Au journal de 13h sur France Inter, il a été question de la libération d’otages français en Iran. Et la journaliste nous explique plusieurs fois qu’il s’agissait d’un “deal” entre Paris et Téhéran. Accord, transaction, marchandage, mots inconnus sur France Inter ?
Peut-on demander aux journalistes de ne pas jargonner en franglais.
À la place de « deal », au sujet des prisonniers français en Iran, ne peut-on pas proposer “transaction”, “tractations” (cf le Monde ce jour) “marchandage”, “marché” etc…
Les journalistes devraient lutter contre les “anglo-saxonneries”.
Quant à penser qu’on peut passer pour plus intelligent, en parsemant par ci par là des « anglaiseries », le contraire me paraîtrait plus vrai.
Franchement, je ne vous félicite pas. Quand je vous entends utiliser le mot « deal » au lieu du mot « accord » je rage ! Je vous rappelle que vous devez être des défenseurs de la langue française et non des fossoyeurs.
France Culture, j’ai une question : est-ce que quatre z’invités c’est plus que quatre invités ?
Je vous alertais il y a quelques jours au sujet d’accords des nombres, notamment un « Cent z’euros la place » entendu cet été.
La série continue :
– entendu la semaine dernière sur Franceinfo « huit z’hommes »
– entendu hier « Deux mille z’heures »
Un stage sur les accords des nombres s’impose.
Entendu sur Franceinfo dans un journal “Les huit Z’hommes”!!!! Bravo au présentateur ! On s’interroge sur le niveau exigé lors du recrutement !??!!!? Honteux.
Votre animatrice pourrait-elle prendre quelques leçons de français, cela éviterait des liaisons très désagréables.
Le mot « vraiment » ne prend pas de s.
Je l’ai entendue ce matin dire : “vraiment z un…”
Un choc pour les oreilles !
Entendu avant les infos de 9h sur France Inter : « Est-ce que le mot éminemment existe ? »
Réponse générale dans le studio : Non.
Mais oui bien sûr que “éminemment” existe.
Imminemment existe bien et signifie « de façon imminente ».
Pourquoi votre chroniqueuse, dit « stalker » au lieu de harceler ? En français, s’il vous plaît !
Chronique très intéressante sur les footballeurs mais de grâce !!!
Épargnez nous les horreurs suivantes :
“Ça a empiré les choses” : incorrect et inélégant
“Les choses se sont empirées” : tout aussi incorrect et inélégant
Le verbe empirer n’est NI pronominal NI transitif .
On peut uniquement dire : La situation empire.
Pouvez-vous dire à vos journalistes que « car en effet » est un pléonasme.
Auditrice fidèle de France Inter, je suis atterrée et j’espère que “Mon petit France Inter”, la nouvelle chaîne pour les enfants, est mieux contrôlée.
Abasourdir : ce verbe qui n’a aucun lien de parenté avec la surdité ne s’écrit qu’avec qu’un seul « S » —-> se prononce donc abaZourdir.
Qu’on se le dise et qu’on veuille bien le partager avec tous les journalistes, tant il est aisé de copier les erreurs et difficile de les rectifier, ce qui me ferait bien dire que ce monde me rend fou.
Je suis souvent « horripilée » par le fait que (presque) tous les journalistes et les personnes intervenant sur les antennes disent :
– c’est […] suivi d’un mot au pluriel : exemple « c’est les oiseaux ».
Non, non et non on dit « ce sont les oiseaux » !
Mais comment corriger cette très mauvaise habitude ?
Je trouve que le choix du terme « dégraisser », pire langue managériale, pour évoquer les personnes qui vont perdre leur emploi au Secours Catholique est bien malheureux.
À chaque fait divers concernant une fille de moins de 14 ans, on a droit à « jeune fille », ce jour elle avait 12 ans. Dites au moins « adolescente » au lieu de jeune fille. Vous allez bientôt qualifier les élèves de maternelle, de « jeunes filles ».
Votre tâche est d’informer correctement les auditeurs.
Serait-il possible de dire à l’antenne :
– Rehausser au lieu de Réhausser ?
– “Je partage avec vous” au lieu de “je vous partage” ?
Bref ! Les journalistes, éditorialistes et autres intervenants réguliers sur la chaîne pourraient-ils bénéficier d’une formation régulière comme prévu dans d’autres professions ?
En fait, si vos intervenants s’abstenaient de répéter « en fait » tous les quatre mots, en fait ça nous permettrait en fait d’écouter sans être exaspérée en fait par ce tic de langage
Merci à Radio France pour son formidable travail et ses émissions de très grande qualité que l’on peut réécouter gratuitement n’importe quand et de partout ! Je voudrais juste faire une petite remarque, ne serait-il pas possible de faire passer aux grands journalistes de Radio France le message de prononcer avec un peu d’attention les noms chinois les plus courants, notamment celui du dirigeant actuel de la Chine. Il est révélateur d’entendre l’une de vos productrices sur France Culture, écorcher à chaque phrase le nom du dirigeant chinois qui se prononce pourtant simplement en français /si djinpin/. Quel effet cela produit-t-il ? Mépris ou désintérêt ? Alors qu’il est bien évident qu’il n’y a aucune intention de ce genre.
Je suis exaspéré : que les journalistes cessent d’utiliser et de dénaturer l’usage de la langue par le recours à la novlangue et aux automatismes verbaux au prétexte d’être « audible », être de son temps, ou plus vulgairement de faire « peuple ». Encore ce matin, au sujet du recours à l’IA dans l’habillement, pour énoncer une pratique qui se généraliserait, la journaliste utilise le substantif « démocratisé ». Outre que c’est stupide d’appliquer un qualificatif de cette classe pour désigner une initiative individuelle comme si chacun pouvait se « démocratiser » (je me démocratise, tu te démocratises, …), il n’y a aucune raison de dénaturer le sens d’un terme alors que la langue française dispose d’un registre sémantique large : généraliser, massifier, diffuser, déployer, populariser, industrialiser, etc. Certes, quand il ne s’agit pas d’institution, la deuxième acceptation de ce terme désigne bien un usage courant accessible à toutes les classes de la société ce qui n’est ici pas le cas d’une pratique hypothétiquement émergeante qui n’a rien de démocratique puisqu’il s’agit de satisfaire le “merchandisage” d’un commerce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses, des engouements, des mœurs, ou plus simplement de la morale qui guide nos conduites. Utiliser la forme active de « se démocratise » escamote la réflexion pourtant nécessaire que nous portons à nos comportements sur le mode « puisque tout le monde le fait pourquoi pas moi ». La mercatique a donc bien compris le bénéfice à dévoyer le sens commun des termes. Il en est de démocratiser comme du reste : une maladie du siècle. De grâce, que les journalistes fassent preuve de plus de pertinence dans l’usage des mots. Nous avons tous à y gagner, eux comme les auditeurs de France Culture. Sur les autres antennes, c’est une autre histoire.
Attention à ces fautes souvent commises :
-Je me suis « permise” (lorsque ce sont des intervenantes qui s’expriment).
-C’est « moins pire ».
-L’emploi du subjonctif après “après que”
Je suppose que d’autres auditeurs ont fait la remarque mais j’apporte mon propos pour les journalistes surtout politiques : tenter d’utiliser plus souvent le terme « étatsunien » en référence à un citoyen des Etats-Unis et réserver le terme « américain » pour les citoyens du continent au moins ceux du Nord et du centre. « sudaméricain » est assez employé.
La traductrice de votre émission est certainement compétente mais je ne peux plus l’entendre. Elle utilise au moins 2 à 3 fois les termes EN FAIT par phrase.
Formée à l’analyse de la parole, cela m’est insupportable et me met en colère. Dommage : j’adore votre émission et France Culture.
Je vous fait part de mon étonnement et de mon agacement d’entendre sur « la première radio de France… » à 9h55 « vous disez » !! Comment voulez-vous que les jeunes apprennent à parler correctement si même à la radio on commet des erreurs aussi énormes ?
Ai-je bien entendu ce matin ? Andrea Laszlo de Simone, un “songwriter” ? Non, mais ça ne va pas ! Si vous voulez faire « classe » « snob » « dans le vent » « hype », dites au moins cantautore !
Franchement d’un ridicule achevé.
Après les « du coup », « pour le coup », voilà l’affluence exagérée et mal à propos du terme « de par » à la place « du fait », « de ce fait » ou simplement « par ». En effet une fois sur deux, le « de » est de trop !
C’est pénible d’entendre les journalistes, chroniqueurs et autres de France Inter -mais en fait partout sur les ondes – prononcer le mois de juin « jouin » comme si le « u » se prononcer « ou » ! Comme par ailleurs la prononciation des journalistes à la radio est « standard », neutre, on peut penser qu’ils croient que « juin » se prononce « jouin » comme la bonne prononciation de « écho » est « éko » et non « é-cho » ou « oignon » est « o-nion » » et non « oi-nion ».
La bonne phonétique est indiquée dans tous les dictionnaires et donnée sur Internet.
Voici ce que nous dit « Le Dictionnaire des Difficultés de la Langue Française » de Larousse page 229:
« juin se prononce comme il s’écrit et non « jouin » qui est dialectal ».
J’ai détesté le terme « bourdasse » de ce matin juste avant 7 heures.
Pourquoi utiliser le genre féminin pour une expression rabaissante.
Vous voulez faire « jeune » mais on n’aime pas ce nouveau ton et la rapidité du débit. Vous risquez d’attirer plein de trentenaires… mais vous perdez de fidèles auditeurs.
Ce matin, juste avant les infos de 9h, il a été question de « cernes » et je voudrais signaler que ce mot est masculin et non féminin : on dit « un cerne ».
Quelle tristesse d’entendre dans l’interview Philippe Aghion :
« C’est un ami à moi” au lieu de « c’est l’un de mes amis ».
Nous vous envoyons un commentaire concernant l’émission ‘’ La grande matinale ‘’, rubrique ‘’L’invité de 8h20, le grand entretien ’’ du 14 10 2025, avec Philippe Aghion et l’emploi inapproprié des mots ‘’schizophrène’’ et ‘’schizophrénie’’ .
Nous sommes de fidèles auditeurs de France Inter, merci pour vos émissions .
Bravo à Philippe Aghion pour le prix Nobel et merci infiniment à Nicolas Demorand pour son livre et son magnifique témoignage sur ses troubles psychiques.
2025 : Santé mentale, grande cause nationale, est-ce que chacun ne pourrait pas, à minima, faire attention aux termes qu’il emploie ?En parlant de l’usage de son téléphone Philippe Aghion dit ‘’ Je suis très schizophrène (11min. 12). J’ai cette schizophrénie-là (11min 22).
Mais que vient faire ce nom de maladie psychique, très invalidante, dans la discussion ?!
Les mots ont un sens. Mal les utiliser, c’est les galvauder.
Monsieur Aghion, diriez-vous …que c’est complètement cancéreux ou sidéen… Non, vous ne le diriez pas.
La schizophrénie est une maladie que nous connaissons car l’un de nos fils en est atteint. Des aidants, des associations de familles de malades se battent pour que cette maladie fréquente (1 % de la population et 13 millions de personnes souffrent de troubles psychiques, soit 20 % de la population) soit mieux comprise et traitée.
Trop souvent dans les discours politiques et médiatiques, le terme « schizophrénie » est détourné. Chaque fois que nous entendons des personnes cultivées et intelligentes employer le nom ‘’schizophrénie’’ dans un contexte négatif et inapproprié nous sommes surpris, déçus, voire énervés.
La banalisation de l’utilisation péjorative du mot « schizophrénie » et de ses variations pour parler d’une personne ou d’une situation ambivalente, renforce les préjugés, la stigmatisation et l’isolement des personnes qui vivent avec ce trouble psychique. Il faut continuer d’expliquer, de diffuser des informations afin de corriger les préjugés, d’où mon courrier.
Si vous le souhaitez, veuillez contacter une association (par exemple l’ Unafam) pour avoir plus d’informations sur cette maladie et sur la façon d’en parler susceptible d’aider au mieux le plus grand nombre et corriger les préjugés.
En vous remerciant d’avoir pris le temps de nous lire et au plaisir de continuer à écouter France Inter.