“Qui pour défendre les riches ?” était le thème de la chronique “En toute subjectivité” de Guillaume Roquette, le directeur de la rédaction du Figaro Magazine. Ses propos ont suscité des réactions indignées des auditeurs de France Inter :  

Question subjectivité, on est « dans le dur », avec Guillaume Roquette, le directeur de la rédaction du Figaro Magazine que vous mettez à l’antenne le mardi. Le problème est que ce monsieur prétend soumettre à l’auditeur des données « objectives », quand il parle de ces « malheureux » 10% les plus riches qui seraient les cibles de l’impôt… alors que ce sont précisément ceux qui « optimisent » un max et se débrouillent pour ne pas en payer.
Est-il obligatoire de nous infliger les billets de ce personnage ? Il faudrait cesser de donner de l’audience à cette pensée-là. Il y a bien assez de chaînes de radio et de TV pour la relayer. L’entendre sur France Inter produit l’effet d’un électrochoc.
Bref, oui à la subjectivité, et non à la propagande. France Inter nous a habitué à davantage de discernement.

Quel dégoût me prend ce matin au réveil en entendant la chronique de Guillaume Roquette. Rendre justice aux grands patrons qui ne gagnent pas autant qu’avant à cause de la crise ! Comment peut-on oser ces propos dans le contexte économique de notre société ? Comment peut-on oser alors que la population française s’appauvrit au risque de ne pas pouvoir se chauffer ni manger à sa faim cet hiver.
Je vous fais part du choc que je ressens devant de tels propos. Je souhaiterais pouvoir entendre de vrais chroniques journalistiques, objectives, justes et menées par des professionnels neutres.
Je ressens une grande colère devant le manque de respect et d’humanité qui ressortent de cette chronique.
En espérant ne plus avoir à me manifester auprès de vous dans de telles conditions.

Il vaut mieux entendre ce que je viens d’entendre du journaliste du Figaro que d’être sourde !
Comment peut-il oser dire qu’il n’y a qu’un écart de 1 à 3 entre les riches et les pauvres ? (Ces moyennes sont insupportables). Et pleurer sur ces personnes qui prennent des risques en mettant leur argent en bourse !
On n’a qu’à l’obliger à vivre pendant plusieurs années avec moins de 1500€ par mois dans un quartier ségrégué.
Tout de même, sortir de la pauvreté en France est loin d’être facile. Les personnes les plus riches ne perçoivent même plus les conditions réelles de vie des plus modestes (logement, loisirs, déplacements, éducation…)-Il faut lire Joseph Stiglitz- et surtout des conséquences sur leurs enfants (estime de soi, échec scolaire, additions…)
Si les riches étaient si valeureux à prendre des risques en jouant leur argent à la bourse, il y a longtemps qu’ils ne le feraient plus. Et personnellement (enseignante), je n’ai pas d’argent à mettre en bourse. J’ai deux comptes épargne populaire dont le rendement est systématiquement en dessous de l’inflation.
Plus de 14% de pauvres en France, 15% en Allemagne, 18% au Royaume Uni (ATD Quart Monde), voilà la vérité.
S’il vous plaît, on peut ratisser large pour obtenir plus d’audience mais là franchement, cela passe les bornes ! Je suis très en colère alors que j’adore ma radio !

Si c’est une chronique qui se voulait être provocatrice, elle est de très mauvais goût. Ce n’est pas de l’indécence mais de la goujaterie. En cette période où nombre de ménages ont bien du mal à finir des fins de mois, où certains doivent choisir entre manger et se chauffer, oser plaindre la perte de ressources de ces grands actionnaires est tout simplement odieux. Aujourd’hui, il y a un tel déséquilibre entre ceux qui ont beaucoup et une grande part d’une population mondiale qui survit, que de tels propos frisent l’inconscience. L’exploitation, les paradis fiscaux, la spéculation et tutti quanti ont favorisé la construction de richesses aux mains de quelques-uns et au détriment du plus grand nombre. Que des associations comme OXFAM les dénoncent et soient la voie de celles et ceux qui ont si peu, merci. Peut-être qu’une telle chronique plaira dans les salons de thé de Deauville ou Biarritz mais je ne suis pas sûr comme nous l’avons entendu auparavant sur les ménages italiens que celles et ceux dont le pouvoir d’achat a diminué fortement à cause du coût de l’énergie et celui de l’alimentation apprécieront.

Je ne suis pas revendicatif, je vote, je travaille et j’essaie d’éviter que le monde s’enfonce vers populisme et les catastrophes climatiques à mon petit niveau
Tous les mardis matins vous me mettez de mauvaise humeur en donnant la parole au rédacteur en chef du Figaro
C’est peut-être une sorte de caution de diversité pour votre radio mais je pense que ses propos ont déjà largement leur place dans tous les médias privés de droites et d’extrême droite
Et tellement de causes plus justes à mettre en avant que ses aigreurs de bourgeois d’ultra droite.
Ce choix éditorial est très regrettable car vous avez souvent un ton juste et que le monde va suffisamment mal. Votre travail reste cependant de grande qualité.

Ce matin, ce n’est pas le premier, j’écoute la matinale et tombe sur une chronique mal jouée défendant les profits des super riches contre les vilains pauvres malhonnêtes. Une chronique ni drôle ni intelligente. Ce mélange des genres entre opinions et informations est dangereux, quel que soit les opinions. Mais cette tribune ultra libérale m’écœure, C’était ma dernière écoute, avez-vous oublié qui sont vos auditeurs ?

Monsieur Roquette n’est pas un grand mathématicien. Il ne devrait pas annoncer des statistiques brumeuses qu’il ne comprend de toute évidence pas. Son rapport 1/3 des salaires est une ineptie !
Un conseil : réviser les fractions et notamment la règle de trois ?

Si France Inter est à la recherche d’un humoriste, la chronique de Mr G. Roquette du Fig mag du mardi 04/10 doit le placer en tête de gondole comme recrue. En effet sa tirade sur les « pauvres actionnaires » qui ont perdu de l’argent de la faute du CAC 40 moins 20/30% est un chef d’œuvre, et surtout que la NUPES et surtout son « ami » Mélenchon n’ont rien dit (scandale) !!!!! Comment peut-on tenir de tels propos ? Après l’ulcération immédiate, tout compte fait ça a mis tout mon entourage de bonne humeur en ce matin brumeux.

Guillaume Roquette nous a expliqué ce matin que les pauvres se gavent de façon indécente grâce aux prestations sociales et aux services publics, cependant que les actionnaires du CAC 40 croulent sous les impôts et vivent nuit et jour dans l’angoisse de la faillite.
Et que, du fait de cette redistribution des richesses massive et généreuse, le rapport entre les plus riches et les plus pauvres n’était en réalité que de 1 à 3. Prenez garde tout de même à ne pas devenir des caricatures…