Une précision de vocabulaire : les médias utilisent constamment le mot « absentéisme » pour les fonctionnaires ou salariés absents de leur travail pour cause de covid. Or, le mot « absentéisme » est très connoté, et fort négativement, selon sa définition : « comportement d’une personne qui est souvent absente alors qu’elle devrait être présente » (Robert). Il ne faut donc pas parler d’absentéisme, mais plus justement d’absence pour cause de maladie.
Cela m’arrache les oreilles quand j’entends que les journalistes utilisent le mot “absentéisme”
alors qu’ils ne veulent parler que d’absence.
Le mot absentéisme désigne une absence volontaire et injustifiée.
Le présentateur a évoqué « l’absentéisme dans l’Éducation nationale » suite à des contaminations au covid. Absentéisme signifie absence abusive. Quand un professeur a le covid, il est forcé de rester chez lui. Il y a donc uniquement des absences dues au covid. Cette erreur récurrente fait mal aux oreilles ainsi qu’à l’image des profs, déjà bien écornée. Merci d’en tenir compte.
Je suis un auditeur régulier de votre station. J’y trouve des informations régulières et souvent bien documentées et amenées de façon objective. Néanmoins aujourd’hui, jeudi 6 janvier, j’ai grincé des dents plus d’une fois à l’écoute de vos titres : « l’absentéisme chez les enseignants ne cesse de grimper… » Je suis professeur des écoles et je trouve ce terme très péjoratif voire blessant. Je vous note ici la définition du Petit Robert : Comportement d’une personne (absentéiste) qui est souvent absente alors qu’elle devrait être présente. Voilà plus de 2 ans que la covid bouleverse nos quotidiens, 2 ans que notre employeur nous maltraite à coup de protocoles de dernière minute, d’affirmations sur leur soi-disant prévention des risques chez les enseignants. Je n’ai personnellement, en ma qualité d’enseignant remplaçant, jamais bénéficié de lots de masque ou encore d’autotests fournis par mon employeur, je me suis fait vacciné de ma propre initiative là encore sans aucune aide de mon employeur, je n’ai reçu aucune prime covid que beaucoup d’autres employés ont perçu et pourtant je n’ai pas manqué 1 jour de classe ! Alors vous comprendrez peut-être que ce terme d’absentéisme m’agace au plus haut point ! Un auditeur agacé
Il est insupportable d’entendre, à longueur de journal d’information ou à longueur de chronique, utiliser le mot “absentéisme” en lieu et place de taux d’absence, absences etc… Le caractère péjoratif de ce mot, qui par définition est lié à paresse voire fainéantise, refus d’investissement dans le travail, le rend inadmissible à entendre quand ces absences sont liées à la santé…comme il est insupportable de mettre en doute la sincérité des arrêts de travail dont on peut rappeler que la fraude reste minimale… Pouvez-vous rappeler aux équipes de journalistes et rédacteurs que l’usage des mots et leur sens font ou non une information de qualité.
J’entends ce matin plusieurs journalistes reprendre, à maintes reprises, les propos de Jean-Michel Blanquer sur « l’absentéisme” des professeurs. Je les encourage à vérifier la définition de ce mot, car il n’est pas synonyme de taux ou nombre de personnels absents. Avec mes sincères remerciements pour le rectificatif que vous voudrez bien apporter à vos auditeurs.
Je souhaiterais réagir à l’usage erroné du terme « absentéisme » concernant les absences au travail liées au COVID. En effet l’absentéisme désigne des absences habituelles ou systémiques. Il est connoté négativement puisqu’il suppose un choix délibéré de la personne absente. Or les absences liées au COVID sont liées aux contraintes et à la situation sanitaire.
Cela fait plusieurs fois que j’entends le mot « absentéisme » utilisé pour évoquer les « absences » au travail (en particulier des professeurs, des fonctionnaires…) Or ce mot suppose une volonté délibérée et une régularité dans l’absence…
Ainsi, en ce moment beaucoup de journalistes parlent d’absentéisme dû à la Covid… qui provoque pourtant des absences, subies et non des pratiques paresseuses condamnables…
Merci d’utiliser les mots dans leur sens, de manière à ne pas stigmatiser des absences légitimes…
Je vous serais très reconnaissante de penser à l’importance des mots dans vos flash infos Vous parlez « d’enseignants absents » ou bien « d’absentéisme des enseignants » et non « d’enseignants malades » ou bien « d’enseignants en arrêt maladie » ce qui est pourtant le cas actuellement. « 7% des enseignants sont malades/en arrêt maladie » et non « absents ».
Vous utilisez les termes qui conviennent, parlez de « maladie/arrêt maladie » lorsque vous parlez des autres professions.
Merci donc de faire votre travail de journalistes en utilisant la langue et les faits comme il se doit ; c’est à dire en utilisant les termes appropriés.
M. Blanquer a utilisé 3 fois en une minute ce matin le mot « absentéisme » au lieu d' »absences ». Le mot « d’absentéiste » a pour définition : « personne qui est absente alors qu’elle devrait être présente ». Le suffixe en -isme est utilisé pour les systèmes (heliocentrisme, calvinisme…). Or, il n’y a pas d’abus d’absences chez les enseignants, et un professeur malade ne DOIT pas être en classe. Pourquoi votre interviewer n’a-t-il pas poussé le ministre à utiliser le bon terme ? Confond-il aussi « absences » et « absentéisme » ? Ce serait dommage pour un journaliste.