Ce matin votre chroniqueur économique parlait de personnes « prises en otage !! » parce qu’elles ne trouvaient plus de carburant.
Je trouve l’utilisation de l’expression totalement déplacée. C’est une insulte faite aux victimes du terrorisme, dans un contexte de procès des attentats de Paris et Nice. Se rend-il compte de quoi il parle ? N’utilisez plus cette expression à la légère !
Je suis une fidèle auditrice, de plusieurs chaînes et j’apprécie tous vos programmes, mais permettez-moi une remarque. Depuis quelques temps, je suis particulièrement exaspérée par le tic de langage de nombreux intervenants de tous bords, ils ne cessent de ponctuer leurs commentaires de « hein! ». Au début ce ne fut qu’un ou deux commentateurs, puis cela a fait tâche d’huile, maintenant, peu importe le statut de l’interlocuteur, la majorité ponctue ses commentaires de l’interjection « hein »! C’est vraiment insupportable et en plus ça manque de style ! Merci de le faire remarquer aux rédactions.
Par pitié, cesserez-vous d’utiliser des mots inadaptés en radio pour parler météo ? Car pour l’auditeur « le ciel s’ennuage » est un ciel “sans nuage” ! Cette expression barbare est totalement inadaptée oralement ! Merci de retrouver un langage audible.
J’apprécie tellement le moment de radio que vous nous proposez chaque jour que je me permets une remarque. Je frémis d’entendre sur votre antenne (comme ce matin dans le journal) utiliser le terme « acronyme » à la place de « sigle » ou trop souvent « la faute à » au lieu de « la faute de » (sauf à faire référence à gavroche, c’est une hérésie). J’aime trop votre émission pour ne rien dire. Je redoute de vous voir dériver vers le niveau d’expression en vigueur à la télévision. Merci à toute l’équipe des matins.
Sur votre antenne votre journaliste dit : , « le gap, si vous me passez l’expression… « . Pourquoi utiliser le mot anglais quand en ce sens, on dit en français « le fossé » ? Oublier son français quand on pilote une des émissions phares de votre radio, c’est grave !
Vos émissions sont passionnantes, l’émission d’aujourd’hui ne fait pas exception !
Ce qui est moins passionnant est le barbarisme de votre invitée. On ne dit pas « entendable » mais audible ! Quelle tristesse qu’une historienne s’exprime de la sorte !
Pour “coming out”, nos amis du Québec disent : dévoilement
C’est simple et clair.
J’ai beaucoup de respect pour la liberté sexuelle et les choix de vie des personnes. Mais je ne comprends pas du tout ce terme anglais “coming out”. Merci à cet auditeur du Téléphone sonne qui vient de nous éclairer sur son sens. Utilisons des mots simples pour évoquer la vie simple des gens.
Serait-il possible aux journalistes d’éviter d’utiliser « à tout bout de champ » le terme « finaliser » pour s’exprimer hors de sa signification (cf. extrait ci-après) ? Il est fort regrettable, à mon sens, qu’une structure de l’État français déforme tant notre langue ! Voici un extrait du site internet de l’Académie Française à l’adresse : https://www.academie-francaise.fr/finaliser
Finaliser Le 6 février 2014
Emplois fautifs
L’emploi du verbe finaliser doit être réservé au domaine des sciences humaines et n’a pas à entrer dans le discours politique ; en philosophie et en théologie il signifie « assigner un but à quelque chose ». On lit ainsi chez Jacques Maritain : « Le bien politique est un bien digne en soi de finaliser l’action humaine. » On évitera d’ajouter à ce sens celui qu’a l’anglais to finalize, «achever, conclure, terminer ».
C’est sans doute un sujet bien superficiel mais je suis agacé par l’usage fait par plusieurs animateurs des termes « papa » et « maman » en place de père et mère. Je sais que l’usage veut que de plus en plus on dise papa et maman comme des enfants, mais j’aimerais qu’au moins les animateurs adultes perdent cette habitude. Peut-être est-ce une erreur de ma part : j’ai l’impression que ces deux termes enfantins ont fait notamment irruption dans le langage courant après la Manif pour tous et son slogan : une famille c’est un papa et une maman. Non, nous sommes des pères ou des mères. Seuls mes enfants ont le droit (et le plaisir ?) de m’appeler « Papa ».
J’écoute France Inter depuis très longtemps et m’étonne de plus en plus que les journalistes emploient de moins en moins la forme interrogative. Dommage, conservons notre belle langue.
J’ai hésité à choisir le thème de l’usage de la langue française, mais il s’agit bien plutôt de la façon dont « vous » traitez de l’actualité, et dont vous traitez certains sportifs, par l’usage de mots qui sont particulièrement mal choisis. Quand une équipe sportive est battue avec une très grande différence de points, j’entends sur Inter dire qu’elle est humiliée. C’est inacceptable, c’est ce point de vue du (de la) journaliste qui est humiliant. Il n’y a pas humiliation à être battu, c’est la loi du sport. Mais il y a humiliation à être considéré comme humilié.
Pouvez-vous parler de CARBURANT plutôt que d’essence ? Merci.
François Morel vient de faire une chronique (excellente … comme les précédentes) sur les fautes de français. Il aurait pu aussi évoquer certains intervenants qui commettent régulièrement des fautes de français et en particulier disent : « l’évènement qu’il est arrivé » alors qu’il faudrait dire « l’évènement qui est arrivé ». On pourrait mentionner de multiples exemples et il serait grand temps de leur rappeler la grammaire qu’ils ont dû oublier depuis le CP.