Ça y est nous en sommes à ce mois surnuméraire : le mois de jouin, celui qui précède le mois de jouillet. Cette année France Inter aura encore quatorze mois dont deux virtuels. 

Une chose tracasse mon agenda : est-ce que le 30 jouin est bien le jour qui précède le 1er jouillet? C’est à croire que vous n’avez jamais lu les remarques que font les auditeurs .

Si votre humoriste sur France Inter et plein d’autres intervenants pouvaient nous éviter ce JOINT qui nous écorche les oreilles ce serait bien. Ce beau mois de JUIN inviterait plutôt à batifoler dans la bonne odeur de FOIN n’est-ce pas ? Pas de FUIN … Vivement juillet !

Ce matin, j’entends votre “experte-livre” sur Franceinfo, qui est là, me semble-t-il, pour parler de littérature (bien que, souvent, on mélange littérature et livre en tant qu’objet commercial). Donc, pour défendre la langue française, dire d’un livre “c’est un véritable turn over”… Bravo à elle.

7-10 du 19 juin. Nous avons eu droit , encore, au mois de jouin et à la « grande-tante » qui n’est pas une grande tente mais une grand-tante.
« Backlash » a égayé notre franglais si morne. Est-ce si grave puisque votre journaliste a aussi décidé de mettre le verbe « s’en foutre » (il faudrait qu’elle aille voir ce que veut dire ce mot) dans son arsenal linguistique ? Pas bégueule pour un sou, plutôt obsédé textuel, j’attends, et nous sommes nombreux, des locuteurs d’une radio publique une sorte de respect de la langue maniée de façon neutre.

Une minute équivaut à 60 secondes, ni plus, ni moins. Ce serait bien de ne plus utiliser « une petite minute ».
Autre terme qui m’exaspère « au jour d’aujourd’hui », aujourd’hui étant déjà un pléonasme.
Remarque pour France Inter et France Culture.

Dans votre matinale à l’instant, un des invités et votre journaliste ont utilisé trois fois le mot anglais « backlash ». Je suis professeur d’anglais mais je pense à toutes les personnes dans mon village de la Drôme qui ne connaissent pas ce mot. France Inter se doit de respecter la langue française afin que TOUS les auditeurs puissent comprendre les propos diffusés.

Merci pour la prononciation de « incipit » c’est si énervant d’entendre tout le monde dire « inkipit ».

Pitié, arrêtez de couper les mots. Ex : les algo pour algorithmes.

Je ne trouve pas normal que vos journalistes ou animateurs s’amusent à parler en globish, en particulier l’après-midi. France Inter est supposée s’adresser à tous, pas seulement aux parisiens qui parlent anglais. De même, on entend régulièrement des mots qui n’existent pas dans le dictionnaire tels que « amatorisses » ou « spectatorisses ».

2 réactions à ce que j’ai entendu sur France Culture :
1) utilisation du verbe « killer » … HORRIBLE anglicisme (?) : « tuer » existe en français oui ?
2) utilisation de « sur » pour traduire le « on » anglais = « on est sur » = pitié !!!

Merci de faire savoir à votre présentatrice de France Inter qu’en français, un « pipeline de gaz » s’appelle tout simplement un gazoduc. Si les journalistes et présentateurs de France Inter pouvaient privilégier la langue française, ce serait formidable.

Entendu le 13/06 dans « La Bande originale » :“claille-max”…
Kézaco ? Après quelques recherches, il s’agirait d’un vieux terme français « climax » (origine grecque). Apparemment pas besoin de le prononcer à l’anglaise, on peut aussi le préciser avec apogée ou acmé… D’autre part, on entend souvent de la part de l’animateur des termes abrégés comme « scénar » pour scénario…Se rend-il compte que ce langage fait ressentir de l’entre-soi et éloigne l’auditeur ? Je tiens en même temps à féliciter sa co-présentatrice qui a toujours une diction très fluide avec peu d’anglicismes …

C’est quoi que, du coup, la grammaire qu’on a appris à votre équipe des Midis de France Culture en fait?

Depuis peu de temps, j’ai rejoint votre station radio, principalement pour l’éthique de celle-ci.
Cependant, un point me « chatouille » très fortement… Pourquoi utilisez-vous des mots, des expressions en anglais ?
La langue française est-elle si pauvre qu’il est impossible de s’exprimer pleinement en français ?
… comme par exemple : les enfants transparents, sujet du jour.
Comme c’est dérangeant d’avoir constamment les oreilles agressées ainsi.
Quel est le but de cet emploi démesuré de l’anglais ?
… effet de mode ? une impression d’être dans le vent ? … le vent de quoi ?
Merci beaucoup pour votre écoute.
Merci beaucoup pour tous vos partages qui nous aident à cheminer…
Chemin qui serait alors plus facile à parcourir avec des « panneaux écrits dans la langue française ».

Petit rappel à votre journaliste : oxymore est de genre masculin.

Déjà deux fois que j’entends prononcer le mot gageure, non pas comme « gajure » mais comme « gajeure » cette dernière prononciation dénature l’étymologie de « gageure ».