Auditeur assidu de Franceinfo et France Inter, concernant le traitement que Radio France fait de l’information incendies de cet été, je déplore la prédominance du sensationnel et du pathos, de la litanie des chiffres records et de l’inventaire des préjudices aux personnes, au détriment du peu si ce n’est l’absence de prise en compte des préjudices éco-systémiques. Ceux-ci sont pourtant aussi considérables, peut-être même davantage que la simple reconstruction de bâtiments ou de plantations commerciales d’arbres en monocultures, en ce qu’ils engagent davantage le futur en ajoutant de l’eau au moulin du réchauffement climatique et de l’effondrement de la biodiversité, préparant ainsi les incendies des années prochaines. Je ne vous fais pas grâce du bonheur de la multitude d’espèces vivantes qui se tortillent joyeusement sous les flammes, ou qui crèveront silencieusement demain de leur perte d’habitat et de ressources vitales. Aujourd’hui on est tout à fait capables de chiffrer les bénéfices et pertes éco-systémiques, chiffres somme toute ni plus emmerdants ni délétères que ceux de la sacro-sainte Croissance ou de la Bourse de Paris. Alors de grâce, Radio France, emparez-vous de la question, et restez le média national et citoyen que vous avez vocation à être ! Pour le sensationnel, le pathos et le populiste, on n’a pas besoin de vous devant l’abondance du choix en radio, télévision et internet et bistrot du coin !

Comme bon nombre d’entre nous, je suis attristée et angoissée par ces feux gigantesques qui touchent mon département de la Gironde. Les odeurs de fumée ont atteint Bordeaux cette nuit. Comme bon nombre d’entre nous, j’écoute et je regarde les informations en boucle, scotchée par l’ampleur de la catastrophe. Mais je regrette profondément la manière dont l’information est traitée. Le dérèglement climatique est rapidement évoqué comme la cause de ces feux et de la canicule, mais de façon assez succincte. Pourquoi les medias ne traitent-ils pas le sujet sur le fond ? Pourquoi ne pas expliciter en détail les mécanismes systémiques du dérèglement climatique, et surtout les moyens d’agir ? On court droit à notre perte, la falaise est à quelques dizaines de mètres et on regarde ailleurs…Les scientifiques sont unanimes sur le facteur humain comme cause du dérèglement climatique. Il faut expliciter à chacun et chacune comment nos modes de vie doivent évoluer, et qu’il ne sert à rien d’attendre que « les autres » bougent (mon voisin, mon collègue, les politiques..). Il faut commencer par prendre conscience de l’ampleur de la tache (réduire notre empreinte carbone individuelle à 2 tonnes/an au lieu des 10 tonnes actuelles), et se mettre en mouvement maintenant : arrêter l’avion (1 aller/retour Paris/NY c’est 1,2 tonnes, vous le saviez?), devenir végétarien, adopter le vélo et l’autopartage, isoler son logement, arrêter d’acheter des produits neufs…Alors, vous, media, je vous le demande : qu’attendez-vous pour remplir votre rôle ? Formez vous et informez les citoyens ! Avec par exemple : fresqueduclimat.org/https://www.resistanceclimatique.org/inventons_nos_vies_bas_carbone

Bonjour La France Inter !
Il n’est pas dans mes habitudes de vous écrire pour vous faire part de mon agacement et pourtant il m’arrive souvent de « roumeguer  » en vous écoutant. Mais bon, c’est ce qu’on doit appeler l’amour vache ! Je ne peux pas me passer de toi France Inter…
Bref, revenons au sujet de mon mail. Je n’en peux plus d’entendre aux infos que les incendies n’ont causé aucune victime. Et les milliers d’animaux qui ont péri dans les flammes ? Ne sont-elles pas des victimes ? Faut-il être humain pour avoir cette « appellation  » ? Toutes ces bêtes qui sont mortes dans des souffrances inimaginables méritent que France Inter, première radio de France, leur accorde quelques lignes dans leurs titres.
Voilà, c’est tout. Il est tôt et je commence ma journée énervée !! Merci bien.

J’en veux à nos dirigeants qui malgré les alertes du Giec depuis plus de 30 ans gesticulent à chaque crise sans prendre de vraies mesures. Je suis dépité d’apprendre que mes enfants devront vivre avec la  » culture du risque »

Lorsque vous évoquez les feux en Gironde, vous soulignez généralement qu’ils n’ont fait aucune victime. Peut-être pourriez-vous vous préciser aucune victime humaine ? Je pense en effet aux milliers d’animaux qui ont sans doute péri dans les flammes et je regrette cette vision anthropcentrée du désastre, qui nie leur drame.

Consultant depuis de nombreuses années plusieurs sites de « prévisions » météorologiques, je suis au regret de vous signaler que le site de Météo France est assez médiocre.
Si vous voulez mieux prévenir les risques, il faut consulter des sites mieux faits, plus complets et quand même gratuits. Par exemple : « Météoblue.com » qui est très complet, bien fait (multi modèles) et gratuit.
Ça peut sauver des vies.

Concernant les feux de forêt en Gironde, véritable drame humain et écologique, on oublie de préciser qu’il s’agit, comme la grande forêt Landaise, d’une forêt artificielle, constituée de résineux très inflammables et plantés sur d’anciennes zones de marais. Il s’agit d’exploitations forestières qui peuvent être considérées comme intensives, avec une forte densité d’arbres, aucune diversité d’essences (un chêne ne va pas s’enflammer comme un pin !) pour la production de bois pour palettes, pâtes à papier… Il s’agit d’un très fort lobby local. Ces forêts sont-elles adaptées face au changement climatique ? Ne faut-il pas revoir ce modèle économique ?

Minuit, si ça brule fort dans les superbes montagnes du sud Vercors, couvertes de forêts.
Et pourtant : il y a au front des courageux pompiers constitués À 80% de bénévoles, qui demain doivent retourner à leurs travails respectifs.
Pas assez d’avions, pas assez de professionnels. L’incendie prend de l’ampleur, faute d’avoir eu à disposition assez de moyen aérien pour en venir à bout. D’autres urgence ailleurs les appellent.
La discussion avec les pompiers qui occupe mon village est édifiante, PAS ASSEZ DE MOYENS !! nombre ridicule de Canadair, et de pompier professionnel, ça brule.
Ainsi, j’attends de France inter qu’elle mette le doigt sur cette misère, pendant que nos merveilleux politiques sont en vacances.

J’ai entendu en début de saison que l’eau de méditerranée atteignait les 28°C. Ayant vécu plusieurs années en Polynésie je me souviens que la surveillance cyclone était déclenchée dès que la température de la mer dépassait cette température. Ne faudrait-il pas que les prévisionnistes de Météo France se forment aux techniques utilisées dans les zones tropicales ?

Aux heures de grande écoute, vous déroulez à Radio France depuis des années et maintenant avec une fréquence plus élevée compte-tenu de l’accélération du dérèglement climatique, la diffusion d’émissions et de reportages sur les CONSEQUENCES du réchauffement climatique.
Mais rien, ou presque rien, sur les CAUSES du réchauffement climatique.
Vous savez bien sûr que les causes sont les activités humaines.
A ne pas dire l’inaction générale et des gouvernements en particulier, vous contribuez à l’éco-anxiété générale, au déni et à l’inaction.
Vous vous rendez-complice de cette situation et la poursuite du dérèglement climatique.
Collaborateurs de grands médias d’information, pendant combien de temps allez-vous pouvoir vous lever chaque matin et décrire les catastrophes qui vont s’intensifier et s’accélérer ???
Allez-vous enfin dire les choses?
Non, plutôt parler aujourd’hui des prochaines missions sur la Lune et de Thomas Pesquet… Mais les citoyens ne voient plus d’intérêt à ces missions…

Pourriez vous sur France info à compter de la rentrée, faire systématiquement chaque jour un sujet sur le changement climatique? Il est indispensable que chaque habitant de ce pays et les francophones qui écoutent la radio soient conscient de la gravité du sujet du changement climatique… Merci! Les thèmes ne manquent pas: – La sécheresse et les inondations qui s’ensuivent… – La sobriété et ou décroissance! – L’eau et sa préservation – Merci et cordialement

Comment pouvez-vous parler de dérèglement climatique ? Il ne s’agit pas d’un dérèglement mais bien d’une crise. Auriez-vous défini la pandémie Covid comme dérèglement sanitaire ? Le Guardian est passé à « climate crisis » il y a plusieurs années déjà. Si les médias n’appellent pas un chat un chat, ils ne font pas leur travail : transmettre une information fiable afin que nous puissions prendre des décisions éclairées.

Quand j’entends qu’il n’y a aucune victime dans les incendies qui ragent en Gironde, j’ai mal au ventre car vous oubliez le grand nombre d’animaux qui vivent des les forêts brulées…. Heureusement que les associations comme L214 and LPO en parlent…. Cette négligence est vraiment inacceptable. Merci de rectifier.

Je me permets de vous écrire parce que je suis une auditrice assidue du journal de 12h30, le meilleur de loin à la radio. Je suis néanmoins assez surprise voire choquée que vous parliez des incendies en Gironde sans un mot pour les causes écologiques et l’inaction générale des autorités à ce sujet. Certes, il y a et il y aura sans doute toujours des irresponsables pour faire des barbecues en pleine canicule…mais le problème n’est pas seulement là, et il ne s’agit pas d’une opinion mais de faits documentés !!
En vous remerciant pour votre lecture.

A la suite de l’augmentation de la prise de conscience de la population française des scénarios catastrophes planétaires qui se dressent pour les prochaines décennies (dont la réalité fût palpable cet été par nombreux incendies et pénuries d’eau), du fait du dépassement des limites par les activités humaines, détruisant de plus en plus l’équilibre de notre système terre. Je vous suggère de faire une émission sur la nécessité d’un changement de système économique d’ici 3 ans comme le propose sans compromis l’ingénieur systémicien Arthur Keller. Que pensez-vous de l’inviter lui et d’autres ingénieurs, professeurs et étudiants, afin de proposer des solutions radicales à la hauteur de la gravité de la situation planétaire, menaçant la survie de beaucoup d’humains à court terme ? Et par la même informer nos concitoyens sur les choix possibles de solidarités, espoirs et partages plutôt que d’individualismes, résignations et compétitions stériles faces aux menaces qui se profilent.

Depuis que la canicule a cédé le pas aux orages, on entend (comme à chaque fois dans ces situations météorologiques extrêmes, et dans tous les médias) l’expression selon laquelle il est tombe « l’équivalent d’un (ou deux ou trois, peu importe) mois de pluie en x heures/minutes/jour(s) ». De quel mois parle-t-on ? Un mois pluvieux, un mois sec, un mois moyen (pluviométrie mensuelle/12), le mois en cours (moyenne des pluies en août pour un orage au mois d’août) ?

J’aurais deux remarques à faire à propos du traitement des incendies de forêt : 1) Est-il possible de dire, quand vous ne précisez « pas de victimes à déplorer », que ce ne sont pas des victimes humaines ? Car la faune sauvage est si atteinte par ces incendies que la chasse est suspendue pour l’année prochaine…Les tortues d’Herman brûlent et c’est un vrai carnage. 2) Bravo à la journaliste du journal de midi du 10/08 qui a ENFIN abordé le rôle de l’urbanisation galopante dans les incendies. C’était la première fois que je l’entendais depuis que les feux ont commencé.

Je souhaitais attirer votre attention sur une situation assez remarquable. Alors que les feux de forêts se multiplient un peu partout en France, les milliardaires propriétaires d’immenses terrains de chasse en Sologne poursuivent l’”engrillagement” de leurs domaines qui, s’il y avait des départs de feux, seraient inaccessibles aux secours. Pire, ces enclos piègent des milliers d’animaux à des fins de chasses privées qui périraient. Confraternellement.

La valeur des surfaces de forêts brulées est donnée en hectares dans les bulletins d’information. Ne serait-il plus judicieux de les donner en km². En effet, 1 km² = 100 ha. Le km est l’unité utilisée sur les routes et les compteurs des véhicules ; donner les surfaces en km² permettrait donc de se représenter plus facilement l’importance des surfaces détruites. Exemple : 400 ha = 4 km², on se le représente facilement par un carré de 2 km de côté et il est possible de faire la comparaison avec la surface de sa commune.