C’est une petite chose, mais qui console des horreurs linguistiques qu’on entend à longueur d’antenne. Merci, donc à Salhia Brakhlia, qui présente “Les Informés” en nous disant : « On va commencer par… ». Commencer par, construction en péril depuis qu’on entend à longueur d’émission l’anglicisme « commencer avec ». Quel plaisir de voir que certains de vos journalistes savent vraiment parler français !
Votre journaliste a fait une erreur lourde de sens : il a parlé de “la journée des violences faites aux femmes”, il faut dire “la journée contre les violences faites aux femmes”. Merci de lui dire qu’il est important de nommer précisément les choses, et en la matière je crains cette erreur me choque vraiment de la part d’un journaliste de la première radio de France !
Entendu sur votre antenne « …l’un des tout premiers réseaux social… »
« Social » s’accorde avec réseaux qui se trouve être au pluriel.
Type de faute de plus en plus fréquent, hélas surtout de la part de gens dont c’est le métier de parler.
« Impacter » n’est pas un verbe. Il est employé à tout bout de champ et ça fait saigner les oreilles.
Pourquoi ces anglicismes dans cette émission qui ouvrent superbement ses portes aux associations, initiatives écologique, culturelles… ?
»Burn out » fait mal aux oreilles françaises !
Il s’agit, en français correct et compréhensible, de surmenage, d’épuisement…
C’est un syndrome d’épuisement professionnel caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, générée par des sentiments d’impuissance et de désespoir.
Je spoile, tu spoiles, il ou elle spoile, nous spoilons, etc…
Il n’est plus possible d’entendre ce terme alors que le verbe dévoiler, divulguer, gâcher (merci de ne pas utiliser l’inutile chevauchement « divulgacher »)
Merci beaucoup de relayer cette remarque.
J’écoute France Inter depuis 1975. Je suis né à l’étranger et dois beaucoup mon apprentissage de la langue française à votre magnifique chaine. Je dois dire que j’ai de plus en plus de mal à supporter le massacre de notre langue par certains animateurs. L’usage frénétique du « franglais », du plus mauvais goût, souvent inutilement et surtout incompréhensible est une vraie torture …Je ne sais pas ce que veut dire « outer la situation » ou « spoiler », pour ne prendre que ces deux exemples récents. J’ai désespérément cherché dans plusieurs dictionnaires, sans succès… J’espère ne blesser personne ici mais ce serait bien de faire un effort pour parler un français populaire (mais compréhensible par le plus grand nombre.)
Pourquoi utilisez-vous tant de mots anglais sur vos ondes ? Ce serait si rafraîchissant d’entendre le français, et si rassurant sur notre capacité collective à s’exprimer avec les mots de notre patrimoine commun !
Peut-être vous ne trouvez pas que l’utilisation de playlist, digital, flat-tax, etc… est grossier ? Peut-être serez-vous d’accord que ces expressions “english” sont un marqueur de notre incapacité à nous exprimer en français, ou alors que leur utilisation est un manque total de confiance dans notre lexique, un signe d’ignorance crasse, ou encore de respect pour notre culture francophone, … ? Nous attendons mieux que du charabia sur France Culture. Qu’allez-vous mettre en place pour 1/ aider les journalistes à prendre conscience de ce massacre, 2/ les faire réagir et changer leurs habitudes et enfin 3/ mettre en place une veille pour éviter que votre radio ne devienne Franglish Culture ?
Pourriez-vous inciter vos journalistes à utiliser des mots et expressions entiers. Exemples : impro ou les champs pour l’arrivée du Tour de France ?
Pourrait- on demander aux journalistes de Radio France de prononcer les mots en entier.
Exemple :
Trauma. Pour traumatisme.
C’est affligeant.
L’expression « C’est sans compter sur… » – que non seulement j’entends de plus en plus fréquemment sur les antennes de France Inter et même France Culture, mais qu’il m’arrive maintenant de lire – ne constitue pas seulement une « faute » par rapport à une règle grammaticale arbitraire (ça, je m’en fous) : il s’agit bien d’une erreur de logique, liée au sens des mots utilisés manifestement sans réfléchir, c’est cela qui me fait bondir chaque fois. Parce que le sens des mots est essentiel, et que l’absence de réflexion est peut-être ce qui fait le plus de ravages…
En effet, que veut dire « compter sur » (quelque chose, quelqu’un) ? Il me semble que cela signifie faire confiance, attendre quelque chose de positif (une aide, un soutien, une prévention, une réparation…) ; or lorsque l’on emploie « c’est sans compter sur », c’est au contraire pour signifier que l’on omet de prendre en compte un effet ou une action négative, hostile ou nuisible : « c’est sans compter sur les attentats », ou « sur la tempête Tartempion », cela veut dire que l’on a oublié de « compter sur » ces événements-là… Autrement dit, que l’on a oublié de leur faire confiance : cela pourrait certes avoir un sens ironique, mais l’usage systématique de cette tournure me laisse penser qu’il n’en est rien, que c’est simplement un manque de discernement dans le choix des mots.
Il suffirait en fait d’enlever le « sur » pour obtenir l’expression exacte (dans le sens de « logique »), non tordue par cet usage machinal et irréfléchi de la langue qui me semble problématique de la part des professionnels des mots que sont les journalistes : « c’est sans compter [les attentats, la tempête] », autrement dit « c’est sans prendre en compte » (ce qui revient au même, en plus long), ou encore « c’est compter sans » (dans le sens de « calculer, prévoir, s’organiser… sans »), sont des expressions relativement élégantes, et qui en tout cas tiennent debout, contrairement à cet horrible « c’est sans compter sur »…
Et merci pour l’ensemble de vos émissions.
Toutefois, je me permets de signaler une erreur de vocabulaire lors d’un reportage ce matin. Effectivement, la quantité d’huitres (volées chaque année) ne peut s’exprimer que par un « nombre » et non un « chiffre ». En l’occurrence ce sont les chiffres 3 et 5 qui composent le nombre 3,5.
J’écoute en direct.
Toujours trop d’anglicismes.
I’m all the more surprised as tonight’s guest said he was somewhat worried about the future of our culture and language. Kudos !
“On n’arrête pas l’éco”, ce samedi 25/11 : stop aux « PACKAGING », OUI aux « EMBALLAGES » !!
Un journaliste de France Inter a-t-il le « droit » d’utiliser le verbe dégainer lorsque le gouvernement utilise l’article 49.3 de la constitution sans que l’on considère qu’il prend parti, comme entendu lors d’un flash dernièrement ?
J’ai adoooooooré lire votre article sur les emprunts de notre langue (la plus belle au monde, à mon humble avis !!). Vous m’avez appris certaines choses, ce dont je vous suis reconnaissant. Mais pourquoi toutes ces fautes d’orthographe ? Relisez-vous et, si vous êtes objectifs, vous les découvrirez.
A moins que vous préfériez que je le fasse à votre place !!!
Je « lis » souvent vos comptes-rendus d’émissions, je ne les écoute pas. Votre article comporte quand même pas mal de fautes d’orthographe (c’est malheureusement souvent le cas et pas seulement chez vous). C’est d’autant plus regrettable quand le sujet est la langue française. Vous devriez relire ou faire relire vos articles avant de les publier. On y perd notre latin…