On ne dit pas “Je m’excuse » mais, “excusez-moi”.
“Pallier quelque chose” et non “à”…
“Se rappeler quelque chose” et non “de”…
Tous en formation école primaire ! Pour le plaisir de nos oreilles…

Je ne doute pas de votre qualité quant à nous « entendre » sur les remarques que nombre d’entre nous, les auditeurs des antennes de Radio France, vous rapportent sur l’emploi de la langue française. Cependant, je ne vois pas évoluer la situation évoquée. Nous, d’un âge déjà avancé, si nos oreilles entendent un français qui va à vaux l’eau, nous pensons aux enfants qui véhiculeront ce qu’ils entendent. Si j’osais je vous demanderais « c’est « quoi » cette manière de poser les questions ? » … ou encore « qu’est-ce que vous pensez de nos interventions ? » … Très souvent je coupe la radio, trop c’est trop ! Il n’est pas question de demander un langage « châtié », mais de grâce, un peu d’effort ! Je ne désespère pas, et c’est mon credo que vous écrire pour ce que je considère nécessaire, le bien parler pour que notre jeunesse s’en inspire.

Aujourd’hui j’ai entendu à plusieurs reprises parler des « droits humains », ce qui est la traduction littérale de l’anglais « human rights ». Eh bien non, en français, depuis la Révolution, on parle de « droits de l’homme », c’est l’héritage culturel et linguistique français, que je vous serais reconnaissant de ne pas déconstruire, sciemment ou par négligence, sans doute à la suite de dépêches d’agences anglo-saxonnes traduites littéralement.

Je vous rappelle que les verbes « impacter » et « candidater » sont inconnus en langue française… au cas où cela vous intéresserait en votre qualité de journalistes français.

J’ai été gênée, en écoutant la semaine dernière une de vos émissions, par l’utilisation à l’excès du mot « Amérique » pour désigner, il me semble, dans la plupart des cas « les États Unis d’Amériques ». Ou encore de l’adjectif « américain » quand « états-unien » aurait été plus approprié.
Avec les élections de mi-mandat aux États-Unis qui s’approchent grandement, et qui j’espère vont être commentées sur les antennes de Radio France, je pense que vous et les autres animateurs devrait faire cet effort linguistique pour que cela rentre également dans le langage courant.
Merci !

Dans le journal les conditions climatiques du week-end ne sont pas « compliquées ». Elles sont mauvaises ou difficiles, mais pas « compliquées ». La nov’langue fait des dégâts.

Durant le journal, j’ai entendu l’expression « perdre la confiance ».
Ne dit-on pas « perdre la confiance de quelqu’un » ou « perdre confiance » ? Merci pour votre attention.

S’il n’était pas aussi fastidieux de se plaindre des maltraitances innombrables que subit la langue française sur votre antenne, ce serait une douzaine de messages journaliers que je vous adresserais. Je ne peux toutefois manquer de vous signaler les « cinquante-z-années » entendues ce matin d’un chroniqueur comme l’un des sommets du mal-parler, décidément irrémédiable malgré les remarques incessantes que vous recevez à ce sujet.

En fait, du coup, voilà en fait, du coup, voilà, en fait du coup voilà en fait du coup voilà…
Votre émission serait encore meilleure si vous nous épargniez vos tics de langage insupportables.
Vous essayez sans arrêt de couper les autres en insérant un « du coup », du coup, du coup…. en fait. Certains sont imperturbables heureusement et poursuivent.

Franceinfo, On vous dit tout, on vous explique…Je vous écoute tous les matins à la radio depuis la création de la radio. Je vous lis tous les jours sur votre site internet depuis la création de votre site, et ce, plusieurs fois par jour. Je me permets donc de vous envoyer ce petit message pour vous expliquer la crispation qui me traverse depuis quelques mois. Sur votre site, en déroulant le fil d’infos, il y a plein d’articles qui commencent par « on vous dit tout »,  » on vous explique », « on vous dit pourquoi… ». En d’autres termes, vous nous informez. Mais ne serait-ce pas là votre mission ? France Info, c’est bien votre nom ? Je ne me trompe pas ? Alors pourquoi être redondant sans arrêt ? Si on vous lit, c’est pour être informé. Dans ce cas, vous n’avez pas besoin de nous le dire. De plus, la tournure de ces expressions rappelle les accroches des journaux à sensation qui n’hésitent jamais à racoler leur lectorat et qui dramatisent l’information à outrance pour faire vendre. Certaines nouvelles sont déjà bien assez dramatiques comme ça, nul besoin d’en rajouter. Autrement dit, faites votre métier (ce que vous faites très bien), mais de grâce, restez-en là. Merci d’avoir pris le temps de me lire. Respectueusement

Une bizarre épidémie s’est répandue sur les ondes plus vite que le Covid : on n’entend plus que des o ouverts (bol) à la place des o fermés (saule). Si l’accent du sud-ouest peut permettre à Cabrel de faire rimer « de l’autre côté du pôle » avec « les oiseaux qui s’envolent », rien ne le justifie chez des journalistes qui, au contraire, s’efforcent de gommer tout particularisme régional dans leur parure. « Le Général De Gol est venu en Hot Savoie et sur le cosse Méjean mais pas à la Bol ni au lac de Comme. Sa fote est de ne pas avoir prévu le réchoffement des Paul et des Dom glaciaires, maintenant envahis par les top et les sols pleureurs. C’est une fosse note dans le roll essentiel de cet homme qui a tenu l’avenir, le nôtre, dans la pomme de sa main ». Le texte est tiré par les cheveux mais tous les mots ont été entendus, tels quels, sur les ondes. Laissons à des linguistes le soin d’expliquer pourquoi. Mais en attendant il s’agit d’un appauvrissement de la langue puisqu’on supprime ainsi les distinctions entre de nombreux paronymes. Alors mesdames et messieurs les journalistes, (re)prenez quelques leçons de prononciation au lieu de copier les tics à la Maud, pardon, à la mode.

Vos émissions sont intéressantes mais vous faites des fautes de grammaire, vous avez notamment un problème avec les verbes transitifs. Vous ajoutez des prépositions.

Avez-vous remarqué que les journalistes/commentateurs/éditorialistes terminent leurs dernières syllabes par un « ton inquiétant et entendu » comme si « ils » détenaient une part de vérité qui est encore pire que la réalité. Du style : « oh la la ça se passe comme ça ». Et tous ont ce phrasé. Ça fait bizarre agaçant et convenu, un peu désabusé.

Déjà qu’on puisse vous comprendre, c’est quoi précisément WOOK ? Arrêtez avec ces anglicismes. Vraiment il m’arrive de ne pas comprendre certains de vos propos. Evitez au nom du « féminisme » de torturer la langue de façon si horrible qu’on s’éloigne de l’intéressée, ne tenez pas compte des observations qui sont telles qu’elles desservent leur cause et renforcent les déchainements abjects qui se développent contre le droit élémentaire d’une partie de l’humanité. Bref, bonne continuation.