C’est une évidence, il est indispensable de couper la Russie de l’Europe et du monde autant que possible. Sinon Poutine continuera, même au-delà de l’Ukraine.
Cela coûte déjà très cher mais ce n’est que le début – c’est le prix pour éviter la contagion de la guerre et ce sera toujours nettement moins cher que si l’on ne réalise pas cette coupure.
Pourtant, le discours politique ne prépare pas l’opinion aux pénuries, privations et, partant, à l’immense solidarité dont il va falloir faire preuve en France, en Europe et pour le Monde.
Au contraire, on promet encore « d’amortir » les difficultés rencontrées et on offre 15 centimes au litre d’essence qui seront bientôt dérisoires… Sauf si l’on décide de continuer à troquer nos énergies et du blé tendre contre des morts Ukrainiens et nos libertés. Quand les femmes et hommes politiques, dont les candidats à la présidentielle, diront-ils cette vérité aux Français ?
S’ils attendent l’après-élection, ils passeront encore pour des menteurs ou des incompétents.
Nous souhaiterions vivement entendre des politiques responsables, clairvoyants, honnêtes et francs, même pour promettre du sang et des larmes. Une immense majorité attend essentiellement la vérité sur l’avenir.
Je suis très surpris de ne pas entendre des tribunes sur les conséquences de la guerre en Ukraine dans les autres pays européens et notamment en France. Savez-vous que nombre d’entreprises de travaux publics de province ont réduit ou arrêté leurs activités sur le réseau routier ? L’augmentation de Gasoil et des dérivés du pétrole (bitume) a réduit considérablement leur marge ou rend leur activité carrément déficitaire. Renseignez-vous, sortez de vos bureaux, interrogez vos antennes France Bleu.
Certains candidats à la présidentielle veulent orienter le débat sur le pouvoir d’achat. Ça fait partie du jeu mais l’honnêteté voudrait que les responsables politiques annoncent une diminution de notre pouvoir d’achat dans la durée. Je pense à celle du peuple ukrainien qui lui perd tout. Mais honnêteté et programme politique marchent difficilement ensemble. Les électeurs aiment entendre ce qui leur plaît.
Merci pour vos émissions en général ; et en ce moment pour tout ce qui peut nous éclairer sur cette terrible guerre. Serait-il possible prochainement dans votre émission ou une autre émission internationale de revenir sur les accords de Yalta afin de comprendre si cette signature a des répercussions actuellement ?
Très surpris d’entendre prononcer le mot « sacrifice » dans l’annonce de l’émission de ce soir, à propos des micro-conséquences sur notre quotidien de cette guerre qui démarre.
Avec tout le respect que je dois à votre journaliste, s’il y a bien quelqu’un qui se sacrifie, ce sont les Ukrainiens abandonnant tout ce qu’ils ont et fuyant cette guerre.
Quant à nous, nous n’allons pas mourir de froid, de faim, ni tout de suite d’une chute de bombe ; tout au plus, devrions-nous réfléchir à tout le superflu dans lequel nous nous complaisons sans nous en rendre compte. Lorsque la guerre nous atteindra, alors là, oui, nous pourrons nous joindre au sacrifice de ces gens.
Aujourd’hui, en écoutant le journal, j’ai été très surpris et choqué par des informations diffusées au sujet de trains ukrainiens transportant des réfugiés à l’aller et chargés d’aides humanitaires, mais pas seulement, au retour. Il était notamment mentionné des obstacles anti-char et des cocktails Molotov, on pourrait aussi imaginer des transports d’armement.
Je pense que ces informations ne devraient pas être diffusées. Les services Russes écoutent les médias étrangers, il ne faudrait pas les inciter à faire exploser ces installations, d’autant plus qu’elles sont vitales pour nos amis ukrainiens.
Je suis avec intérêt et angoisse, comme tout le monde, l’évolution de la situation en Ukraine et de ses dégâts collatéraux. Je boude les réseaux sociaux depuis toujours et m’adresse donc à votre rédaction.
Ma question : au cas où Poutine aille jusqu’à utiliser l’arme nucléaire en Ukraine, quel profit tirerait-il à l’issue d’une éventuelle victoire militaire, d’un territoire en ruines, irradié, et par conséquent devenu totalement inhospitalier, à fortiori inexploitable ? A-t-on intérêt à anéantir ce que l’on convoite !?…
Mon commentaire : je trouve par ailleurs totalement stupide et inadapté le comportement de ceux qui vandalisent les établissements et commerces russes en France. Le fait que ces citoyens russes aient fui leur pays pour s’installer chez nous suffit à prouver qu’ils ont toujours été en désaccord avec le régime de Poutine (mis à part peut-être des espions !!?) et de toute façon, ne peuvent pas faire grand-chose pour aider leurs concitoyens muselés par une censure féroce ! J’apprécie beaucoup l’objectivité de vos informations et le courage de vos reporters.
Je suis un fidèle de votre matinale que j’apprécie. Néanmoins, j’ai été un peu gêné par la façon dont vous avez traité le sujet des pastilles d’iodes en cas de risque en Ukraine ce matin. Vous indiquez qu’il y a une ruée sur le sujet et vous expliquez les modalités de distribution des pastilles. Tout ce que vous avez dit est exact. Mais ce faisant, il me semble que vous passez à côté des informations principales sur le sujet, à savoir :
les pastilles d’iode sont inutiles chez les adultes. Ils ont déjà leur thyroïde saturée en iode stable. Elles ne concernent que les enfants. A Tchernobyl, l’augmentation des cancers de la thyroïde n’a été constatée que chez les enfants.
Il est totalement inutile de prendre des pastilles d’iode en France en cas d’accident de fusion du cœur en Ukraine. En effet, pour un gros réacteur, les rejets en iode qui pourraient être dangereux concernent quelques dizaines de kilomètres. Au-delà de 100 km, les rejets auraient tellement été dilués dans l’atmosphère qu’il n’y aurait plus aucun enjeu sanitaire associé. A Tchernobyl, les cancers de la thyroïde concernaient les enfants qui étaient proches de la centrale au moment de l’accident. Il serait peut-être possible de mesurer quelque chose, mais les doses seraient beaucoup trop faibles pour présenter le moindre risque sanitaire. Pour rappel la distribution en France est prévue dans un périmètre de 20 km autour de la centrale. A plus de 200 km, il n’y a plus aucun risque. A mon sens, pour rassurer et informer la population, et éviter cette ruée vers les pastilles d’iode, c’est surtout cela qu’il faudrait expliquer.
Je vous suggère d’interviewer des experts indépendants et compétents de l’IRSN ou de l’ASN sur ce sujet et de compléter votre information sur le sujet dans une prochaine matinale.
Tout ce que vous avez dit ce matin est exact, mais pouvait laisser penser à une personne inquiète que ces pastilles pouvaient présenter un intérêt en France, pour des adultes. Ce que je trouve dommage dans la situation actuelle. Merci de l’intérêt que vous porterez à mon message, que je ne fais que dans une visée d’amélioration continue de l’information de nos concitoyens.
Il me semble que Poutine nous a déjà introduit dans une 3ème guerre mondiale, l’Europe a mis le doigt dans son engrenage. Comment croire que Poutine va laisser tomber et s’arrêter là ? Pourquoi l’Europe attend une catastrophe humaine alors que tout semble engagé vers cette guerre globale ?
Europe faible, désarmée, qui a peur, qui dépend de l’Amérique, face à la Russie qui fait en Ukraine ce qu’elle a déjà fait en Syrie, en Tchétchénie. Les commerces dans ma ville sont vides, les gens ont peur et ne voient pas d’issue. Après la crise sanitaire, voici une guerre dont personne ne veut.
A-t-il ou peut-il être affirmé que même si l’Ukraine tombe, si Zelensky est assassiné, que jamais la Russie sortira de la honte et de toutes les mesures de rétention mondiale tant que Poutine sera leur président ET que l’Ukraine ne retrouve sa souveraineté !?
Il serait utile d’informer aussi le public sur les positions respectives du patriarche russe Kirill et de l’église orthodoxe ukrainienne. L’église en tant qu’autorité morale et spirituelle a aussi sa part de responsabilité dans le conflit armé.
Je voudrais savoir pourquoi, dans l’actualité de la guerre en Ukraine, on ne parle que des réfugiés s’échappant par le train, surtout à partir de Kyiv (ou Kiev), ou des bombardements sur des villes, ou des routes encombrées en direction de l’ouest, mais à aucun moment donné, l’on n’évoque l’état des voies de chemin de fer en direction de l’ouest. Comment les infrastructures ferroviaires sont-elles épargnées ? Par quel miracle ?
Formidable cette solidarité ! Mais quel dommage que cette bienveillance ne se pose pas sur les faits migratoires de ces dernières années : Libye, Syrie, Roms, femmes de tous pays, victimes des coups d’états africains. Je vois autour de moi : tel ou tel propose un logement, des meubles, des vêtements. Je ne comprends pas cette dichotomie, et ce double regard m’inquiète…
Vous ne donnez pas d’informations sur les pertes militaires. Ok il est très difficile de les connaître et on n’est pas forcément à l’affût de décomptes morbides, mais il y déjà la confirmation de la mort de 2 généraux russes sur le front, ce n’est pas anodin et donne une indication de la résistance sur place.
Il suffit d’entendre chaque jour « de nouvelles sanctions vont être prises » ? Qu’attend-on pour faire un véritable blocus total de la Russie quitte à en payer le prix. Rappelez-vous la phrase de Winston Churchill : « Vous aviez à choisir entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre ». À méditer !
Sur les manifestations en Russie on ne nous donne jamais, depuis le début de cette guerre, le nombre de participants, seulement le nombre d’arrestations. Impossible donc de connaître l’ampleur de la contestation dans les principales villes, ni si la mobilisation citoyenne s’essouffle, est stable ou augmente malgré la répression. C’est important à savoir me semble-t-il.
S’agissant de l’Ukraine face à la Russie, je comprends les effets d’une reconnaissance de belligérance. Cependant nous ne pouvons pas laisser l’Ukraine aux mains du président Poutine. Les Ukrainiens sont tellement courageux et mobilisés pour leur pays…
Pourquoi ne pas les aider par l’envoi de mercenaires à la botte des pays européens ? Et leur donner les armes promises et attendues. Les Ukrainiens ont besoin d’être physiquement aidés, pas d’être uniquement soutenus par des paroles ou des promesses qui ne leur serviront à rien, une fois mort ou passés sous l’emprise du président Poutine.
J’appelle tous les particuliers à stopper leur chauffage au gaz et à enfiler pull-over et doudounes. Soyons solidaire avec les Ukrainiens qui eux n’ont plus rien et envoyons un message fort à notre gouvernement : profitons pour aller vers des panneaux solaires. Nous devons investir massivement dans les énergies renouvelables. Chez nous la chaudière est coupée depuis une semaine et le contrat avec Total rompu.
J’écoute et lis régulièrement les informations concernant la guerre en Ukraine. Je remarque que tous les médias ne parlent que des missiles qui atteignent leurs cibles. Par exemple aujourd’hui vous ne parlez que des 2 missiles qui ont atteint la ville de Kiev. On a alors l’impression que l’armée Ukrainienne est complètement inexistante et se trouve complètement désarmée. Je pense qu’il serait très important et nécessaire que vos informations soient complètes à savoir, pour reprendre l’exemple aujourd’hui. « Il y a eu « n » missiles tirés par l’armée russe sur Kiev. « N » ont été détruits par l’armée ukrainienne et donc 2 ont atteint leur cibles ».
D’avance, je vous remercie pour cet effort d’information qui permettraient de mieux comprendre la situation.
Dans le cadre des accords de Minsk (2014), quels étaient les engagements de l’Ukraine et ont-ils été aussi respectés par M. Zelensky, élu démocratiquement par son peuple.
Pourriez-vous détailler ce qu’il en a été concrètement, afin d’éclaircir certaines fausses informations qui indiquent que l’Ukraine n’aurait pas respecté ces engagements depuis la signature des accords ?
Nous recevons beaucoup d’informations sur la situation et la position des habitants de la partie ouest de l’Ukraine (interviews, rapports de journalistes). Que se passe-t-il à l’Est, et quelle est la position des habitants de cette partie ?
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, vous avez évoqué les différents problèmes économiques et d’approvisionnement en gaz et pétrole de l’Union Européenne et de la France.
Il me semble que je n’ai pas entendu dans vos reportages, analyses, commentaires et explications à ce sujet de l’indépendance énergétique, les liens très importants qui lie la France et la Russie au sujet de l’industrie nucléaire. Des contrats sont en cours, des investissements sont prévus entre EDF et Rosatom et des partenariats. Je suis très étonné de l’absence de traitement de ce sujet de votre part.
Merci de votre attention et si possible de votre réponse.
Je suis contre les guerres et en particulier contre celle que mène actuellement Poutine, je préfère le dire. Ce matin à 8h une journaliste à insisté sur les enfants victimes de la guerre en mentionnant le bombardement d’un hôpital pédiatrique par l’armée russe en Marioupol.
La première fois que j’ai entendu cette info je l’ai trouvée barbare, mais j’ai toutefois été étonnée du nombre de victimes (3 dont une fillette) très restreint alors que le président Zelenski twittait sur le sujet en parlant de « destruction » des bâtiments.
Les photos publiées par Paris match (prises si j’ai bien compris par la police ukrainienne) montrent un cratère dans la rue et des batiments aux vitres soufflées.
Ma question est la suivante : les bâtiments avaient-ils été évacués avant le raid (ce qui explique le « peu » de victimes) et servait-il à autre chose et dans ce cas pourquoi ne pas le dire plutôt que de faire croire l’inverse ? si ce n’est pas le cas, comment s’explique le fait qu’il y ait si peu de personnes sur les photos ?
Ces flous et informations partielles laissent planer des doutes dont tirent profit tous les pro Poutine qui parlent de mensonges et de manipulations par la presse. Il est alors difficile de les contrer si nous même n’avons aucune preuve de ce qu’avancent les médias : bombardement d’un hopital pédiatrique et de sa maternité… sans préciser qu’il était éventuellement quasi vide… ?
Pourquoi ne demandez-vous jamais à vos invités pourquoi des forces militaires OTAN-EU n’ont pas été positionnées aux frontières à l’invitation de l’Ukraine en réaction aux « exercices » russes de l’autre côté AVANT l’invasion afin de l’éviter ?
L’Ukraine nous court sur le haricot mais je suppose que l’Afghanistan, le Sahel, le Moyen-Orient sont devenus des havres de paix ?
Alors pour les Ukrainiens, on organise des événements culturels d’appel aux dons, mais les Africains et Moyen-Orientaux, on les laisse se noyer en mer ou croupir des années dans de sordides camps de réfugiés ?
Pourriez-vous s’il vous plaît préparer une émission sur ce que le conflit russo-ukrainien risque encore de coûter à notre chère planète ? Pas évident de faire abstraction des droits de l’homme et du droit international bien sûr