Je suis une fidèle auditrice de France Inter depuis bien longtemps et suis depuis une petite année environ frappée et très agacée par l’utilisation de mots en anglais sans raison et ce dans des émissions très diverses et de la part d’animateurs ou journalistes ou chroniqueurs dont j’aurais pu penser qu’ils ne tomberaient pas dans cette facilité.
Aujourd’hui j’étais ravie d’entendre votre journaliste reprendre son collègue, mais j’ai bien peur qu’il soit bien seul dans cette bataille et je le remercie d’autant !
Pire la nouvelle tendance serait qu’à chaque utilisation d’un mot en anglais il y ait la traduction dans la seconde qui suit, j’ai entendu ce procédé à plusieurs reprises dernièrement et cela m’a navrée. Comme si vous aviez fait le choix non pas de renoncer à cet anglais à tout va, mais au contraire de l’imposer en faisant passer la pilule par une petite traduction en français ? Vous êtes trop bons messieurs mesdames de la radio publique ! Mais au final ça rime à quoi ?

Reportage dans une école primaire ce matin. Votre journaliste sur place explique qu’on va « dispatcher » certains élèves dans d’autres classes. Pauvres gosses, pourquoi ne se contente-t-on pas de les répartir dans les classes ? Ce serait peut-être moins chic mais plus correct. Allez, laissons cet anglicisme aux techniciens et ingénieurs, et contentons-nous de parler français sur France Info. A propos : en anglais, to dispatch signifie expédier !

Cette station est celle que j’écoute, notamment les journaux de 7.00 et 18.00 heures or j’en ai marre (et je ne suis vraiment pas seul) du langage parallèle, des mots et termes anglais qu’utilisent les journalistes de France Culture sans retenue aucune à longueur d’expressions : la revue de presse du matin est à cet égard consternante. Alors mesdames et messieurs exprimez-vous dans une langue qui est la nôtre, vous êtes payés pour ça et arrêtez s’il vous plaît de jargonner.

Vous serait-il possible de parler en Français, de définir le sujet de votre émission et d’éviter l’emploi de termes techno-british et de demander à vos invités d’en faire de même. Les émissions de Radio France sont censées s’adresser à tous et en Français. Il devient de plus en plus difficile de suivre certaines émissions et peut-être en particulier le téléphone sonne et les info (que ce soit sur inter ou culture) merci

Ce matin selon votre journaliste à propos des soldes, il faut « privilégier les sites français ou européens qui sont plus sécures. « Sécures » ? quézaco ? Craindrait-elle de passer pour ringarde en expliquant que certains sites sont plus « sûrs » que d’autres. En tout cas, voilà une journaliste qui a du mal à parler français, ou alors elle nous joue les Parisiennes branchées en terminant son intervention sur un mot anglais. Trop chic ! Personnellement, je trouve cela lamentable, et surtout, d’un point de vue professionnel, inadmissible sur les ondes du service public. Pour parodier votre journaliste, « il faut privilégier la langue française, c’est plus sûr ».

J’espère que le récent rapport de l’Académie sur le massacre du français est en lecture obligatoire sur Radio France, y compris sur France Culture. Comment se fait-il que la rédaction ait titré une émission sur les échecs « Superfail », qui plus est prononcé « Superfell », ce qui enfonce encore son auteur ?

Instituez donc une amende de 100 euros pour tout journaliste qui se gargarise de « pole position » ou autre « top 5 », la paresse intellectuelle, ça suffit !

J’ai écouté cette courte émission avec Julie Neveux qui trouve ridicule de vouloir changer le cours de l’évolution de la langue française. Les politiques linguistiques servent justement à réguler l’évolution des langues (certains usages, en faire la promotion, ne pas les laisser mourir, etc.). Tout comme il existe des politiques culturelles qui permettent de réguler la culture (rendre les musées attrayants, soutenir le spectacle vivant pour qu’il ne crève pas, etc.). Sans politique linguistique de défense du français, le Québec ne parlerait plus français mais anglais. De même que l’absence de politique linguistique soutenue, en faveur du français en Europe, fait qu’il n’est presque plus enseigné en Europe.

J’écoute votre émission quotidiennement, une française vivant en suède depuis 17 ans. Je parle et écrit couramment l’anglais, le suédois, le français et l’allemand. Les derniers mots ce matin (16/02) relatifs à l’anglais dans les publicités me font vivement réagir, encore une fois. Je pense que les publicités en anglais doivent être interdites, c’est un manque total de respect vis à vis des milliers de Français (et autres) qui ne parlent pas cette langue, presque une tragédie : acquérir et maintenir un niveau de vocabulaire satisfaisant tout au long de la vie, dans sa langue maternelle (ou apprise), est crucial pour la compréhension du monde qui nous entoure. Claude Hagège dans un ses ouvrages explique qu’il est aussi nécessaire de préserver la richesse d’une langue que celle d’une espèce animale existant sur cette terre, car chacune reflète une manière spécifique de penser et de vivre. Par pitié ! Vous, journalistes et autres intervenants, c’est un régal de vos écouter, mais pourquoi essaimer vos propos de mots/expressions anglaises pour immédiatement les traduire en français !

Il serait infiniment bon de réclamer voire d’exiger que les radios nous invitent sur leurs sites, comme celui de France-Inter, à nous inscrire à une lettre d’information, une lettre d’actualités, une infolettre, les mots de manquent pas, plutôt qu’à une newsletter qui, si les mots ont un sens, indique que l’auditeur recevra des news. Etant de langue française, je préfère recevoir des informations, des nouvelles, des dépêches, ce que l’on voudra plutôt que des news, et j’apprécie que l’on respecte ma langue, ce qui est aussi du respect pour moi-même en tant qu’auditeur ou lecteur.

Merci de bien vouloir entreprendre ce changement au nom du respect des auditeurs. Vous pouvez en cela vous appuyer sur la publication de la recommandation du mot « lettre d’information » au Journal officiel du 18/01/2005 par la commission d’enrichissement de la langue française.

Votre journaliste vient de dire « la timeline qu’on scrolle » vous avez largement passé les limites du ridicule. Cet enchainement de termes anglais dans un phrase en français ne fait qu’égarer l’auditeur et amoindrit la portée de votre question.

Pouvez-vous parlez Français sur France Inter. Je viens d’entendre drime time, je ne sais pas ce que cela veut dire. J’ai un peu l’impression que ce n’est pas du Français. ( dream time?)

Faisant suite à l’intervention opportune de Madame Bona je vous adresse, une fois de plus, d’itératives remontrance concernant les anglicismes utilisés à satiété par les journalistes. Quand cesseront ils d’utiliser l’affreux  » play list” entre autres ? il y a quelques temps nous avons eu droit jusqu’à la nausée à l’horrible  » giga factory  » pour usine géante, mais c’est trop simple en français …J’ai entendu, dans le journal de 13h00, dans l’entretien avec Madame Bona d’infâmes barbarismes qui ont fini par alerter l’académie. Tout en déplorant, une fois de plus, cet état de fait j’espère que l’institution va demander que cesse cette pagaille linguistique.

Français moyen, niveau cadre, je comprends de moins en moins le vocabulaire utilisé sur ma radio.
Et en particulier : wok, wokisme…breaksités, merci de plus participer à cette mode de l’anglais qui amène de l’eau au moulin de monsieur Z.
Un Français qui vous supporte encore mais de moins en moins.

Merci pour vos émissions. Toutefois attention à l’appauvrissement de la langue avec des mots anglo-saxons que nous ne comprenons pas toujours. Le mot  » impact » par exemple trop souvent employé. L’apprentissage du français c’est aussi le son.

Pour célébrer l’anniversaire des 400 ans du baptême de Molière votre chroniqueur ce matin nous a parlé de « Fake news ». Nous fêtons Molière et vous nous gâchez sa langue à coup de ketchup. De la cave au grenier, chez les gens qui s’expriment sur cette radio l’anglicisme est roi. Vous êtes à notre langue ce que les OGM sont à nos cultures. Là où vous devriez être sentinelle vous êtes cheval de Troie. Nos amis Africains ou Québécois sont plus respectueux de notre langue que des gens de de France, de « France Inter » et du groupe « Radio France ». En maltraitant notre langue de telle manière sommes-nous dans l’air du temps ou est-ce de la paresse intellectuelle ? Merci de ne pas prendre prétexte d’un contexte ou d’un jargon professionnel pour violenter notre langue d’anglicismes. Trop facile. Heureux vos journalistes et chroniqueurs que la vie professionnelle a permis de séjourner outre atlantique ou au Royaume-Uni. Le « rayonnement culturel » vos bien le « soft power ». Merci de le comprendre et de nous rendre la langue de Molière. Merci de ne pas comprendre ce billet comme un acte de xénophobie.

Think tank prime time direct live.
why why

En 1972 à l’université d’anglais Charles V Paris VII, Le gouvernement québécois avait contacté des étudiants de Charles V de rechercher les mots anglais utilisés dans la langue française. Evidemment ce travail était rémunéré. Suite à votre intervention à ce sujet je tiens à vous signaler que cela fait très longtemps que ce problème existe. L’anglais s’est intensifié dans son utilisation dans la langue française avec l’arrivée d’internet.