A quand un document comparatif / récapitulatif, des promesses des candidats sur les questions posées lors des x interviews politiques, qu’on ne peut pas toutes visualiser… ?
Questionnaire écrit qu’il serait judicieux d’imposer aux candidats pour tous ceux qui s’y perdent et ne voteront pas, peut-être à cause de cette nébulosité finale.

On ne parle jamais des Français de l’étranger dans cette campagne et pourtant nous sommes près de 2,5 millions et nombre d’entre-nous allons voter dimanche !
Je vis en Espagne depuis 30 ans et depuis mon arrivée j’ai vu comment les gouvernements successifs depuis Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron ont systématiquement réduit les budgets alloués à l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger). Le nombre d’Instituts français et de lycées français en gestion directe de l’Etat français se sont réduits comme peau de chagrin (plus de la moitié ont disparu)
Les Lycées français sont devenus des machines à cash au fonctionnement semi-privé avec des coûts de scolarité insensée proches des 1000 euros par mois voire plus! Ils sont totalement inaccessibles aux familles françaises modestes et aux classes moyennes qui vivent à l’Etranger et sont réservés aux élites locales et aux oligarques qui eux peuvent se permettre de payer l’excellence à la française ! Le statut et les salaires de nos professeurs formés en France ont été largement dégradés (suppression des statuts d’expatriés, menace sur le statut de résident). Tous les Français résidents à l’étranger participent au rayonnement de la France, créent des entreprises, voyagent en France et rapportent de la richesse à notre pays. Nous ne sommes pas tous des nantis, expatriés de grands groupes industriels français, loin de là !

Comme la plupart des Français, je n’ai pas encore déterminé quel bulletin je glisserai dans l’urne le 10 avril prochain. Votre travail de journalisme joue aussi un rôle majeur pour m’aider à faire ce choix.
Cependant, vous avez jusqu’à présent peu abordé la question de l’élevage intensif et la façon dont les différents candidats à l’élection présidentielle se positionnent sur ce sujet.
Nous sommes 86% des citoyens à considérer que c’est un sujet important. Je ne peux que vous encourager à interroger les candidats sur l’élevage intensif.
Merci encore pour votre travail

Pourquoi, en cette période préélectorale, propice à l’exposé des programmes et aux débats, la question du tabac n’est jamais posée aux candidats (écologistes en particulier…). Il s’agit pourtant d’un cancérogène avéré (catégorie 1 du CIRC), contrairement à d’autres substances classées en 2A voire en catégorie 3 et dont vous ou vos invités dénoncent l’emploi…à juste titre cependant. Et il serait assez hypocrite de n’expliquer cette différence d’approche que par le caractère volontaire (tabac) ou non (glyphosate, par ex) de l’exposition. En termes de santé publique et de coût social, cela ne change strictement rien…Des dizaines de milliers de malades du cancer du poumon et près de 30 000 décès chaque année. Quelles propositions concrètes des candidats pour éradiquer ce fléau (interdiction des importations, de la culture, paquet à X euros, etc. ? Mystère…mais c’est peut-être le courage de l’impopularité qui manque…

L’élevage intensif fait partie des causes majeures du réchauffement climatique.
J’aimerai que les candidats prennent mieux et plus position sur ce sujet pour nous aider à rendre notre vote utile pour notre propre futur et le futur de nos enfants.
Votre contribution dans le cadre de votre travail aidera la Biodiversité et donc la Vie sur notre belle planète Terre ! Merci d’avance pour vos actions pour rendre un futur possible…

Entendu ce lundi matin 4 avril un reportage louangeur sur la Poste… qui faisait son travail de distribution des plis électoraux ! Ben oui, c’est son métier ! Je devrais plutôt dire, c’était car depuis longtemps, la Poste ne fait plus son boulot. Quelques exemples vécus : une lettre postée à 20km de chez moi a mis deux mois à arriver, un paquet qui m’était destiné a été mis dans la boite de ma voisine partie en vacances, ma carte bleue jamais arrivée et la deuxième non plus du reste, deux courriers de mon assureur jamais distribués non plus… J’arrête là. Ce qui m’agace, c’est la complaisance des médias vis à vis de cette institution qui, il est vrai, achète bcp d’espaces publicitaires. C’est ainsi qu’au début de la covid, on a pu entendre son patron dérouler son plan com dans tous les journaux sur toutes les antennes sans être trop malmené. Allez sur le terrain, venez à Fougères, une ville pauvre, où la Poste a réduit ses horaires d’ouverture en ouvrant plus tard le matin et en fermant le midi ! Pendant ce temps, le tarif des timbres a explosé pour un service de plus en plus défaillant…

Votre présentatrice fait un point sur la journée de tous les candidats à la présidentielle. La présentatrice cite le nom de chaque candidat et dit où celui-ci était aujourd’hui. Pour chacun simplement le prénom et le nom sauf pour Éric Zemmour subitement « le candidat d’extrême droite Éric Zemmour ». Cela n’a l’air de rien mais par cela la présentatrice émet une opinion personnelle : celle que M. Zemmour serait d’extrême-droite. Pourtant celui-ci s’en défend, précisant simplement être « de droite ».
L’impact de ces petits mots innocemment répétés est immense dans l’opinion et me semble contrevenir à la mission d’information neutre du service public audiovisuel.
Pourriez-vous s’il vous plaît demander que cesse l’inégalité de traitement des candidats (étonnement on n’a pas entendu « le candidat d’extrême-gauche » pour M. Mélenchon) et le parti pris personnel des présentateurs ?

Je suis très étonnée par le choix du mot radicalité pour parler des candidats de gauche à la présidentielle. Or, ce mot a une connotation particulière en France vu les événements vécus. De surcroît, les évocations d’une partie des idées de l’extrême droite et des LR concernant l’autre, l’étranger dont abordé avec beaucoup d’euphémisme et je reste perplexe.

Je suis l’émission de l’excellent Mr Guillaume ERNER mais j’attends qu’il traite, avant l’élection Présidentielle, le silence assourdissant sur l’évasion et l’optimisation fiscale qui ampute les rentrées d’argent et qui par ricochet pollue la vie des français « moyens » (beurk!) . Toujours les mêmes que les instances pressent comme des citrons. A force, comme le chantait François Béranger, « de presser le citron » il ne restera que la peau. Merci à Guillaume ERNER pour son savoir vivre et à son professionnalisme.

Un certain candidat à la présidentielle a fort bien parlé de l’eau et son programme insiste beaucoup sur l’importance de tout mettre en œuvre pour éviter le manque d’eau, pour préserver les réserves, réduire son exploitation excessive : vous êtes-vous penchés sur les programmes des candidats, suivi des meetings, et y avez-vous beaucoup repéré les différences de conscience de cet enjeu ?