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1. Le covid-19
2. Le nouveau protocole sanitaire dans les écoles
​​​​​​​3. Covid : l’usage du mot “Absentéisme” 

4. « Peut-on encore convaincre les non-vaccinés ? »
5. Les propos d’Emmanuel Macron
6. La nuit du 3 au 4 janvier à l’Assemblée nationale
7. Gabriel Attal, invité du Grand entretien de France Inter
8. Jean-Luc Mélenchon face au 7/9 de France Inter
9. « LSD : l’inceste » sur France Culture
10. Les voeux des auditeurs aux antennes
11. Pêle-Mêle de remarques d’auditeurs

12. La langue française

Maux d’hiver

« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie », a indiqué Emmanuel Macron dans un entretien au Parisien publié mardi. « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen », a-t-il ajouté. 

Des propos clairs pour la majorité, indignes pour les opposants au chef de l’Etat qui ont déclenché un véritable tumulte au cœur de la cinquième vague d’épidémie de Covid-19, et en plein examen tendu du projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal.  

Les débats, suspendus une première fois dans la nuit de lundi à mardi, avaient finalement repris mardi soir mais l’interview du chef de l’Etat a remis le feu aux poudres et les débats ont de nouveau été suspendus. Cette attaque frontale contre les non-vaccinés, forçant au passage les oppositions à préciser leur avis sur le passe vaccinal débattu à l’Assemblée, a été très commentée par les auditeurs. Majoritairement, ils estiment que le chef de l’Etat a raison : 

« Macron a raison. Sauf qu’en fait, ce sont les non-vaccinés qui emmerdent les autres… Et on n’a même pas besoin de détailler qui sont les autres. Leur égoïsme, leur bêtise et leur paranoïa n’ont pas d’excuses vu la situation. »  

« Je ne comprends pas le tollé provoqué par la déclaration du président. Les non vaccinés « emmerdent » tout le monde. Demandez donc aux médecins des hôpitaux, et aux malades qui attendent leur opération qui ne peut avoir lieu parce qu’ils encombrent les services de réa. Que ces personnes s’offusquent de la déclaration du président me révolte car ce sont eux qui se sont mis sur la touche sous prétexte de crainte vis-à-vis du vaccin. Heureusement que la majorité de la population est plus solidaire, et on en a marre de ne pas en sortir parce que quelques-uns ont la trouille. » 

« Bien sûr qu’il a eu raison. Nous sommes lassés de subir les conséquences de l’irresponsabilité de quelques millions de non vaccinés. On peut les nommer « imbéciles », « inconscients », « dangereux ». En tout cas oui, il faut les emmerder ! »  

« Absolument ! « La citoyenneté définit un ensemble de droits et de devoirs réciproques ». Envoyer ses congénères en réa n’est pas un droit, les protéger est un devoir ! Les antivax nous EMMERDENT. Point. »  

« Moi, citoyenne ordinaire, suis pleinement d’accord avec lui. Les non-vaccinés doivent payer le prix de leur irresponsabilité et du mal qui font à ceux qui pratiquent la vertu républicaine de notre nation. Soutien appuyé à notre Président ! »  

Très à la marge d’autres auditeurs font part de leur indignation : 

« Je suis vaccinée et je l’ai fait parce que je l’ai choisi, je respecte le choix et les peurs de ceux qui ne le font pas, chacun doit choisir sa peur quand il se fait vacciner, la peur des effets secondaires ou la peur de contracter la maladie. Les propos du Président disant qu’il a envie « d’emmerder » les non vaccinés sont honteux et ne sont pas dignes d’un président ni d’un candidat d’ailleurs. » 

« Les médias dans leur ensemble ont retenu et largement diffusé la première partie des propos d’Emmanuel Macron (« les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder »). Cette phrase fait le buzz et c’était, je pense le but principal de l’intéressé… Par contre, tous les médias ont occulté la deuxième partie de l’intervention : « Ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen ». J’en conclus que les non vaccinés ne sont plus des citoyens… Un président de la République peut donc décider, seul, d’accorder ou de retirer la citoyenneté à des personnes ? (…) » 

Quoique l’on pense de cette formule, force est de constater qu’elle a été peu replacée dans son contexte, sort fréquent de la plupart des « petites phrases qui font le buzz ». Par facilité, par paresse, par opportunisme, se concentrer sur l’emploi d’un verbe très familier dispense de l’exercice plus complexe qui consiste à analyser l’ensemble d’un propos. Politiques et anonymes, chacun y est allé de son appréciation.De son côté, Franceinfo a donné les éléments de contextualisation : avec #Contexte, la phrase polémique du président de la République a été replacée en situation, c’est instructif et à voir ici

Mercredi, à l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a défendu les propos controversés d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés, en affirmant qu’ils étaient « très en deçà de la colère d’une très grande majorité des Français ». 
« On va se parler franchement : qui emmerde la vie de qui aujourd’hui ? Qui gâche la vie de nos soignants ? (…) Ce sont ceux qui s’opposent aux vaccins », a-t-il déclaré. 

La veille, le mardi 4 janvier, le porte-parole du gouvernement et Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, était l’invité du Grand entretien de la matinale de France Inter. Au menu : l’examen du projet de loi sur le passe vaccinal suspendu à l’Assemblée nationale, la gestion de la crise sanitaire dans les écoles, les masques FFP2, l’annonce de l’accueil des enfants de soignants en cas de fermeture de leurs classes.  
Gabriel Attal est régulièrement invité sur l’antenne. C’est la première fois que ses propos suscitent autant de messages : 

Sur la communication du ministre de l’Education nationale  

A l’issue de la première partie de l’entretien, Nicolas Demorand prend l’appel d’un auditeur qui exprime son émotion face au manque de communication du gouvernement : « Ma compagne est directrice d’école. Elle s’est couchée de très bonne heure hier soir, après une journée de rentrée compliquée. Ce matin, elle découvre en écoutant la radio qu’il faut désormais accueillir les enfants des soignants, ce qu’elle et moi trouvons particulièrement normal. Elle avait appris d’ailleurs les nouvelles consignes, dimanche soir, dans un article du Parisien, payant de surcroît.  
Je comprends l’urgence sanitaire, mais est-ce que vous trouvez que la façon dont sont traités les enfants, les parents et les enseignants, actuellement est quelque chose d’acceptable et de tolérable ? »
 poursuit l’auditeur en direct. « Il est quand même inadmissible de retrouver tous ces gens devant l’école ce matin, en situation d’essayer de comprendre comment ils vont pouvoir faire aujourd’hui pour gérer les choses en intégrant les nouvelles règles qui ont encore été apprises aux enseignants par l’intermédiaire des médias. Je trouve qu’il y a là en termes de communication, quelque chose qui est quand même assez effrayant. » 

Le porte-parole du Gouvernement répond alors : « Je ne cherche pas à dire que tout est bien, que tout est parfait, qu’on ne fait pas d’erreur. Evidemment qu’il y a des choses qui ne sont pas parfaites. C’est une erreur, mais évidemment, il y a des choses qu’on souhaiterait améliorer. (…) On fait du mieux possible face à une situation encore une fois de crise et face à une situation complexe.» Puis en toute fin d’interview, Gabriel Attal ajoute que Jean-Michel Blanquer vient de lui faire parvenir un message – sur son téléphone – précisant que « la communication interne a bien eu lieu avant que l’article soit publié dans le Parisien », nuançant, voire désavouant, le témoignage de l’auditeur. 

Cette rectification faite en direct a fait vivement réagir des auditeurs, le plus souvent des directrices ou directeurs d’établissements scolaires, qui nous ont aussitôt écrit pour contester cette version : 

« Je m’inscris en faux concernant l’information relayée par M. Attal. Le ministère de l’Education nationale n’a absolument pas communiqué directement auprès de ses équipes le nouveau protocole. Seule la FAQ (Foire Aux Questions) du Ministère avait été réactualisée. Depuis le début de la pandémie, le gouvernement communique exclusivement par voie de presse ce qui est extrêmement regrettable et met les équipes en grande difficulté. » 

« Je suis directrice d’école et je réagis au fait que notre ministre ose affirmer que nous avons reçu les informations concernant les nouvelles mesures de rentrée avant son communiqué. Voici l’intitulé du mail reçu, je vous laisse constater l’heure et la date.  
[liste.direcole-pub-priv] Lutte contre la Covid-19 : nouvelles mesures relatives à la rentrée du 3 janvier 2022- 02/01/22 23:25 – Expéditeur : »Ministère de l’Education Nationale , de la Jeunesse et des Sports »  
J’ai donc découvert ce mail lundi, j’étais en classe avec mes élèves, donc je n’ai vu le mail que le midi, plusieurs urgences élèves à traiter, je n’ai donc traité ce mail du ministère que le lundi soir. Rien de grave en soi, c’est juste révoltant d’entendre son ministre de tutelle mentir pour sauver l’image. 
Depuis le début de l’épidémie, nous apprenons toutes les informations dans les médias en même temps que tout le monde, la plupart du temps, c’est vous France Inter qui me l’apprenez, ENSUITE seulement, nous en avons la confirmation dans nos boîtes pros, parfois avec une journée de décalage.  
Nous ne reprochons pas la difficulté de gestion, nous gérons nous même l’imprévu à longueur de journée, mais M. Blanquer ne nous a jamais, pas une fois, prévenus avant ses annonces médias. » 

Victor Vasseur et Anna Bonnemasou-Carrère de la rédaction de France Inter ont fait le point dans cet article Les enseignants ont-ils découvert dans la presse le protocole sanitaire annoncé par Jean-Michel Blanquer ? publié le 4 janvier 2022. 

Outre la communication de Jean-Michel Blanquer, la qualité des masques à l’école a beaucoup fait réagir les auditeurs : 

« A la question sur l’équipement en masques des enseignants, Gabriel Attal a répondu que la doctrine préconisait les masques chirurgicaux plutôt que les FFP2. Mais ce sont des masques en tissus qui sont distribués aux enseignants… La façon dont ce gouvernement traite les élèves, les parents, les enseignants est absolument honteuse ! »  

« A ce jour non seulement les enseignants ne disposent pas de masques FFP2 mais ceux qui portent des masques chirurgicaux les ont achetés eux-mêmes. L’éducation nationale ne fournit encore et toujours que des masques en tissu inconfortables et peu protecteurs à ces salariés. »

Jeudi, Jean Castex a annoncé que des masques chirurgicaux (FFP1) seront distribués « à tous les personnels enseignants », « d’ici la fin de ce mois », en précisant attendre un avis des autorités sanitaires sur une extension de l’utilisation des masques FFP2.  

Jusqu’à présent, ces personnels avaient en effet reçu de leur administration des masques en tissu. Mais face à la propagation rapide du variant Omicron, particulièrement contagieux, un débat est né sur l’extension, aux fonctionnaires comme pour toute la population, du port du masque FFP2, plus filtrant. Mais le ministre de l’Education nationale a évacué la possibilité d’en distribuer aux enseignants car « il est très difficile de faire cours avec ».  

« Envoyer des personnes vulnérables dans les écoles ? » 

Au sujet des remplacements de professeurs absents pour cause de Covid, Gabriel Attal a précisé que le gouvernement a décidé « d’augmenter le vivier de remplaçants ». Ce vivier, selon ses chiffres, a été porté à 9% du total des enseignants, soit une augmentation de 30% grâce « à des jeunes retraités et des étudiants ». 

Propos qui, là encore, a vivement fait réagir :  

« Ce matin, Gabriel Attal qui affirmait qu’il y avait « un vivier » d’enseignants remplaçants disponibles, qu’il pourrait augmenter grâce aux étudiants et aux retraités. Les établissements scolaires dans lesquels les élèves attendent un professeur depuis septembre dans certaines matières, faute de remplaçant apprécieront. Les étudiants ? Ils sont pour la plupart actuellement en partiel, alors venir donner des cours en remplacement… Quant aux retraités, faut-il en parler tant sa proposition est absurde ? On enverrait des personnes vulnérables dans les écoles, qui sont des foyers de contamination majeurs ? Je rêve…Quand cessera-t-on de prendre les élèves, leurs parents et les enseignants pour des imbéciles ? »  

« Stop aux pourcentages à la radio »  

Gabriel Attal a également été interrogé sur les féminicides. Trois femmes ont été tuées en 4 jours en ce début d’année. « Ces drames terribles montrent qu’on est loin d’être au bout de ce problème », a jugé le porte-parole du gouvernement avant de défendre le bilan du gouvernement concernant cette « grande cause du quinquennat » : +60% de places en centres d’hébergement depuis 2017, la généralisation du 3919 et le plan de formation des policiers.  
Réaction d’un auditeur : 

« 60% de plus de places d’accueil pour les femmes menacées de féminicide !
Magnifique ? Je ne suis pas matheux. Il y avait une place, ça en fait une et demie ?  
Pour alimenter votre pugnacité déjà légendaire : la prochaine fois demandez à Gabriel Attal combien ça fait. En chiffres !  Stop aux pourcentages à la radio !  
L’autre jour, j’ai entendu un pourcentage que je ne suis pas arrivé ni à comprendre, ni à calculer bien sûr. Avec les candidats qui vont nous promettre la lune, ayez une calculette sous la main. Il va falloir se battre, pour l’information claire et la démocratie, et vous faites un boulot admirable, merci ! » 

Matinale Spéciale présidentielle  

Lundi 3 janvier, Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle, a inauguré la matinale Spéciale présidentielle de France Inter. Un dispositif inédit où la matinale allonge son format de 30 minutes et propose entre 8h20 et 9h30, trois temps forts :  
« Le grand entretien » porté par Nicolas Demorand et Léa Salamé pour permettre aux candidats de détailler leur programme 
« Le candidat face aux auditeurs » qui disposeront de plus de temps pour poser leurs questions 
« Le candidat face au 7/9 » qui invite les éditorialistes et journalistes de la chaîne, notamment Thomas Legrand, Dominique Seux et Pierre Haski, à questionner sur les grands enjeux politiques, économiques ou sociétaux de la campagne. 

La formule séduit déjà les auditeurs :  

« Un grand bravo à toute l’équipe du 7-9 pour le grand format de ce matin. Un vrai moment de démocratie. Vivement le prochain candidat à l’élection présidentielle. Encore Bravo ! » 

« Bravo pour le nouveau principe de cette matinale « politique-élection présidentielle. Un tour complet autour d’un candidat. On attend les prochains. Tour de force aussi d’avoir presque cadré Mélenchon qui ne s’est pas trop envolé dans ses diatribes habituelles. »  

« Bravo pour cette nouvelle version de la matinale ! » 

« Merci à France Inter pour cette tribune offerte à Jean-Luc Mélenchon. Je le remercie d’avoir répondu présent et également d’avoir adouci son positionnement face aux médias. Cette communication et ces échanges sont nécessaires pour pouvoir toucher un maximum d’électeurs. J’aimerais qu’il développe davantage son programme social, économique, environnemental et politique, afin de convaincre toujours plus de monde de l’intérêt collectif porté par son projet. » 

Tout au long de la campagne France Inter étoffe sa grille avec plus d’invités, de débats, d’émissions spéciales, d’interactivité, de terrain pour rendre compte, vérifier, analyser mais aussi recueillir et donner la parole aux candidats et aux citoyens comme l’explique Catherine Nayl , directrice de l’information : « Pendant une campagne présidentielle, il faut donner du temps, de la profondeur aux débats pour qu’ils soient respectueux, il faut faire de la pédagogie pour expliquer les institutions à nos enfants, il faut rassembler des jeunes face à des candidats, des auditeurs face à des intellectuels, il faut accepter des visions différentes, des arguments opposés, des préoccupations contraires. Mais toujours dans l’écoute et l’honnêteté intellectuelle, ce qui ne veut pas dire sans passion ! »  

Tous les nouveaux programmes proposés à l’occasion de cette campagne présidentielle sont à retrouver ici

L’illustration de l’actualité 

Habituellement critiques à l’égard des micros-trottoirs, les auditeurs pointent en cette rentrée certains reportages qui s’apparentent, pour eux, à des « micros-trottoirs bonifiés », autrement dit des témoignages de Français lambda invités à s’exprimer sur des sujets divers, le tout enrobé dans la voix d’un journaliste : du café où l’on ne peut plus consommer debout au comptoir, aux voyageurs qui ne peuvent plus manger dans les trains, des parents évoquant le port du masque par leurs enfants, en passant par les salles de fitness où l’on met en œuvre les bonnes résolutions de la nouvelle année, des auditeurs se disent las d’entendre ces bribes de vie qui ne leur apportent rien en termes d’information:  

« Inconditionnel de Franceinfo depuis sa création ainsi que de France Inter et France Culture, je me désole du tournant pris récemment par le traitement de l’actualité sur vos antennes.  
Est-ce un effet Covid ? Ou « Jean-Pierre Pernaut » ? Vos journaux d’actualités usent et abusent de reportages « témoignages » absolument indigents.   
Pas une pluie sans un reportage dans la Meuse avec Martin agriculteur 57 ans qui sort son pardessus alors que Solène, 37 ans puéricultrice ne jure que par le parapluie offert par son fils l’année dernière. Certes cet exemple est inventé.   
Mais celui-ci est bien réel et du même acabit : le 03/01/2022 dans le journal, Matthieu mange une clémentine dans un compartiment vide du Paris-Bordeaux, Simon dévore un croissant avant de grimper dans le train et Ervine prépare une purée pour son petit alors qu’elle ne pourra rien prendre pour elle-même.   
Si ce n’était que ça… Mais dans le même journal quelques minutes plus tôt nous avons collectivement subi la rentrée scolaire à Ferdinand Flocon !  
Sérieusement, nos impôts servent à rémunérer ce genre de reportage ??? Vos journaux commencent à manquer singulièrement de fond et de contenu » 

« L’année commence bien ! J’entends l’un des premiers reportages au tout début du journal du 3 janvier 2022 interviewer des voyageurs en train sur le thème : allez-vous pouvoir rester sans manger durant 2 heures ? Et ce, alors même que dans un milieu clos, même bien aéré, le port du masque est indispensable. Outre le côté racoleur de ce genre de reportages affligeants qui n’apportent strictement rien, vos « journalistes » se complaisent à entretenir un état d’esprit puéril dans la population. La situation actuelle n’est pas simple mais souhaitons néanmoins que ne pas pouvoir manger durant un Paris-Lyon en TGV soit la chose la plus grave que nous ayons à vivre ! » 

« Ce matin, interview d’une mère larmoyante de Bordeaux qui doit attendre pour passer un test Covid… Franchement, quel intérêt ? Au bout de presque 2 ans, veuillez trouver des sujets moins « marronniers », moins faciles …Suggestion : parler un peu de la décision de l’Europe d’intégrer le nucléaire et le gaz dans les énergies à soutenir : décision du 30 décembre, je n’en ai pas entendu parler …Merci, cela rendra votre radio un peu plus intéressante. » 

Ces auditeurs évoquent des sujets qui illustrent un fait d’actualité. Pourquoi ce type de reportage est nécessaire sur l’antenne ? Quelle est leur différence avec un micro-trottoir ? Matthieu Mondoloni, directeur adjoint de la rédaction de Franceinfo répond aux auditeurs, dimanche à 11h51 dans le rendez-vous de la médiatrice.  

Plébiscite pour “LSD” 

“La Série Documentaire” sur France Culture décline chaque semaine un grand thème en quatre épisodes afin d’éclairer les expériences de la vie, des cultures et des savoirs. Evoquant des enjeux politiques, sociétaux, économiques, internationaux, environnementaux à travers des séries historiques, philosophiques et scientifiques, “LSD” est coordonnée par la productrice Perrine Kervran.  

La série propose cette semaine un sujet longtemps resté tabou : l’inceste. Quatre épisodes de témoignages croisés de victimes, médecins, chercheurs, juristes et représentants d’institutions. Ces paroles abordent un sujet difficile et portent les droits de l’enfant au centre du débat de notre société.  Les auditeurs ont salué cette série documentaire signée Johanna Bedeau et réalisée par Marie-Laure Ciboulet

« Je voulais simplement vous remercier pour cette émission que j’écoute depuis le début de la semaine dans ma voiture, non sans émotion ni nausée parfois… Je pense que ces témoignages extrêmement courageux sont « pédagogiques » pour le grand public et nous aident à ouvrir les yeux sur cette réalité désarmante. Merci à tous ceux qui témoignent, certains m’ont mis les larmes aux yeux (sans que je sois, par chance je le réalise, touchée par l’inceste). Courage à eux et merci pour vos émissions éclairantes »  

« Juste vous féliciter pour cette Série Documentaire passionnante. Si bien construite ! » 

« Merci pour ce podcast salutaire, tout est dit avec discernement et cette douleur silencieuse des survivants » 

« Je vous remercie pour votre travail en général et pour cette semaine sur l’inceste en particulier. Merci d’avance, car je sais que vous allez nous proposer comme toujours un excellent documentaire. » 

« Je viens d’entendre l’émission sur l’inceste de La Série Documentaire. Faites-moi l’amitié de transmettre mon admiration, ma reconnaissance et mes meilleurs vœux à toute l’équipe de LSD. »   

Outre ces messages élogieux pour “LSD”, les auditeurs ont également envoyé leurs vœux de bonne année aux différentes antennes de Radio France, une sélection est à lire dans cette Lettre.  

A mon tour, je vous présente mes meilleurs vœux pour 2022. Que cette année vous apporte de beaux moments d’échanges et de partage à l’écoute de France Inter, Franceinfo, France Bleu, France Culture, France Musique, FIP et Mouv’.  

Très sincèrement, 

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Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France