Pourriez-vous apprendre à vos journalistes à parler français ?
Pour rappel, le terme « digital » se rapporte aux doigts.
Si l’on veut parler des connexions électroniques, on doit utiliser « numérique ».
Merci, de tenir compte des remarques de vos auditeurs.
Digital au lieu de numérique…
Entre autres défaillances de langage, le mot « digital » revient très fréquemment pour parler du « numérique ».
Comment est-il possible que des journalistes fassent cette grossière erreur ?
Il suffit d’ouvrir un dictionnaire pour comprendre que digital n’a aucun rapport avec numérique…
Merci de leur apprendre le français.
La chronique de votre journaliste fait la part belle à « digital » et « digitalisation » cités à plusieurs reprises alors même que le J.O. du 9 mars à bien précisé que le bon terme est « numérique » en bon français. Nous sommes en plein dans la semaine de la francophonie et l’on se prend à espérer que les radios du service public soient moins inféodés à la servilité linguistique au globish et au causer moche… Merci de transmettre…
Ce matin, j’entends votre journaliste parler de communication digitale. Et je ne peux m’empêcher de penser à la communication avec les doigts, puisqu’en français, digital désigne tout ce qui se rapporte aux doigts.En bonne logique, communication digitale serait donc un langage des signes.
Et je ne vois pas bien ce qu’un langage des signes vient faire dans une radio.
La journaliste dit « digitalisé » :
Mais de quoi parle-t-elle ? des traces de doigts sur le clavier d’ordinateur ? sur l’écran ?
Je crains que -comme bon nombre de ministres- elle ne connait pas bien la langue française.
(Je crois qu’il était question de numérique)
Écoutant l’excellent Téléphone sonne sur la consommation, j’ai entendu de nombreuses fois (je n’ai pas compté) le mot « digital » en lieu et place du mot numérique. Si je me fais une raison sur l’apparition de mots anglais (le mot « cluster » était-il vraiment indispensable ?), je m’insurge contre la flemme traductrice qui conduit à utiliser ce que nos professeurs jadis appelaient des faux-amis. Si je souris que le mot occasion ait disparu au profit de « opportunité » = « opportunity », l’adjectif digital me reste qualifier l’extrémité des mains. Pour autant, désappointé, désolé, contrarié, je ne suis pas « dévasté » (= devastated) !…
Le terme « digital » (et ses variantes) est devenu couramment synonyme de numérique. Pour moi, ce qui est digital ne devrait s’appliquer qu’aux doigts, sans plus. En anglais, « digit » veut dire nombre. Par une espèce de paresse intellectuelle, on utilise le mot anglais, ce qui introduit souvent une imprécision. Par exemple « challenge » pour défis, « supporter » pour soutenir, etc. C’est plus grave quand ces « assimilations » vont jusqu’à rendre peu clair un discours, par exemple quand on parle de « régulation » (regulation = règlementation en anglais) on ne sait plus exactement si on parle vraiment de maintenir un paramètre à un niveau donné (le vrais sens français) ou règlementation. Liste non exhaustive…*
Votre journaliste sur le télétravail : « les outils numériques » et la « fracture numérique », il n’utilise pas une seule fois le mot français et ne répond QUE sur « le digital », « les compétences digitales », « l’accélération de la digitalisation »… apportant ainsi sa contribution à l’anglicisation de la langue française. Est-ce acceptable sur une radio du service public ?
Quelqu’un pourrait-il apprendre aux journalistes que le mot anglais « digital » a son équivalent français ?