Pourriez-vous signaler aux journalistes qui sont à l’antenne un fait lexicologique élémentaire : si l’on peut féminiser des noms de fonctions – auteur/autrice, directeur/directrice, chercheur/chercheuse, etc. – et cela conformément aux règles de formation de noms féminins applicables au français, il est en revanche IMPOSSIBLE de féminiser des noms communs qui possèdent un genre grammatical ET UN SEUL (et cela indépendamment du référent auquel ce nom s’applique, que le référent (homme, animal) soit biologiquement mâle ou femelle).
Ainsi qu’on soit un homme ou une femme, on est UN membre d’une équipe (et pas UNE membre !!!!, et de même qu’on soit homme ou femme, on reste UN témoin ou UN otage (et non pas UNE témoin !!! ou UNE otage !!! comme on l’entend sur votre antenne quotidiennement).
De telles confusions qui transforment des noms ayant un genre déterminé et unique en mot épicène (comme enfant ou élève : un enfant / une enfant, un élève / une élève) constituent des barbarismes qui révèlent une ignorance de la langue ou une désinvolture ou une soumission à la mode qui laissent mal augurer de l’acribie qu’un journalisme doit faire preuve dans l’exercice de son métier.
J’ai conscience qu’il est des choses plus graves que des questions lexicologiques à l’heure de la possible apocalypse nucléaire qui nous guette.
Mais enfin essayons au moins de ne pas massacrer les langues, s’il paraît impossible d’éviter de massacrer les hommes… Maigre consolation, je sais.

Ce message consiste juste à faire remarquer que cette erreur faite par les chroniqueurs, les interviewés, les ministres etc … est insupportable : après un nom féminin on ne dit pas « lequel » mais « laquelle ». Il semble que ce soit devenu une mode de dire pas ex. : « une situation dans LEQUEL… ».

J’écoute principalement les radios de Radio France (France Inter, France Culture, France Musique et Franceinfo).
Depuis déjà de nombreuses années, le tic de langage « en fait » est apparu chez de nombreux intervenants, chez certains ce tic apparaît à chaque phrase voire 2 fois par phrase.
Cela devient très énervant, j’en suis arrivé à stopper l’écoute de certains documentaires malgré mon fort intérêt pour eux. Que pouvez-vous faire pour corriger ce tic ?

Serait-il possible de donner des cours de français aux journalistes ? Ils ne connaissent pas la forme interrogative avec l’inversion. Serait-il possible de leur demander d’éviter de dire : « c’est quoi le problème » mais « Quel est le problème ? » Peut-on leur demander d’éviter les anglicismes ?

J’écoute votre émission en podcast. Super intéressant !  Mais vos invités ont un tic pénible : « en fait » toutes les minutes ! Merci pour votre émission que j’écoute en faisant le ménage … en fait !

A propos de l’usage du terme « écolos » Il faudrait que les journalistes de France Inter et Franceinfo écoutent cette très juste analyse de Bernard Cerquiglini disponible sur votre site et en tirent les conclusions qui s’imposent !

Ce matin vers 8H45, j’ai appris qu’un film était déjà « marqueté ». Je croyais que la marqueterie était une le résultat d’un travail très artistique du bois, sur des dessus de meubles, ou un plancher. Mais quel rapport avec un film ? Voilà une drôle d’équation ! Et votre journaliste a laissé filer. Pourquoi utiliser un mot anglais mis à la sauce française ? Pour faire chic ? Par paresse de chercher un équivalent ? J’attends – et ne suis pas le seul – un peu mieux des personnes qui causent dans le poste.

Toujours autant de remarques sur le mauvais usage de certains mots ou l’usage intempestif de l’anglais, plus précisément du franglais !! Il est urgent que vos journalistes retournent à l’école ! Les médias ont un rôle pédagogique, ne l’oubliez pas.

Cela fait plusieurs fois que j’entends le mot « focus » durant le journal.
https://www.academie-francaise.fr/focus
Or, ce mot, après confirmation par l’Académie Française, devrait être réservé au domaine de l’optique. Sinon, il s’agit d’un anglicisme et donc d’un français de piètre qualité.
Il vaudrait mieux utiliser « faire un gros plan sur un sujet » ou bien « mettre ce point en lumière ».

Soft power, Superfail et maintenant Book Club ! Les Québecois inventent des nouveaux mots et la France s’appauvrit.

L’interlocuteur que vous faites intervenir dans votre émission peut-il économiser l’emploi du mot « typiquement » ?
Ce n’est pas acceptable ni sur votre chaîne, ni sur les ondes de Radio France, de notre point de vue, nous qui sommes vos défenseurs dans les conditions d’adversité que vous savez.
Notre remarque et prière vise donc bien d’autres émissions que la vôtre, plus généralement.
Briefez les intervenants, choisissez-les également en fonction de leur audibilité. Et non pas seulement sur leurs CV, suggérons-nous.
Les voix sont parfois inadaptées, comme la spécialiste de Cuba dans l’émission qui précède la vôtre.
Signé, un enseignant de l’audio-visuel ayant travaillé avec votre sphère professionnelle et la formation des professeurs à la communication dans le cadre de leur travail.
Car nous parlons bien de professionnalisme, sans mettre en cause le droit d’avoir dans la sphère privée, le choix de tel ou tel tic verbal, à la mode, gratuit…

Cher-e-s journalistes radio,
Les terminaisons chuintantes deviennent la mode sur vos ondes :
Il y a le chuinté franc « …l’apparition d’une ondée-ch-che »
le chuinté-pincé « …le trafic sera perturbé-sch-sch »
et le chuinté pouffant « … il s’en faut de beaucouph-ph »
Vous le pratiquez peut-être sans vous en apercevoir ou alors vous pensez que cette nouveauté donne un petit « plus » à votre rhétorique, mais il n’en est rien. Outre sa légitimité contestable en tant que pratique du français, le chuintement passe particulièrement mal à la radio ! Ces sons crissant sont désagréables à l’oreille et je suis convaincu que de nombreux auditeurs seraient soulagés qu’ils disparaissent. En vous remerciant de bien vouloir respecter nos oreilles, je vous souhaite le meilleur dans la poursuite de vos émissions.

Par pitié mesdames et messieurs les journalistes, épargnez-nous l’emploi de cette formule abscons : « on entend monter la petite musique » qui est tellement vague et si peu informative. Ce tic de langage tend à se répandre sur Inter, il devient insupportable.

J’enrage tous les jours lorsque je constate que les journalistes et producteurs d’émission ne parlent pas un français correct, mots inappropriés, absence de liaisons prononcées, fautes de grammaire et de conjugaison, si j’avais parlé comme eux, j’aurais eu zéro en grammaire, en conjugaison et pas la moyenne en rédaction lorsque j’étais élève de CM2 à l’école primaire dans un quartier populaire de Nantes en 1960.

Nous entendons de plus en plus l’expression « au final » En allant sur le site de l’Académie Française on peut lire : « On fait de l’adjectif Final un substantif dans la construction Au final, grammaticalement fautive, qui se répand sans que rien la justifie. » Alors qu’il existe : finalement, pour finir, à la fin, en dernier lieu ou in fine.
Il serait bien de dire à vos journalistes d’arrêter d’employer cette expression qui n’existait pas il y a quelques années. Il en est de même pour le mot « distanciel » anglicisme alors que à distance va bien, ainsi que « distanciation sociale »

Décidément l’habitude d’utiliser le terme écolo ne se perdra jamais. Il est niais, infantilisant, folklorique et rime avec rigolo. Il semble nous dire : on n’est pas sérieux quand on est « écolo ». Ce serait recevable si on nous parlait de « socialos » de « cocos ». Mais non bien sûr ces partis-là sont sérieux, pas de familiarités avec des gens « responsables » et respectables  » ! On s’attend à plus de sérieux sur une radio de service public digne de ce nom.