Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, était l’invité du Grand Entretien ce 13 octobre. Il a notamment évoqué la grève en cours dans 6 des 7 raffineries françaises, provoquant une pénurie de carburant.
J’aurais aimé avoir la réponse à la question posée en début d’entretien : combien sont les grévistes ?
Par ailleurs, un auditeur a demandé le salaire net médian par rapport au salaire des grévistes… sans réponse…
Il ne faut pas opposer les uns aux autres dit Laurent Berger mais « yaka » taxer les riches !
Pourrait-on revenir à l’information factuelle à France Inter car ces questions me paraissent essentielles ?
Je suis choquée que ses soi-disant syndicalistes de gauche puissent encourager la mort de patients en bloquant le pays. Je suis praticien hospitalier on bosse plus de 50 h par semaine pour gagner moins qu’un ouvrier de chez Total, pour une retraite peut être à 67 ans qui est basée sur le salaire de base sans les primes ! Les syndicalistes sont toujours de mèche avec les directions et c’est un jeu de dupe ou chacun tire la couverture à soi, sans se soucier des vrais problèmes.
Les bénéfices actuels ne sont pas liés au travail les salariés mais à une situation financière particulière donc pourquoi revendiquer une hausse de salaire alors que le salarié n’a absolument rien à voir avec cette hausse des prix entraînant un gain ? Est-ce que Monsieur Berger serait d’accord pour signer un accord disant qu’il profite des bénéfices mais également des pertes c’est-à-dire qu’une société qui a des pertes le salarié acceptera de ne pas être payé tant que l’entreprise ne récupère pas ses bénéfices ? Nous entendons toujours les syndicats quand les entreprises dégagent des bénéfices pour avoir une part de ses bénéfices mais que se passe-t-il quand l’entreprise est en perte ?
M. Berger, ce qui monte les gens les uns contre les autres c’est précisément que quelques salariés d’une société bloquent la France entière qui est loin de gagner 2200€/mois ! Aucune solidarité là-dedans.
Un grand merci à Laurent Berger pour sa rigueur de pensée, l’intégrité de ses positions dans le respect de ses missions de syndicaliste. Il exemplifie « Le courage de la nuance » mis en évidence dans l’ouvrage éponyme de Jean Birnbaum. Merci encore.
Le droit de grève est inéquitable : quel pouvoir ont les travailleurs sociaux, sous-payés et dont la grève ne dérange pas, ou en tous cas, pas ceux qui auraient le pouvoir de faire entendre leur mécontentement. Pas de réquisition, puisque pas de prise en compte. Je suis choquée de ces impuissances qui ne dérangent pas. Un éducateur spécialisé, une assistante sociale ne pourra pas obtenir une augmentation de salaire comme certains bien mieux payés !
Pourquoi n’utilise-t-on pas la participation et l’intéressement pour mieux répartir les bénéfices, si la CGT trouve que c’est insuffisant elle peut se battre pour faire modifier la formule de calcul de cette répartition
Ok pour demander une augmentation de salaire chez Total Énergie mais pas d’accord sur la méthode. Si effectivement on gagne 2200 € par mois c’est n’est pas normal de bloquer les travailleurs qui eux gagnent difficilement le Smic