Je m’associe totalement aux auditeurs qu’insupporte l’emploi bêtifiant de « papa » et « maman » et qui ont félicité Laurent Delmas à ce sujet mais on peut descendre encore plus bas dans le parler bébé ! Figurez-vous qu’une journaliste nous a gratifiés, lors d’un flash sur France Info vendredi dernier, d’un « encore un dodo avant le match » ! Il est vrai que le foot à gogo n’est pas fait pour élever les masses mais pour les endormir. 

Est-ce que vos journalistes de France Culture pourraient-ils-t-elles se renseigner sur c’est quoi, comment est-ce qu’on pose-t-il une question ? J’ai entendu « Mais est-ce que ce risque pourrait-il… » dans la bouche du monsieur qui, je crois, doit contribuer à ce que nous soyons BIEN sur France-Culture. 

 Mardi à l’annonce de la reprise des investigations des enquêteurs sur la disparition de la fillette anglaise Maddie en 2007 au Portugal, je m’apprêtais à compter le nombre de fois où on allait entendre l’horrible anglicisme « Cold case ». Et sur Franceinfo vers 10h40 votre présentateur a parlé « des dossiers criminels non résolus ».  Merci à lui ! Vraiment !  Si ses collègues pouvaient s’en inspirer !  

Je tiens à saluer l’effort des journalistes qui, à l’occasion du tournoi de Roland-Garros, ont su renoncer au désastreux « night session » pour privilégier « sessions de nuit ». Continuez ! 

Dans les Informés mercredi soir sur Franceinfo vous évoquez cette proposition d’un rectorat qui envisage de recruter des professeurs de français après un oral de 30 minutes, ce qui objectivement a de quoi mettre en colère tous les enseignants de cette discipline mais ce n’est pas l’objet de mon message. Vous diffusez un extrait sonore dans lequel s’exprime un représentant de parents d’élèves, pas vraiment opposé à ce projet, qui a la fin de son intervention dit:” C’est presque moins pire que ce qui se fait déjà”.”
Là mes oreilles commencent à saigner !
“Moins pire” quel barbarisme !
Mais le comble c’est que votre journaliste animatrice le reprend pour engager la discussion avec les invités : “ Est-ce moins pire que ce qui se fait déjà ? ” demande-t-elle. Saignement d’oreilles confirmé.“Moins pire” est une grave incorrection !! Qu’un parent d’élève l’emploie passe, mais une journaliste ?!?  On a hâte d’entendre “ c’est plus mieux”, “ c’est plus pire” “ c’est plus bien” L’ironie de la chose c’est d’entendre cet emploi fautif à propos d’un sujet sur les cours de français ! Délicieux. 

Concernant le sujet sur la mise en place de l’accessibilité de l’examen du code de la route pour les sourds, utilisez les bons termes. On ne dit pas langage des signes mais Langue des Signes. C’est une langue à part entière, pas un simple langage. Lors d’un second passage de l’information, l’erreur avait été rectifiée, mais dans le doute, je vous écris. On ne parle plus des sourds et muets.
Les sourds ont une voix, et beaucoup ont appris à parler, même s’ils font parfois le choix de ne pas l’utiliser.
On parle donc des sourds (et malentendants).
Merci pour l’effort, car c’est en utilisant les bons termes que commence l’inclusion.

Merci de donner des cours de rattrapage en français à vos journalistes.  
-Quand on découvre quelque chose, on ne met pas à jour, mais on met AU jour.  
-Après que, ce n’est pas un subjonctif mais un indicatif (alors là, c’est la rengaine quotidienne).  
-On est près de quelque chose et on est prêt à faire quelque chose. Donc on ne dit pas « je suis prête de réussir », non, je suis près de !  
-On pallie quelque chose, on ne pallie pas à.  
-Une espèce pas un espèce (il suffit d’ouvrir un dictionnaire).  
Et j’en oublie… 

Je voulais juste vous remercier et manifester ma satisfaction de voir que l’utilisation du mot étatsuniens au lieu d’américains fait son chemin. D’origine uruguayenne je suis content que les Français commencent à nous accorder, à tous les trente-deux pays d’Amérique, les droits d’être aussi appelés aussi d’américains.  

Merci pour la merveilleuse émission de ce matin sur Proust. Mais j’ai regretté que, chez vous défenseur de la langue française, une autrice ait pu parler de prime time pour heure de grande écoute et d’audio-book pour livre-audio !!! Il n’y a pas toujours d’équivalent facile en français mais là, si ! Merci encore pour toutes les portes littéraires et autres que vous ouvrez à notre admiration et qui nous nourrissent.

Attention, la journaliste a parlé de la nomination du pape. Non, le pape est élu ! 
Merci d’avoir plus de rigueur dans la parole.

Depuis environ 2 mois, un nouveau tic…
Pas une analyse, une interview, une critique, qui ne demande son « désormais  » !
Utilisé à bon escient, le mot vous pose le locuteur.
Mais multiplié à l’envie…ça agace.
Désormais j’arrête de compter.
Je guette le jour où ils passeront à autre chose.
Ils font des concours genre » je vais placer désormais au moins une fois dans toutes mes interventions  » ?

Pourriez-vous cesser sur France Inter de dire tout le temps « elle n’est pas prête de… » alors qu’il s’agit de l’expression « près de ». De même, il est pénible d’entendre l’après-midi dans Zoom zoom zen « elle s’est faite condamner » alors qu’on n’accorde pas le verbe faire dans une telle phrase. Ce n’est pas parce que la radio se veut féministe qu’il faut violer sa grammaire et mettre du féminin partout.

Pour sourire, repérez toutes ces phrases qui une fois prononcées sont suivies de « j’ai envie de dire, je vais dire, etc. » alors que c’est fait. C’est une mode, un tic de langage, qui prouvent que journalistes, invités, politiques, ne s’écoutent pas eux-mêmes. « Je vais l’écrire » !!! 

Les incessants « merci beaucoup » des animateurs vers les différents intervenants pour beaucoup d’entre eux des collègues.
Les uns et autres vous ne faites pas la distinction entre un remerciement au sens littéral du terme et une ponctuation de passage de parole. Merci !
De ce fait assez régulièrement on assiste à une escalade avec « Infiniment  » dés lors qu’il s’agit de remercier véritablement. Vous avez tous généralisé cette même erreur de langage
Dans cette logique je suppose que vous remerciez beaucoup ou infiniment quelqu’un qui à table vous donne la salière.
Je suppose que non ; j’en suis même certain.
Vous n’êtes malheureusement pas isolé dans cet univers.
Tous et sur tous les médias avez adopté cette détestable habitude.
Mais tout ceci va de pair avec les incessants : Hyper ; Super ; Trop bien ; Trop bon Et le Focus ; n’oublions pas le Focus. En résumé tous les excès de notre société. Effarant !

Emission très intéressante dans l’ensemble, juste dire à vos invités de ne pas dire “etc” ou “machin” en fin de phrase quand ce n’est pas utile et qu’espèce est un nom Féminin, on dit UNE espèce de…

Il est navrant d’entendre couramment sur une antenne aussi sérieuse que France Info des journalistes utiliser les verbes « rentrer » et « ramener » à mauvais escient. Ainsi, à l’instant (dimanche 1er juin, 18 h 35) : les footballeurs du Paris St Germain ne vont pas « rentrer » (qui signifierait « entrer après en être sorti ») dans le Palais de l’Elysée, mais ils vont y « entrer ».  Et ils ne vont pas « ramener » (on ramène quelqu’un et non pas quelque chose) la coupe, mais la « rapporter ». Ces 2 erreurs se propagent à la vitesse V, « grâce » à certains journalistes. Elles engendrent un appauvrissement de la langue. Les journalistes n’ont-ils pas une responsabilité à cet égard ? 

Ce matin, au fil info de 7h20, il a été dit : 4 « Zenfants » comme si on mettait un « s » à quatre. Merci de faire attention par la suite. Vous êtes une radio sérieuse qui montre l’exemple ! 

Fidèle au quotidien de France Musique qui m’accompagne du matin au soir je suis un peu excédé par l’emploi incessant de l’adverbe « absolument » dans une émission. J’ai envoyé dernièrement un mail sur le site de l’émission. Je n’ai pas eu d’écho ni de réponse et cet adverbe est toujours autant utilisé toutes les deux ou trois phrases. Cela ne m’empêche pas de l’écouter mais cela me gâche un peu le plaisir ! 

J’ai écouté votre émission sur le cimetière du Père-Lachaise, que j’ai trouvée passionnante. Néanmoins, j’aimerais vous signaler que le verbe « se faire incinérer » a été employé plusieurs fois pour évoquer la crémation ; or, l’incinération concerne plutôt les objets ou les déchets ménagers. Pour l’humain, on utilise plutôt l’expression « se faire crématiser ». C’est dans le dictionnaire. C’est assez peu courant, et beaucoup de monde l’ignore, mais selon moi, c’est le rôle du service public d’apprendre à ses auditeurs les termes adaptés.

Entendu ce matin même, juste avant 8h00, par une dame présentant la météo : « Risque de grElons ». Il faudrait expliquer à cette dame qu’on ne dit pas « grElon » mais « grÊlon ». En effet, le mot « grêlon » est à rapprocher du mot « grêle » et non du grelot du bonnet du Père Noël, comme la dame semblait le croire. C’était précisément une chose dont nous nous amusions dans la cour de récréation lorsque j’étais enfant, et voilà que cela passe maintenant à l’antenne… Ce qui est triste, c’est qu’il ne semble y avoir personne autour d’elle capable de lui faire remarquer son erreur.

Merci pour vos émissions toujours de qualité que j’écoute quotidiennement. Mais… un problème gâche régulièrement mon plaisir : la contraction des mots. Exemples : la s’maine prochaine, l’début d’la s’maine, l’programme, l’syndicat…
Il ne s’agit pas de respecter aveuglément le français, mais bien d’une question de lourdeur et donc d’inconfort audio. Essayez de prononcer « l’programme », vous sentez combien le « pro » est lourdingue ?
Le comble est qu’il s’agit de radio, où l’audio prime ! Je ne retrouve pas ce problème sur d’autres chaînes du service public : leurs dictions sont impeccables.

Serait-il possible que les présentateurs radio prononcent correctement les noms et prénoms de personnalités étrangères ?
J’ai écouté ce matin l’émission « De l’Italie à la Pologne : les visages du populisme européen » et il était vraiment difficile d’entendre tout au long de l’émission la prononciation incorrecte de Karol Nawrocki (qui se prononce « navrotski » et non « nawroki ») et Donald Tusk (qui se prononce « tousk » et non « teusk »).
Les moyens existent aujourd’hui, et cela devrait faire partie du travail en amont des présentateurs, surtout lorsqu’il s’agit de personnalités publiques.