur le fait de les désigner presqu’exclusivement comme « Français ».
En même temps (comme dirait…), un Français originaire d’Afrique du Nord, non francophone vivant en France sera rarement désigné comme « Français », mais plutôt comme étant franco-marocain, français d’origine algérienne, voire franco-arabe ou franco-musulman (pas sur France Inter). Deux poids, deux mesures ?

Ce matin dans le 6/9 sur France Inter votre invité Florian Louis a essayé d’élaborer un avis à la demande faite par Ali Baddou citant Pierre Hassner à propos de la revanche des passions dans les relations internationales. Il a répondu : « il ne faut pas chercher la rationalité des conflits. La question palestinienne est l’illustration de ces passions. En Palestine il n’y a rien. Il n’y a pas de pétrole mais il y a des symboles. Et le symbole ce sont les religions. Et c’est pourquoi on s’entre-tue depuis si longtemps ici. On est plus dans le passionnel que dans le rationnel ».
Les 15 000 palestiniens morts sous les bombes de Tsahal et les 1 200 personnes tuées par le Hamas en Israël seraient donc le produit de questions symboliques et religieuses. Lesquelles ? On n’en saura pas davantage. Ces propos évacuent l’histoire et les enjeux politiques. Pire, ils déresponsabilisent les auteurs de crime au moment où la CPI est saisie pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et que l’on débat partout dans le monde des possibilités de génocide en train de se produire en Palestine.
La responsabilité de France Inter est d’éviter de tendre ses micros à des historiens incompétents mais plutôt de faire intervenir des vrais spécialistes du Proche Orient, d’Israël, de la Palestine et du monde arabe. Il y en a tant France.

A l’écoute de France Info en fin d’après-midi, le 2 décembre, à l’occasion d’une discussion sur le Proche – Orient, j’ai eu la surprise d’entendre la voix du journaliste Alberto Toscano. Certes, il m’est arrivé de l’entendre sur France Culture dans l’émission l’Esprit public, où il intervenait autrefois judicieusement sur la question italienne dont il est spécialiste.
Cependant, comment peut-on l’inviter pour disserter sur le Proche-Orient dont il n’est en aucun cas spécialiste, se contentant de relayer la propagande du gouvernement Netanyahu ? Ne vous est-il pas possible de faire intervenir par exemple une remarquable journaliste envoyée de Radio France à Ramallah, Alice Froussard ? Elle est la seule parmi les journalistes de Radio France à avoir une approche informée et impartiale sur la question.
Comment se fait-il que la radio publique ne soit pas en mesure d’avoir une véritable information sur le Proche-Orient au lieu d’avoir des plaidoyers de la propagande nauséabonde de l’extrême droite israélienne ?

Alors que votre matinale sur France Culture annonçait une émission sur otages et prisonniers dans le conflit israélo-palestinien, la déception a été grande.
Certes, les deux spécialistes des otages ont donné quelques informations intéressantes, comme le fait que les prisonniers palestiniens s’apparentent à des otages, rien n’a été dit sur le système mis en place par les Israéliens, avec 1 millions de prisonniers cumulés dans leurs geôles dont 3 500 depuis le 7 octobre dernier, pour détruire les Palestiniens, les réduire, les humilier.
On attend toujours une analyse de ce système, lié à l’occupation de territoires spoliés et à leur colonisation.
Par ailleurs, l’intervention de Simone Rodan-Benzaquen, invitée de 2è partie de l’émission a été particulièrement étrange. Comment se fait-il qu’elle vienne faire un plaidoyer pour les otages français alors que sa seule compétence est d’être employée par l’AJC (American Jewish Committee), fondation américaine, dont elle dirige la section européenne. Est-ce votre rôle de faire intervenir des lobbyistes américaines pour expliciter la situation au Proche-Orient et ses relations avec la politique française ? On ne peut que regretter ce dévoiement du service public sur Radio France.

Mon coup de gueule quotidien : pourquoi une telle complaisance avec le Hamas et les Palestiniens sur Franceinfo ? Alors que vous ne dites pas le moindre mot sur la situation en Érythrée, Libye, Soudan, Afghanistan, Iran, Irak, Algérie… La réponse est malheureusement évidente.

Le libanais Ziad Majeb étant l’invité de Franceinfo lundi soir pour parler du conflit du Proche Orient, peut-on considérer que les commentaires soient vraiment d’une grande objectivité ? Sauf erreur
pas un mot n’a été dit sur les tirs de roquettes venus de Gaza et du….Liban… Liban qui maintient de force les refugiés palestiniens dans des camps et les empêchent de s’intégrer dans la société du
Liban… Pour avoir un regard plus objectif ou mieux équilibré pourquoi de ne pas avoir « aussi » invité une personne plus neutre ?

J’ai entendu dans un journal de France Culture cette annonce à propos de la guerre au Proche Orient  » 17600 morts de part et d’autre ». Cette formule me dérange. Suis-je la seule à réagir ?