Madame, si vous aviez participé à ce convoi vous auriez d’abord constaté que ce sont des milliers de véhicules qui ont convergé sur Paris. Ensuite, si vous aviez daigné parler à ces manifestants, vous auriez pu entendre leurs revendications. Un convoi contre le passe vaccinal, mais aussi et surtout contre la misère. Savez-vous le courage qu’il faut pour survivre aujourd’hui avec une retraite de 900 euros après des années de travail, ou un SMIG à 1200 euros qui ne sert plus qu’à payer le loyer, le chauffage, les assurances, l’eau, les déplacements lorsque l’on n’a pas un seul transport en commun… Savez-vous que dès le 10 du mois les repas ne sont composés que de pâtes, de pommes de terre… et je ne fais pas dans le misérabilisme, mais dans la réalité de ce pays dont personne ne parle ou presque.
Nous savons fort bien qu’il y a une élection, mais nous ne sommes pas réduits à mettre juste un bulletin de vote tous les 5 ans, la démocratie ça n’est pas que cela Madame. Ce convoi est là aussi pour faire entendre la voix du peuple, ses revendications, trop absentes sur tous les médias. Les manifestations sont donc pour vous inutiles, relisez notre histoire et voyez les acquis gagnés grâce à cela ! Alors moquez-vous de nous si cela vous chante, prenez nous pour des demeurés justes bon à klaxonner, des incultes, des fachos, des antisémites… On a l’habitude de ces noms d’oiseaux… Nous, si nous n’avons plus la liberté de vivre correctement, l’égalité dans cette société où les riches le sont encore plus, nous avons la FRATERNITÉ et l’accueil partout en France de ces convois à l’entrée des villes, sur le bord des routes, montre bien que ce peuple que vous méconnaissez a des valeurs, c’est aussi celui des Gilets jaunes dont les cahiers de doléances ont terminé aux archives !!! Oui, c’est un peuple qu’on ne veut pas voir dans la start up nation, celui des femmes de ménage, des caissières, des aides-soignantes, de chauffeurs, des livreurs, des petits artisans, des RSA, des chômeurs, des Smicards… que vous prenez pour des cons, mais qui vous sont indispensables dans votre vie quotidienne. Merci de respecter ces millions de gens qui souffrent mais qui savent cependant qu’il n’y a que tous ensemble que l’on gagnera. Et croyez-moi on fait la campagne dans les quartiers pour ça ! Je vous souhaite de découvrir un jour, le mot fraternité !!

Je n’ai pu résister au fait de vous écrire même si je perds sans doute mon temps… Serait-il possible de bénéficier d’un peu de respect ? Certes, nous ne faisons pas partis du même monde celui des intellectuels, des élites mais au vu de ce que vous faites de votre intelligence, je ne vous envie vraiment pas. Les « teubés » et les « ploucs » sont des êtres humains, vous ne travaillez pas pour eux mais le salaire que vous recevez provient de leurs impôts, un minimum de savoir-vivre serait le bienvenu.

Un grand coup de chapeau à cette humoriste ! Une vraie merveille d’humour ! Chapeau bas !
Merci à tous les chroniqueurs de France Inter de nous faire autant rire durant cette période compliquée, marquée par tant d’individualisme, égocentrisme, nombrilisme…
« Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes ».
Un grand soutien également au Service Public, bien malmené durant cette campagne où prime la nostalgie et la réécriture. Ravi que ma contribution aux finances publiques participe à la diversité politique et culturelle, indispensable à notre démocratie. Un auditeur presque inconditionnel (mais pas sans sens critique).

Bonjour Mme Aram, je vous connais très peu et j’en suis désolé mais je me permets de réagir sur votre tirade à propos du convoi que l’on dit de la liberté (pour la liberté aurait certainement été plus approprié). Je vous ai trouvé aussi méprisante que ma grand-mère qui appelait toutes ces bonnes Pierrette parce que c’était soi-disant plus simple ou une Marie-Antoinette voulant faire un bon mot en proposant de donner des brioches quand le peuple manque de pain. Bien que la façon de protester est contestable dans cette histoire il faut imaginer madame Aram que ces personnes ne font pas l’effort de venir à Paris, de prendre des jours de congés, de s’organiser pour faire garder les enfants ou demander à quelqu’un de passer voir la grand-mère le temps de l’absence pour le plaisir de sniffer votre pollution parisienne. Ils étaient là car les fins de mois sont dures et qu’ils ne croient plus en un monde meilleur sans parler des politiques ou des journalistes. Bref Madame, la prochaine fois, soyez plus humaine, je suis sûre que vous y gagnerez en humanité. Le charme vous l’avez déjà.

Je conçois que vous ayez une certaine aisance à manier l’humour et le cynisme avec brio, et cela quoi que j’en pense, mais je crains que votre trait d’humour sur mes concitoyens qui se battent pour survivre ne soit bien trop mal placé.
Provinciaux, ruraux ou « bouseux » comme vous pouvez nous nommer ; sommes depuis bien trop longtemps en mode survie, eh oui, pas facile de vivre en France lorsque nous ne sommes pas parisiens et que l’on voit tout disparaître. Imaginez-vous vivre dans un monde ou les commerces, les industries, les pouvoirs publiques disparaissent petit à petit ? Imaginez alors, que lorsque l’on vous a tout pris on vous prive de votre liberté. C’est cela la réalité des campagnes.
Ce que vous les entendez dire n’est que la partie immergée de l’iceberg, le mal est beaucoup plus profond que vous ne le croyez, prenez simplement la peine de les écouter et vous entendrez le désespoir. Il est certain que leur discours est un peu décousu et les revendications un peu disparates mais entendez les !
Nous sommes tous de tout cœur avec eux. Il est vrai qu’ils ne sont pas nombreux sur la route, mais ils nous représentent et revendiquent ce que la campagne pense. Vous devriez « décentraliser » votre pensée toute emplie de parisianisme et cesser de juger les pauvres « cul terreux » que nous sommes. Paris n’est pas la France et votre « humour » bien trop parisien pour être apprécié par nous autres.
Madame, néanmoins, j’apprécie votre courage. Celui de ne pas cacher votre opinion et c’est pour cela que je me permets de vous écrire ce petit message à titre personnel. Les réseaux sociaux ne sont pas, à mon humble avis, aussi bien disposés, il y a bien trop de teubés qui y sévissent.

Je me permets de vous écrire car j’écoute essentiellement France Inter comme radio pour vos émissions intéressantes et je souhaitais exprimer mon sentiment concernant les interventions de Madame Aram… Madame Aram devrait faire attention de ne pas juger trop vite certaines situations exposées dans ses chroniques et peser ses mots qui parfois, je trouve, sont malveillants… voilà je voulais simplement exprimer mon sentiment sans haine sans colère et sans rancune…

Un seul mot, bravo ! Très bonne définition de ce mouvement. Tous les lundis, je me régale à vous écouter. Pas de langue de bois, pas de gauche « autruche ». J’ai vu un de vos spectacles à la fin de l’année à Ares. Super moment.

Une de vos humoristes a eu des propos inappropriés sur le convoi des libertés. Elle n’a pas à parler d’une grande partie de la population comme elle l’a fait.

J’ai 73 ans et c’est pour moi une première, mais je voulais vous remercier pour vos bons mots sur le convoi des “cons”, merci pour votre courage et votre franchise. Comment peut-on devenir aussi cons que ça en France, ils devraient tous partir en Chine s’ils avaient un peu de courage……
Merci encore et continuez !

Je vous signale que les participants du convoi de la liberté font partie de ceux qui vous paient… Cet horrible adjectif du registre familier signifie « bête » en verlan = « teubé »… Rien de mieux sur France Inter ?