Fidèle auditeur de France Inter, Franceinfo et parfois France Culture, j’ai noté que systématiquement lorsque « la chasse » est abordée, c’est pour la dénigrer voire l’éradiquer (La Terre au carré, interviews de randonneurs-promeneurs, écologistes…). C’est mépriser et ignorer ce que sont la ruralité et les connaissances écologiques que la plupart des ruraux ont de leurs territoires. Sur vos chaînes, les chasseurs de campagne (je ne parle pas des chasses de « riches » qui ont lieu en enclos et ne devraient pas exister) sont des sauvages et des ploucs qui ne comprennent rien aux changements sociétaux et climatiques de notre époque. C’est tout le contraire. Je pense -sans pouvoir vérifier l’assertion qui suit- que les micro-trottoirs « sentiers », les journalistes, la plupart des « écolos » sont hors-sol. Ce sont des urbains, des bobos, des néoruraux qui ne comprennent rien à la vie et aux traditions rurales. Pourtant sans les paysans (souvent chasseurs), les urbains ne pourraient vivre. Deux mondes se côtoient sans se comprendre. Les ruraux ne comprennent pas que les urbains veuillent imposer à tout prix (même avec des mensonges) leurs points de vue. Ces anti-chasse devraient lire attentivement l’ethnologue Charles Stépanoff qui a écrit « L’animal et la mort » au lieu de dire n’importe quoi et de cliver davantage les Français. Journalistes, intellectuels, invités des médias, pour la plupart, ont fait des études supérieures or beaucoup de ruraux ou chasseurs invités sur vos ondes n’ont pas eu cette chance et ont de la peine à argumenter face aux anti-chasse.
Dommage de véhiculer des discours très partisans. Un peu de distance et de choix des intervenants seraient nécessaires pour assurer une paix sociale déjà bien menacée.
Et pourtant que j’aime France Inter (et l’écoute depuis 1980) et la diversité des opinions qui s’expriment sur cette antenne !
Mais quand, comme dans la chronique du 12 Septembre, ressortent la méconnaissance totale du sujet, un manque évident de travail et de documentation, de la désinformation, de la haine et surtout l’expression d’un dogmatisme puant (quelle malhonnêteté intellectuelle), je suis très déçu () de l’ouverture des ondes à ces intervenants ! Cordialement. () un sentiment très simple, peu évocateur mais révélateur de mon état d’esprit et des liens très forts que j’ai avec cette radio.
Je n’ai pas du tout aimé la chronique anti-chasse du directeur de Libération, le lundi 12 septembre. Je précise que je ne suis pas chasseur mais, habitant en milieu rural, je respecte cette activité et ses pratiquants. J’ai aussi le souvenir des parties de chasses racontées par mon oncle quand j’étais enfant. C’était passionnant, ne lui en déplaise.
Votre chroniqueur ne s’embarrasse pas de nuance ; sait-il que la chasse est un acquis de la Révolution, lui qui ne voit là qu’une activité anachronique contraire au vent progressiste de l’histoire ? Il dénonce les grasses subventions mais il ne parle pas des 80 millions d’euros d’indemnisation de dégâts causés par le gibier et que payent les chasseurs. Réguler certaines espèces en les tuant pour enfin les manger entre copains représente certainement le comble de la barbarie à ses yeux mais l’élevage et l’abatage industriels sont-ils plus respectables parce qu’invisibles ?
Tiens, mon chat est chasseur lui-aussi ! il me ramène des oiseaux alors qu’il est gavé de croquettes ! ainsi va le règne animal…
Certes, la sécurité est un sujet très important et elle doit pouvoir être améliorée ; certaines armes devraient être davantage règlementées voire interdites mais jeter l’opprobre sur toute une activité et ses pratiquants est injuste. Votre chroniqueur sait-il qu’une application pour smartphone est en train de se développer afin de garantir la sécurité des promeneurs et des chasseurs ? Mettre un « gilet jaune » pour me balader ne me choque pas ; je le mets déjà en sortie scolaire (je suis instituteur à la campagne) pour nous garder des automobilistes… Et il y a toujours moyen de se promener ailleurs ou à un autre moment qu’au milieu d’une partie de chasse !
J’attends avec gourmandise la prochaine chronique de ce monsieur sur les risques de se prendre une baston en banlieue ou sur les accidents parfois mortels causés par les trottinettes en centre-ville ; non que je stigmatise telle ou telle population ou façon de vivre, mais ça rééquilibrerait le propos.
Je suis atterré après l’écoute de la chronique anti-chasse, je ne comprends pas comment c’est possible d’être aussi peu renseigné sur le sujet. Vos prises de positions sont scandaleuses !!!
Quelle bêtise de votre chroniqueur, aujourd’hui, en comparant la chasse en France à l’exploitation des enfants dans les mines au 19ème ! La première radio de France ne brille pas…