Je voudrais m’associer à l’auditeur qui a critiqué l’appauvrissement de la langue des journalistes. Cet après-midi, comme à chaque fois que j’écoute France Info Junior, j’ai été émerveillé par le soin que mettent les petits d’école primaire à poser leurs questions à l’invité. Par fierté et respect de l’invité, des auditeurs ; et d’eux-mêmes, sans doute. Vos journalistes pourraient en prendre de la graine. Je ne dirai pas comme eux, « vous en pensez quoi ? », mais vraiment, qu’en pensez-vous ?

M. le « journaliste », dans le film, Vincent Lindon n’est pas « pressurisé ». Il est pressuré. La pressurisation, c’est pour les avions.

J’entends dans le flash « Elle s’est fait insulter de femme de pute ». On croirait entendre un ado, l’accent ado en moins. Il y a confusion entre le verbe insulter et le verbe traiter, qui ne se construisent pas de la même façon. On insulte quelqu’un (sans complément), ou on l’insulte du mot de (femme de pute par exemple). On traite quelqu’un de (id). Mais insulter quelqu’un d’une injure, non, ça ne doit pas passer à l’antenne.

Vous n’avez pas tenu compte de mes remarques (il y a quelques années…. je ne remets pas le couvert c’est pénible de crier dans le désert) concernant la prononciation finale des mots en « …isme » (un « s » entre consonne et voyelle se prononce « s » et non « z »), remarques qui, à constater leur inefficacité, me font penser à ces expressions : « pet sur une toile cirée » ou « pisser dans un violon… ».
En revanche vous entendre dire, comme hier, « pallier À » me fait sortir de mes gonds : comment un professionnel comme vous a t’il pu traverser les années sans qu’il, ou que son entourage, sache que pallier est un verbe transitif donc on « pallie quelque chose » et non « à quelque chose » ?

J’entends « LA FOURCHETTE HAUTE  » … Non non! (à la cantine de Radio-France ou ailleurs !) on regarde sa fourchette tenue horizontalement et on parle alors du « HAUT DE LA FOURCHETTE » ou du « BAS DE LA FOURCHETTE  » selon que l’on parle d’une estimation haute ou d’une estimation basse…
Ce n’est pas un Contre-sens ni un Non-sens, juste un Faux-sens. Ceci dit je vous place, cher journaliste Eco, dans le haut de la fourchette de France-Inter , MERCI !!!

Rien de très urgent, informons simplement votre productrice que le mot « urgemment » est inconnu — sur le Petit Robert en tout cas. En urgence, d’urgence, de toute urgence peuvent bien suffire.

Les manifestants sont venus « des quatre coins de l’Hexagone ». Mon esprit de géométrie rappellera sévèrement à leur pascalien esprit de finesse qu’à moins d’avoir été maltraité par le très regretté professeur Shadocko, un hexagone arbore traîtreusement six (hexa, en grec ancien, justement) côtés. Cela dit de tous les coins de ma critique rondement menée, naturellement.

Je suis un auditeur assidu de votre émission, toujours passionnante. Mais l’expression « C’est de cela dont il est question » que vous avez utilisée ce matin 14 janvier n’est pas recommandée, c’est le moins qu’on puisse en dire, surtout sur France Culture. « De » et « Dont » ne vont pas ensemble. L’Académie française, dans sa rubrique Dire / Ne pas dire, recommande soit « C’est de cela qu’il est question », soit « C’est cela dont il est question ».

Moi, BAC -3, et ni fier ni triste de ça, je rigole doucement quand j’entends vos intervenants, vos chroniqueurs, vos journalistes …On ne dit plus « on nous montre » mais « on nous donne à voir » On ne dit plus « on peut » mais « on est en capacité de » ou encore pire « on est en capacité de pouvoir » …On ne dit plus « en campagne » mais « dans la ruralité » (GRRRRRR !!!) On ne dit plus « merci d’avoir été là, ou merci d’avoir accepté notre invitation », on dit « merci d’avoir été notre invité » … réfléchissez deux secondes à ce que ça veut dire … Et dès qu’il pleut, on dit qu’il fait mauvais temps … Ou alors, il fait 15 en hiver, on est content …

On dit « Les êtres (Z) humains » avec la liaison et « les (‘ ) handicapés » sans liaison, et non pas l’inverse! Le dictionnaire est utile en cas de doute sur la qualité du H en question.
Cette règle est abordée pour la première fois en classe de cours préparatoire (CP) lors de l’apprentissage de la lecture: le H muet (avec liaison) et le H aspiré (sans liaison) sont enseignés.
De la même façon, le mot « euro » n’a pas de H. Pourquoi donc ignorer une liaison obligatoire? Courage mes amis, osons la liaisons « des (Z)euros! En cas de doute, remplaçons « euros » par « année ».
Nous dirons donc 1000 (L) ans , 1000 (L) euros; 100 (T) ans, 100 (T) euros, 80 (Z) ans, 80 (Z) euros

Merci pour toutes vos émissions et bravo à tous vos journalistes, chroniqueurs, animateurs.
Cet e-mail pour remercier plus précisément tous les animateurs (surtout des femmes) qui, notamment dans les flashs infos, font avancer la langue française et ouvrent les esprits en utilisant le mot « Humain » pour parler de tout ce qui concerne les hommes, les femmes, les enfants. Ça soulage énormément, car aujourd’hui je trouve de plus en plus difficile de s’identifier aux droits et aux devoirs des Hommes, de la Fraternité quand on est une femme.
Puisse que tous vos animateurs prennent leurs responsabilités sur ce sujet pour que changer les droits de l’Homme en droits Humains tombe sous le sens auprès de nos dirigeants. Cela fera du bien à tout le monde.

Fidèle auditrice de votre radio, je me permets de rappeler à vos journalistes que quelqu’un est spolié de quelque chose, en l’espèce d’un tableau, et qu’il est incorrect de dire qu’un tableau a été spolié.
c’est un détail mais autant parler correctement… surtout sur France Inter!!!!
Merci beaucoup et très bonne journée à toutes vos équipes que j’ai grand plaisir à écouter .

Je prends connaissance régulièrement du contenu des remarques des auditeurs concernant le choix des mots, les erreurs de syntaxe ou les anglicismes. Une autre chose me frappe : l’absence totale de remarques des auditeurs concernant l’élocution de certains invités de vos chaînes : omniprésence de « euh », arrêt sur une fin de mot, débit de la voix rapide, voire très rapide, débit de la voix saccadé, les variantes sont nombreuses et fréquentes. Cette impossibilité de régler sa parole touche aussi, malheureusement, bon nombre de journalistes animateurs de vos émissions.
Mais félicitations à Frédéric SAYS et Adèle VAN REETH, eux, par exemple, appliquent la sentence de BOILEAU : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement (…) ». Je m’étonne que le confort d’écoute ne soit pas pris en compte par vos producteurs. N’y a t’il donc personne qui s’écoute parler dans vos stations, en se mettant à la place de l’auditeur ?

Par pitié, brieffez les intervenants de vos émissions afin qu’ils parlent correctement sans mettre des « Heu », des  » heeeem » des « et voilà » tous les trois mots.

Plusieurs fois entendu
Des envoyés spécials
Non : des envoyés spéciaux
Merci de corriger mais je reconnais que ça n’est pas toujours possible de s’exprimer en direct

Je lis sur le site web la rubrique où sont mentionnés : « Nos invité·e·s », et je m’interroge : de quel droit et avec quelle légitimité imposez-vous à la population française cette graphie prétendument « inclusive », alors qu’elle est refusée par l’Académie Française et interdite par la ministre de l’Education Nationale ? La chose est particulièrement amusante – et navrante ! – lorsqu’elle a trait à une émission qui met en avant le plus grand écrivain français et sa « belle langue », lui qui aurait sûrement hurlé de rire devant les contorsions aussi ridicules qu’excluantes de l’écriture dite inclusive