Ce message pour vous transmettre mon irritation quand vos journalistes utilisent comme synonymes les mots “vaccin” et “sérum” quand ils évoquent la vaccination contre la Covid. Ce sont 2 produits différents. Le vaccin est utilisé en prévention en déclenchant une production d’anticorps contre une maladie par la personne vaccinée.
Le sérum a une action curative immédiate car il contient déjà les anticorps venant d’un malade ou d’un individu vacciné.
Pasteur doit se retourner dans sa tombe lorsqu’il entend les journalistes employer le mot Sérum comme si c’était un synonyme de Vaccin… Quasiment tous les soirs, en rentrant du cabinet vétérinaire dans lequel je travaille, j’entends les journalistes du journal de 18 heures et de l’émission d’information qui suit employer indifféremment ces 2 mots pour parler… uniquement de vaccins. Si le reste des informations et des explications données sur cette maladie sont aussi précises… ça fait peur ! Ce n’est, hélas, pas la première fois, et sans doute pas la dernière, que les propos tenus par les journalistes sont imprécis, incomplets et parfois même complètement faux. Mais, hélas encore une fois, ne peuvent s’en rendre compte que ceux qui connaissent déjà le sujet dont il est question… Un vaccin permet à un organisme de construire ses propres défenses immunitaires : c’est un outil préventif. Un sérum permet d’injecter dans un organisme des défenses immunitaires qui ont été produites ailleurs : c’est un outil thérapeutique.
Il est fréquent d’entendre les journalistes utiliser le mot « sérum » en parlant d’un vaccin anti-Covid. Il s’agit de deux choses différentes à ne pas confondre, comme on nous l’enseignait à l’école primaire. Prendre l’un pour l’autre c’est faire preuve d’une méconnaissance et d’une incompréhension de ce dont on parle. Merci de demander aux intéressés de ne plus commettre cette erreur.
J’ai entendu le journaliste évoquer les fabricants de « sérum » anti-covid. Il faudrait arrêter maintenant ! Il n’y a malheureusement aucun « sérum » anti-covid, juste des vaccins. Renseignez-vous si vous ne savez même pas la différence entre vaccination et sérothérapie.
Je vous avais déjà rapporté, et je ne suis pas le seul, une erreur manifeste dans la présentation des vaccins contre le coronavirus, que certains journalistes et présentateurs persistent à appeler « sérum ». Je sais que nombreux sont les auditeurs qui réagissent à cette grossière erreur, et depuis des semaines. Alors, pourquoi persiste-t-ils ? Ne transmettez-vous pas l’information ? Pourquoi ce dysfonctionnement récurrent ?
Vous avez parlé à deux reprises d’un « sérum » de Johnson & Johnson. C’est inexact : il s’agit d’un vaccin, pas d’un sérum. Je vous invite, en tant que journaliste probablement soucieux de ne pas induire vos auditeurs en erreur, à vous documenter sur la différence entre sérum et vaccin. Je suis surpris que cette erreur grossière persiste auprès des journalistes de France Inter alors que je sais que depuis des semaines elle est régulièrement rapportée à la médiatrice. Ne communique-t-elle pas les correctifs qui lui sont signalés ?
Cela fait des semaines que de nombreux auditeurs, comme moi, se plaignent de cette erreur : parler des « sérums » de Pfizer, Moderna, AstraZeneca , JOHNSON & JOHNSON, et autres. Or, et vous le savez maintenant, de sérum il n’est pas question. J’ai trouvé ce lien : https://mediateur.radiofrance.com/non-classe/6-coronavirus-vaccin-et-serum/ J’espère que vous relayez aux intervenants cette correction. Pourtant encore ce matin dans son journal de 7h, le journaliste a parlé des « sérums » de Moderna et autres. Pitié pour nos oreilles, c’est dur de devoir supporter quasi quotidiennement sur notre chaîne favorite des erreurs aussi flagrantes !
Hier soir encore, au journal de 19 heures, le journaliste a confondu vaccin et sérum. La confusion est récurrente et elle est grave parce ce sont deux produits complètements différents, dans leurs indications, leurs effets, leur fabrication, leur administration, leurs effets indésirables. Bref, rien à voir. Confondriez-vous actions et obligations, deux instruments financiers, un CD et un DVD, deux médias, France Inter et… une autre station ? Etc. Une erreur aussi grossière abîme votre crédit : si vos journalistes sont aussi approximatifs dans un domaine qui m’est familier, se pourrait-il qu’ils le soient aussi dans ceux que je connais moins et pour lesquels ils me sont source d’information ? Et pourquoi pas un »Téléphone sonne » pour revenir sur des notions de base en infectiologie et épidémiologie ? Je suis convaincu que c’est faisable sans être casse-pied. Avec écoute obligatoire par tous les rédacteurs et interro écrite à la sortie !