Quelle différence de traitement de votre part entre la mort de Nahel et celle de Thomas ! Que d’informations tues dans le second cas (prénoms des agresseurs, paroles racistes prononcées). Où sont le sérieux et l’impartialité dont vous vous réclamez ?

Je suis scandalisé et écœuré par l’usage des termes de « rixe », de « bagarre de fin de soirée » et de tous ces termes qui falsifient la réalité pour nommer ce qui s’est passé à Crépol dans la nuit du 18 au 19 novembre. Des journalistes du Dauphiné Libéré et du Parisien, des journalistes indépendants ont fait leur boulot dès les débuts : ils sont allés sur place et ont interrogé les témoins. Tous les témoignages recueillis convergent vers la même lecture des évènements. La réalité, même déplaisante, doit être nommée telle qu’elle est. En utilisant des termes à ce point inexact, euphémisant à outrance, vous mentez si effrontément que vous générez chez les auditeurs un sentiment de perte totale de confiance. Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde, répètent à l’envie les belles âmes du service public. En répétant ces termes mensongers, vous ne faites pas reculez les extrêmes, vous leur donnez de solides arguments.

J’ai été scandalisé par la minimisation du massacre de Crépol par Franceinfo, qui a osé présenter cette descente raciste comme une simple « rixe ». Il sévit sur les radios nationalisées une langue de bois « woke » qui m’est devenue insupportable.
J’ai été électeur PS de 1974 à 2016, devenu électeur de centre-gauche.
Depuis quelques années, j’évite Radio-France, devenue trop « pravdesque » sauf 10 mn de Franceinfo le matin et quelques émissions scientifiques de France Culture.

Pourquoi sur les antennes du service public nous parle-t-on de l’ultra droite et de l’extrême droite sans jamais parler de l’ultra gauche et de l’extrême gauche ?
A ce titre, le RN est-il d’extrême droite ? Oui. D’après les radios nommées. Et LFI d’extrême gauche ? Non, d’après les mêmes radios.

Je suis un auditeur des premiers jours de Franceinfo et je constate une dérive régulière à gauche de certains journalistes – dernier exemple qui me scandalise : la chronique sur les faits divers et la comparaison entre la mort de Nahel et celle de Thomas – Quelle honte de considérer que l’un est un fait politique qui mérite une minute de silence et l’autre n’est qu’une exploitation de l’extrême droite – j’exprime par la présente mon fort mécontentement que mes impôts servent à payer de telles informations.

Suite au drame de Crépol je suis scandalisé par le parti pris qui vire à la désinformation sur un sujet grave. Une de vos chroniqueuses se scandalise que Radio Classique serait orientée ; parce que Radio France n’est pas orientée sans doute ? Le tout aux frais du contribuable.
Non seulement ce drame est minimisé, vous en faites une simple bagarre qui aurait dégénéré, mais surtout vous omettez de dire que selon des témoins, cités par le Dauphiné Libéré, les agresseurs auraient proféré des propose anti-Blancs, certes l’enquête doit se poursuivre mais il ne s’agit pas d’un simple fait divers. Si cela avait été l’inverse, Thomas tuant Chaïd en disant « on est là pour tuer des Arabes », on aurait eu droit à une édition spéciale, mais là silence radio ; évidement ça ne rentre pas dans le schéma binaire des méchants Blancs et des victimes racisées. Par contre vous nous informez du moindre tag sur une mosquée. Votre rôle est de nous informer, pas de faire le tri parce que telle info ne va pas dans votre sens ou pourrait être interprétée de telle manière par les auditeurs ; ceux-ci sont assez grands pour réfléchir.
Depuis une semaine le problème serait l’ultra droite, l’auditeur qui n’écoute que Radio France ne doit d’ailleurs rien comprendre à cette « récupération » vu que vous cachez la moitié des faits ; certes je désapprouve la venue de ces extrémistes dans le quartier sensible d’où viennent les suspects, mais aux dernières nouvelles ce n’est pas l’ultra droite qui a tué Thomas, qui a tué un homme à Dijon ou qui tue les ados marseillais, vous avez un sens bizarre des priorités, c’est comme si pendant la pandémie de Covid l’urgence avait été de lutter contre les effets secondaires du paracétamol !

Je suis un auditeur régulier de votre station, où je compte (comptais !) avoir des informations non biaisées. Mais l’affaire de Crépol a été la goutte d’eau qui a fait déborder un vase déjà bien plein. La honteuse chronique sur les chansons de bal, par exemple, poussant à faire passer un meurtre possiblement raciste et prémédité (l’usage de lames de 20 cm !) pour une banale  » baston façon Renaud « , le déni constant sur les prénoms des mis en cause, bref tout ce déni de la réalité est le signe d’une orientation politiquement à gauche (très !). Que des radios ou des chaînes d’infos privées le soient ne me dérangerait pas, mais que mes impôts servent à payer des propagandistes le fait (sans parler des interventions plus que douteuses des  » humoristes  » qui sévissent sur votre radio sœur). Si je continue parfois à vous écouter, c’est avec le bémol attention, info possiblement orientée.

Je suis surpris et déçu par le terme « rixe » entendu à de maintes reprises pour qualifier l’attaque sauvage à la sortie d’un bal par un groupe venu de l’extérieur, qui a abouti à la mort du jeune Thomas. Rixe est un synonyme de « bagarre » alors que l’attaque avait tout d’une expédition visant à blesser, voire à tuer, les armes utilisées en témoignent. Pourquoi ne pas nommer les choses ? Pourquoi euphémiser ? Vous donnez ainsi une fausse idée du phénomène qui a eu lieu, sans distinguer entre victimes et agresseurs.

Fidèle auditrice de Radio France, je suis vraiment atterrée par le traitement de l’information dans le cas de la mort tragique du jeune Thomas à Crépol, un village à quelques kilomètres de chez moi. D’abord la façon dont les journalistes ou chroniqueurs ont présenté les faits en réduisant cet acte criminel à « une rixe » entre jeunes, ensuite la défense des mis en cause et la suspicion jetée sur les camarades de Thomas et témoins de l’attaque meurtrière. Enfin, la surenchère sur les « expéditions punitives » de « l’ultra droite » à Romans sur Isère, dont le seul bilan a été le passage à tabac d’un élément même de ce groupe qui s’est introduit dans le quartier de la Monnaie et qui a failli être brûlé vif par les jeunes du quartier. Je vis non loin de Romans, le quartier de la Monnaie, comme partout en France est gangréné par le trafic de drogue, cela fait longtemps que c’est une zone de non droit où fusillades, violences, racket et deals se déroulent en plein jour. Les pompiers se font caillasser dans ces quartiers, la police évite d’y aller. Une des choses les plus choquantes a été la programmation musicale des « chansons de bagarre » sur France Info. Ce n’est pas un travail d’information qui s’opère sur la radio publique mais une forme de manipulation de l’information qui travestit le réel pour l’orienter selon l’idéologie de la ligne éditoriale. Or cela se fait avec nos impôts et l’argent public. La bien-pensance molle qui évite de voir ce qui dérange pour se planquer du côté du politiquement correct ne vous fait pas honneur, mais également il engage votre responsabilité de radio de service public car cela attise la colère au lieu de permettre de nommer donc de comprendre et d’intégrer une succession d’actes de violence gratuite qui ne relèvent plus du fait divers mais du fait de société.
Dans le même ordre d’idée, l’auteur de l’attentat de Bir Hakeim, dont le nom a tout de suite été diffusé à l’inverse des assassins de Crépol, ne s’appellerait pas Armand mais Iman Rajahpour-Miyandoah selon le journal officiel. Ce manque de rigueur finit par semer trouble et confusion.