France Inter inaugure une version XXL de son « Grand face à face », en public, à Arras. En débat ce 25 septembre, la laïcité, avec l’écrivaine, journaliste et réalisatrice, Caroline Fourest.

Un débat excellent : Caroline Fourest, Natacha Polony Gilles Finchelstein, intervenants brillants, et Ali Baddou dans son rôle indispensable de médiateur ! Les intervenants d’Arras et leurs questions si pertinentes. Un sujet délicat qui je l’espère aura tenté de très nombreux auditeurs, tant les explications, les éléments de réponse, étaient éclairants et humanistes. Un débat comme on les souhaite tous.

Le grand face à face XXL : la laïcité, avec l’écrivaine, Caroline Fourest. Merci pour la qualité de ce débat et le contenu des interventions. Un sujet important en ces temps difficiles ou le vivre ensemble se fragmente au profit du communautarisme. Un grand merci aux différents intervenants pour avoir donné sens à la laïcité, par leurs explications. On pourrait en parler comme d’un patrimoine immatériel de notre pays qui en fait sa singularité ! Bien à vous

Emission excellente, extrêmement intelligente et totalement nécessaire ! Une mention spéciale à Caroline Fourest dont j’admire le travail et les interventions depuis longtemps et à Ali Baddou.

Quel plaisir d’écouter Caroline Fourest qui tient toujours des propos clairs, argumentés, nuancés. Dommage que sa voix ne soit pas plus fréquente sur votre antenne. Elle a une démarche pédagogique, sans chercher à nous imposer une conviction idéologique, contrairement à nombre de chroniqueurs. Nous aurions aimé aussi que Mme Polony laisse davantage la parole à cette invitée au lieu d’accaparer le micro, elle qui a le loisir de s’exprimer chaque week-end…

En écoutant France Inter ce jour, samedi 25 septembre, je suis surpris de voir que le créneau de Secrets d’info est remplacé une fois par mois par une « version XXL de son Grand face à face ». Les amateurs de débats polémiques ne sont pourtant pas déjà en manque : entre les entretiens de la matinale en semaine avec Nicolas Demorand et Léa Salamé, les chroniqueurs du nouveau créneau « en toute subjectivité » toujours dans la matinale, le grand face à face « version normale » le samedi midi et questions politiques le dimanche midi. Bref, la grille de France Inter est déjà remplie de créneaux à produire du buzz et de la petite phrase. Pourquoi donc encore étendre cet espace à une heure de plus par mois ? Les auditeurs du service public ne seraient-ils pas en droit de pouvoir écouter de temps en temps des émissions d’informations ou de débats où ce ne serait pas toujours les mêmes qui viennent y déverser leurs arguments d’autorité et autres chiffres sortis de leur contexte ? La France ne manque pas de chercheurs, de militants associatifs, de journalistes capables de faire des enquêtes sur du temps long et de biens d’autres profils qui ont beaucoup moins accès à la parole publique dans les médias en général, alors que ce qu’ils ou elles peuvent dire sur les sujets sur lesquelles ils ou elles travaillent est le plus souvent bien plus pertinent. Le rôle du service public ne serait-il pas de rééquilibrer l’espace de la parole publique en limitant le tant accordé aux experts autoproclamés et en donnant la priorité aux personnes ayant publié des travaux reconnus par leurs pairs (d’un point de vue scientifique) ou ayant une expérience directe (et non fantasmée) des sujets abordés ? C’est une très bonne idée de faire des formats longs sur des sujets importants, mais si c’est pour choisir des sujets en fonction de ce qui buzze sur les chaînes d’information en continu, et en invitant les mêmes qu’on entend déjà partout, quel est l’intérêt ? Ou pour parler en termes de managers : quelle est la valeur ajoutée ? Heureusement que toutes les émissions et toutes les antennes de Radio France ne tombent pas dans cette dérive de la course au buzz et à l’audimat. Bien cordialement,