Il me semble qu’on ne parle plus du tout de « vivre avec le Covid ». Ne serait-il pas temps de réfléchir là-dessus plutôt que « crever avec les confinements » ? Sachant qu’on se préparerait ainsi aux pandémies futures, totalement probables.
Je n’ai pas le droit de me plaindre : je ne suis pas malade à ce jour, je travaille et je perçois un salaire. Mais je ne fais que travailler, manger, dormir. Comment tenir sans cinéma, bar, expos, restos, sans voyager ou aller skier, qui font l’alternative de la vie professionnelle ?
Moi j’en suis au bout, sensation de se disloquer de l’intérieur. Cela va faire presque 1 an que nous sommes privés de tout ce qui fait vivre. Musicienne j’ai perdu les répétitions, les recherches des concerts, les concerts. Il me reste mon boulot et ma solitude. Et là il n’y a aucun espoir, les vaccins se réduisent comme peau de chagrin, après avoir raté les masques, raté les tests, nous ratons les vaccins. Et nous, nous mourrons d’angoisse et de solitude…
Vous diffusez toujours les interviews les plus hostiles au confinement. Pourquoi ne faites-vous pas plus écho de l’approbation de 2/3 des français pour un troisième confinement ? (sondage Harris interactive). Les plus réticents : les électeurs du RN et de LFI. Les journalistes de France Inter les interrogeraient-ils de préférence ?
Allez-vous arrêter de nous parler du 3ème confinement à longueur de journée. Ça a l’air de vous réjouir. Mais nous, nous en avons assez de cette politique débile de confinement et déconfinement. Est-ce que vous vous rendez compte des millions de chômeurs que cela génère cette pandémie. Pour 100 000 morts on va faire 10 millions de chômeurs en France. Quelle honte ! Alors on s’en fiche de mourir, qu’on mette des hôpitaux de campagne et tant pis si on meurt. L’économie doit passer avant : un point c’est tout. Le cancer tue bien plus que cela et on n’en fait pas une histoire. On est tous devenus fous et cela va mal se terminer si on nous reconfine. Ça va mal finir avec la pauvreté et le ras le bol des étudiants … Alors que les médecins arrêtent leur dictature car les milliards de dette s’accumulent et qui va payer. Que tout le monde se taise et qu’on rouvre tout et qu’on vaccine les gens. On aimerait bien que Macron ne cède rien pour une fois et qu’il dise stop on ne reconfinera plus jamais.
Cher(e)s animateurs, animatrices aime(e)s, voire admire(e)s,
Depuis un certain temps, j’ai noté que vous faisiez régulièrement la déclaration suivante au moment d’annoncer les informations : » ce mot que tout le monde redoute, ce mot qui fait peur à tous les Français, le mot de… Confinement! » (avec une petite pointe dramatique). Personnellement, je peux travailler à la maison, j’aime ma femme, j’ai un jardin, je peux lire, écouter ma radio préférée-si vous pouvez faire vos émissions bien sûr-. Donc, non, ce mot ne me fait pas peur. Et s’il peut nous permettre de sauver des vies et de retrouver les salles de spectacle et de restaurant plus vite, alors ce mot en devient même désirable. Donc, pourriez-vous dire la prochaine fois, s’il vous plaît : » ce mot qui fait peur aux Français, sauf à Nicolas (et d’ailleurs, ma compagne aussi ne vous en voudra pas de la citer dans le camp de ceux qui ne sont pas effrayés par ce mot, nous sommes donc au moins deux) ?
Pourquoi le confinement est-il toujours national et arrive tardivement quand les niveaux sont hauts à certains endroits, donc demande une longue durée de confinement pour retomber, et moindre ailleurs ? En prenant plus tôt, la durée pourrait être plus courte, quitte à recommencer plus souvent (2 semaines tous les 2 mois p.e.). Et pourquoi ne pas confiner par région, département ou ville où la contamination s’emballe (en fait, avant qu’il ne soit trop tard), pour moins léser les autres régions jusqu’à ce que ce soit à leur tour ?
Je m’étonne d’entendre souvent des commentaires et/ou avis toujours dans le même sens. Par exemple, ce matin un « maire de France » donnait son opinion sur la pandémie et sur ce qui nous attend les prochains jours. Son discours notamment sur un éventuel confinement serré, ou du moins sur une interdiction de déplacement entre régions, contre laquelle il s’opposait catégoriquement. Pourquoi le journaliste ne lui a pas demandé quelles solutions il proposait ? Parce qu’il est facile de dire « nous ne voulons pas de ça », mais quelles sont alors les alternatives ? Pourquoi le journaliste ou une autre personne qui aurait pu intervenir de façon contradictoire, n’a-t-il pas aussi dit : « nous n’avons pas le choix ! » J’ai vraiment l’impression que ce soit sur les radios ou les chaines d’infos tv, qu’une incitation à la rébellion, à la désobéissance civique, à la contestation coûte que coûte sont de mise.
Et si un autre variant est découvert, circule, on reste encore confinés ? Combien de temps ? Pénurie de masques, on confine, pénurie de tests, on confine, pénurie de vaccins, on pourrait reconfiner. « Il faut soulager l’hôpital » entend-t-on. Pourquoi ne pas rouvrir, dès maintenant, des lits, de façon pérenne. UN plan ambitieux est indispensable pour la santé, l’éducation, l’aide à la personne, la culture.
Les vacances de février arrivant, ne serait-il pas possible de regrouper les 3 zones afin que tous les enfants soient en vacances en même temps (pourquoi pas 3 semaines ?)? S’il y a confinement, tout le monde le serait en même temps et il n’y aurait pas d’incidence sur la scolarité. Les stations de montagne n’étant pas remplies, je ne pense pas qu’il y aurait de problème.
J’ai 55 ans, 2 enfants étudiants dont une « future » musicienne : quel est leur avenir ? Je ne supporterai pas un troisième confinement : je sens que je deviens folle de ne plus sortir au cinéma, au théâtre, au restaurant. Les spectacles sur les réseaux me font monter les larmes aux yeux : la déprime me gagne. Je signale que toute la famille a toujours joué au bon petit soldat pendant un an. Là c’est terminé, j’ai envie de hurler pour que tout s’arrête et qu’on reprenne une vie normale : pour que les jeunes vivent…
Je suis surprise de n’entendre personne dire que cette situation de couvre-feu est pire que le confinement. En effet vous êtes en télétravail jusqu’à 17h30-18h et vous ne pouvez sortir. Alors qu’en période de confinement vous avez une heure de sortie par jour. Là j’avoue que l’on tourne fou. L’avantage que certain ont est d’avoir un chien ou un chat!! Merci pour vos émissions, elles sont passionnantes et bien menées.
Je voulais témoigner sur « l’inéluctabilité du confinement » : en télétravail obligatoire depuis mars, je n’ai pas eu l’autorisation de revenir voir mes collègues depuis, à part une fois par semaine en juillet et aout. J’ai moins de 30 ans, et vois ma vie se rétrécir de tous côtés pour se limiter jour et nuit à ma chambre, avec mon PC du travail sur le bureau. Ceux qui parlent « d’inéluctabilité du confinement » ont vécu leur jeunesse et ne sont pas confinés eux même, ils vont sur des plateaux télé et à des conseils de défense qui n’ont pas lieu en visio. Dans mon cas, j’ai déjà le sentiment de vivre un confinement depuis mars.
On entend que malheureusement on n’échappe pas au confinement. Mon épouse et moi avons surmonté avec difficulté le dernier confinement et surtout le kilomètre Nous avons en effet la chance d’avoir un secteur de promenade naturel à 3 Km de notre domicile. Je me fais le porte-parole de mes relations qui partagent notre demande. Il est clair que l’ambiance est très mauvaise, beaucoup d’entre nous sont moralement très atteints.
Je suis prof, donc j’ai la chance de travailler même en temps de confinement, mais entre les infos anxiogènes dans les médias, les annonces de notre ministre qui me révoltent et la perspective d’un nouveau confinement qui me cloîtrera seule chez moi, à mon retour du lycée, je ne ressens plus qu’un infini désespoir…
Depuis le début de l’épidémie je respecte les consignes. Je suis en télétravail en appartement à Paris, le couvre-feu à 18h est de facto un confinement, puisque je ne sors que pour faire mes courses de première nécessité à l’heure de la pause à midi. La seule différence est le droit d’aller au bord de la mer pendant le weekend me promener au grand d’air. C’est toute même bon voire indispensable pour la santé. Pourquoi pas mettre plus d’argent dans les hôpitaux pour augmenter les capacités d’accueil ?