Chaque jour, la médiatrice publie une sélection de message sur son site. A retrouver ici : https://mediateur.radiofrance.com/messages/  

Je me permets simplement de vous envoyer ce message pour vous remercier. Exerçant dans le domaine de la santé et de la science, j’ai dû prendre du recul sur les médias lors du premier confinement. Ce recul était pour moi nécessaire du fait de la désinformation très présente qu’il pouvait y avoir, et du fait que – en apparence – les journalistes (dans l’ensemble) ne semblaient pas en capacité de diffuser de l’information scientifique ‘juste’ auprès du grand public. Il était de ma perception que ces incompétences étaient (en partie) à l’origine d’une défiance de la population envers toutes actions de l’exécutif en rapport avec la pandémie (actions nécessitant pourtant une adhésion du plus grand nombre en cette période de pandémie). Après avoir écouté vos récents fils d’actualité, je remarque que vos journalistes sont aujourd’hui en capacité : – de mesurer les différents poids des évidences qu’il peut y avoir sur un sujet ; – de proposer une information en accord avec les données actuelles de la science ; – d’informer de manière pédagogique le grand public sur les fausses croyances et idées complotistes (cf. votre chronique « vrai ou fake »). (franceinfo)

Cher Arnaud Laporte, très bonne année 2021, en espérant retrouver votre fine équipe autour des débats sur livres, spectacles, films etc.. En fait je suis fatiguée et choquée d’entendre presque chaque matin vos intervenants se plaindre de leur condition de gens de la culture « empêchés de travailler ». On est tous dans le même bateau depuis mars, c’est difficile et frustrant pour tout le monde, et c’est foncièrement égoïste de la part des artistes et responsables culturels de parler comme si on leur interdisait de s’exprimer. Pas un seul ne mentionne les soignants en première ligne pour sauver et soigner. Vos invités ne sont pas sans savoir qu’il y a des milliers de gens qui ont perdu leur emploi à cause du virus. On peut donc se restreindre par égard pour eux et pour les soignants et par sens de responsabilité. Voilà, c’est dit. S’ils sont désœuvrés et déprimés, ils peuvent aussi agir différemment pour la collectivité. Amitiés sincères ! (France Culture)

REPONSE ARNAUD LAPORTE :

Bonjour,

Et merci pour votre courriel.

Je comprends parfaitement votre ressenti, mais je me dois d’apporter plusieurs précisions. D’une part, cette petite fenêtre de deux minutes trente par jour est justement là pour que l’on n’oublie pas que le secteur culturel est lui aussi sérieusement contraint par la pandémie. Sur France Culture, ce moment d’expression nous a semblé naturel. D’autre part, nombreuses et nombreux ont été les artistes qui, depuis 4 mois, ont salué dans cet espace les professionnels de santé, les enseignants, et tous les métiers que l’on appelle désormais de « première ligne », et qui ont relativisé leur propre situation par rapport à celles de dizaines et centaines de milliers d’autres, bien plus dramatiques. Beaucoup d’entre elles et eux ont expliqués leur contribution à l’effort général pour que la situation soit (un peu) différente.

Enfin, nombreuses et nombreux ont été les artistes qui ont partagé d’autres pensées que celles qui concernent l’exercice -ou son empêchement- de leur art. Mais je comprends que la répétition de certaines paroles puisse vous donner une impression en fait erronée.

Je vous et nous souhaite une année 2021 qui pourra je l’espère ramener plus de douceur et de bonheur dans nos vies.

Bien à vous, Arnaud Laporte

Bravo pour votre grand entretien avec Gérald Bronner : enfin un intervenant qui exprime exactement ce que je pensais hier à propos des vaccins (et de tous les autres sujets d’actualité !): on n’entend que des contestations indignées de tout et de leur contraire… Mais que pense la majorité des Français ? Et il a rappelé que gouverner c’est choisir ce qui est bon pour la société, en toute responsabilité. Hier mardi 5 janvier, c’était Xavier Bertrand : ce qui m’a fait abandonner son écoute, c’est non pas sa critique, mais l’excès fatigant de cette critique servie par un ton tellement haut qu’il était difficile de suivre son débit.
Je ne peux plus entendre tous les hurlements de ladite « opinion publique « et hommes politiques variés que les médias répercutent. Que représentent-ils en fait ? Encore que l’on sente un frémissement à propos des vaccins : conscience d’une responsabilité de certains médias ? (France Inter)

J’étais dans ma voiture pour me rendre à l’hôpital Henri Mondor où je travaille, lorsque j’ai entendu le reportage sur la souffrance psychique des étudiants. Celle-ci est bien réelle en effet, mais comment le père de la jeune Alix peut-il s’autoriser à dire que l’on sacrifie la jeunesse au profit d’une poignée de gens en fin de vie ???? Je suis psychologue et comme beaucoup de soignants j’ai vu mourir un très grand nombre de personnes qui n’étaient pas, loin s’en faut en fin de vie : Des mères de familles, des jeunes gens, des sportifs … je suis totalement scandalisée par les paroles de cet homme, censé être dans le soin et qui non seulement n’a rien compris à la dangerosité de ce virus mais fait preuve d’une incroyable inhumanité en opposant ainsi des catégories de la population. (France Inter)

Votre journal de 7h ce matin Franceinfo… Pourquoi chercher la petite bête à propos de la livraison des vaccins avec des livraisons d’aiguilles pas adaptées alors que ça ne pose pas de problèmes aux hôpitaux, ce que vous dîtes dans le même reportage. Que croyez-vous que l’auditeur sceptique retiendra ? La quantité de vaccins livrée ou l’erreur d’aiguilles ? Pour ce genre d’appel à la révolte, il y a des chaines de télé d’info en continu… ne croyez-vous pas qu’en ces temps d’incertitude sanitaire une certaine cohésion nationale est préférable à cette meute de critiqueurs de plus en plus haineux ? Même Mr Mélenchon se tait… c’est dire s’il semble avoir compris la difficulté de la tâche…et ne croyez pas que j’accorde un blanc-seing au gouvernement à ce sujet. J’ai 73 ans et je cherche plutôt à savoir où et comment je peux me faire vacciner… c’est ce genre d’informations que je vous demande de donner et pas si de mauvaises aiguilles ont été livrées ! (Franceinfo)

Ah, mais comme vous me faites plaisir Géraldine Mosna-Savoye ! Je ne rate jamais votre chronique, toujours pertinente et passionnante à mes yeux, mais, là, vous avez mis dans le mille ! Voilà des années que je cache ma honte de ne jamais avoir pu lire la Recherche. Littéraire de formation, je suis censée avoir lu tous les Classiques. Las, Proust ne passe pas ! Je fais pire que vous : je lis 2 pages et je m’exclame : « Mais qu’est-ce qu’il est chiant ! » Je pensais être une paria. Un grand merci donc : vous m’avez décomplexée. Bonne Année. (France Culture)

Je vous écoute chaque matin avec plaisir. Mais ce matin, je me suis dit que votre chronique aurait dû être différente. Avouez que le fait que vous n’avez pas réussi à vous intéresser à La Recherche ne nous concerne pas franchement, nous les auditeurs. Puis-je vous suggérer la manière dont je suis entrée avec bonheur dans La Recherche ? J’avais étudié à l’université le dernier tome : Le passé retrouvé. Comme j’ai fait toutes mes études en travaillant pour payer mon loyer, puis avec la vie de famille et le travail très prenant, je n’avais jamais eu le temps de reprendre l’ami Marcel depuis le premier volume. Il y a huit ans, j’ai décidé de me lancer. J’ai téléchargé l’œuvre complète sur mon téléphone, je lisais dans le métro durant mes longs trajets et le soir, j’écoutais les mêmes pages que j’avais lues dans les transports, grâce aux CD des éditions Theleme empruntés à la bibliothèque du 9e arrondissement. Lues par d’immenses acteurs, tout en devient aisé, magnifique, plaisant. Un véritable bonheur quotidien de cette année incroyable de découverte de la merveilleuse intelligence de Proust. Si cette suggestion peut vous aider à vous lancer, j’en serais très heureuse. (France Culture)

Merci Géraldine pour l’aveu de votre inaptitude à « la Recherche ». Un vrai bonheur ! Nous sommes au moins deux… et moi depuis plus longtemps que vous, j’ai 60 ans. Mes explications personnelles vous aideront peut-être, les voici : Manque de souffle pour terminer les phrases interminables ? Manque de goût pour l’auto-introspection ostentatoire ? Manque d’empathie pour un milieu quelque peu décadent et en voie de disparition… Qui peut raisonnablement, en dehors de quelques historiens en mal de sujet, s’intéresser aux turpitudes de personnages porteurs des valeurs d’avant-hier ? (Pourtant vous Géraldine avec le nom que vous portez…) Que l’écriture de « la Recherche » ait pu constituer pour Marcel le challenge d’une triste fin d’existence OK, qu’il fasse le bonheur de quelques littérateurs passe encore. P.S. Continuez je vous adore (France Culture)

Merci pour cette journée très pédagogique sur le vaccin. C’est ce qui manque en ce moment. Moi-même réfractaire à la vaccination ai été convaincue. Notamment sur l’ARN messager !! Pourquoi ne pas faire revenir les détracteurs et sceptiques scientifiques que j’ai pu entendre fin année qui remettaient en cause la vaccination et le vaccin et ont ainsi participé à cette réticence ? Il en est de même pour des politiques ! Il serait intéressant de faire un parallèle avec les situations de nos voisins plutôt que de nous flageller ! il sera temps de tirer les conséquences !! Cette journée je pense devra être reconduite et bravo pour la qualité des intervenants qui restent dans l’humilité si nécessaire puisque nous naviguons à vue. (Franceinfo)

Je tiens à féliciter les journalistes du 7/9 pour avoir invité Gérald Bronner et nous avoir permis ainsi d’entendre l’avis éclairé, énoncé clairement dans un langage soutenu, un savoir qui redonne confiance dans le genre humain. C’est le genre d’invité que l’on voudrait écouter tous les jours et peut-être pourrait-on faire émerger un courant d’opinions plus positives et intelligentes ! Merci à France Inter ! (France Inter)

J’ai apprécié l’entretien de ce matin avec Gérald Bronner. Pourriez-vous en faire de plus nombreux sur les perspectives sociétales à venir, plutôt qu’avec des médecins qui se contredisent tous sur ce qu’il faut faire (les journaux se chargent de nous informer sur ces points). (France Inter)

Je n’ai pas l’habitude de réagir comme je le fais aujourd’hui mais je tiens à le faire. Grâce aux podcasts – un outil formidable – j’ai écouté ces derniers jours la majeure partie des épisodes de « Femmes puissantes ». Je souhaite remercier France Inter et Léa Salamé pour cette production. Je n’en citerai pas une plus que l’autre mais j’ai écouté avec délice ces entretiens où s’expriment ces femmes de talent, Léa Salamé comprise. Ces émissions me confortent dans l’idée que je me fais de la nécessité de la présence des femmes dans les instances dirigeantes que ce soit en politique, en entreprise ou dans le monde associatif. Je n’aurais pas dit ceci à 30 ans mais j’en ai plus de 60 aujourd’hui et ai quitté il y a une petite année au niveau « petit cadre supérieur » dans une grande entreprise national souvent critiquée. J’ai eu ce statut durant une dizaine d’années et à ce titre, en région PACA, en région BFC puis enfin en Savoie, des femmes ont été mes collaboratrices. Et j’ai pu mesurer comment elles étaient compétentes, rigoureuses et pragmatiques, comment on pouvait avoir confiance en elles. Et comment elles disaient les choses qu’elles voulaient dire et ce avec honnêteté voire courage.
Voilà, ce mail peut paraître superficiel et convenu mais je souhaitais l’écrire pour inciter à ce genre d’émissions.
En souhaitant à tous les acteurs de Radio France une merveilleuse année 2021. (France Inter)

Je regrette vraiment que cette quinzaine de Noël soit finie ! Je regrette vraiment la matinale de Carine Bécard, durant ces 15 jours !! Un vrai talent ! Elle a accompli SEULE pendant deux semaines, le boulot que font les duettistes Demorand-Salamé ! Elle a été brillante, mais sobre, elle a été pointue, mais réservée, elle a su rire, sans cesser d’être rigoureuse ! Ses interviews étaient ficelés, préparé, suivis, questions et rebonds sur les réponses des invités. Elle a été vive, enjouée, documentée, elle a informé sans se prendre jamais pour le héros de sa matinale, discrète et très efficace ! Surtout, elle a été simple, naturelle, avec du rythme et du tonus, sans nous casser les oreilles (ni les pieds !). Et elle ne s’est jamais prise pour le produit qu’elle était chargée de nous « livrer » !
Merci et bravo Carine Bécard. Elle m’a réconcilié avec le métier de journaliste, que trop de « journalistes » utilisent pour se glorifier et/ou soigner leurs failles psychologiques.
J’aimais déjà ses portraits d’invités dans l’émission du week-end, mais là, elle m’a bluffé ! C’est une grande !! Transmettez-lui, s’il vous plait, mes remerciements et mes vœux : qu’on la retrouve vite en meneuse de jeu sur l’onde France-Inter ! (France Inter)

Chaque année vous répétez, avec une précision de montre suisse, cette info erronée, avec le 6 janvier comme date de Noël pour les chrétiens orthodoxes. C’est faux. C’est vrai pour certains, comme les Russes et les Serbes, mais complétement faux pour les grecs et les roumains, qui le fêtent en même temps avec les catholiques, c’est à dire le 25 décembre. Du coup, au boulot, tout le monde me félicite chaque année pour Noël, alors que pour les grecs et les roumains c’est la fête du Baptême du Seigneur le 6 janvier… Et sachez qu’il n’y a pas que les russes qui comptent dans l’orthodoxie, c’est un peu vexant… Comment faire pour arrêter cet enchaînement inexact, qui perdure à travers les années ?? Merci et Bonne Année à vous tous ! (franceinfo)

Bonjour Monsieur Santaki, je prends plaisir à 63 ans de faire votre dictée aussi ce 2 janvier Xavier Mauduit raconte l’histoire de la dictée et nous conduit à considérer cet exercice comme un jeu pour en oublier les contraintes pour en faire un amusement et déclare que la faute n’est pas grave …. C’est sur cette notion de gravité de la faute que j’amène mon propos: faut-il considérer les « écarts  » constaté à la correction comme des fautes ou plutôt comme des erreurs car en reprenant le Larousse la faute relève d’un manquement, d’un non-respect d’une règle, un acte d’une certaine gravité en somme alors que l’erreur , consiste en une maladresse, un acte de se tromper, une chose excusable car chacun n’est pas parfait et peut ne pas connaître toutes les règles qui régissent notre belle langue alors ne serait-il pas bienvenu d’apporter une critique lors d’une prochaine dictée sur le fait de faire « faute » ou « erreur » et d’y apporter les éléments utiles à la dédramatisation de sortir de la dictée sans le 20/20 et y prendre tout le plaisir de réaliser cet exercice dans l’unique but d’apprendre sans culpabilité ? (France Culture)

Mon année 2021 commence bien grâce à Bernard Guetta sur France Inter. Un vrai plaisir d’entendre ses idées claires et modernes, son optimisme, sa vision globale sur le monde. Un vrai européen qui parvient à nous enthousiasmer pour une défense, une diplomatie, une politique européenne avec une alliance avec les États Unis de Biden ! Bravo, c’était passionnant. (France Inter)

C’est une joie immense que de re entendre cette voix vindicative de M. Guetta. Tous mes vœux. (France Inter)

Un profond merci à Bernard Guetta pour son propos sur la Chine et les intentions exprimées sur sa participation au prochain débat au Parlement Européen. (signé d’un auditeur ayant multiplié les voyages dans l’Ouest et le Nord de la Chine) (France Inter)

Je viens d’écouter Claire Oppert en direct dans les matins du samedi. Je tenais à vous remercier pour ce magnifique témoignage et je peux vous dire que lorsqu’elle a joué en direct j’ai ressenti des frissons et les vibrations dont elle parle. Au-delà de la musique, on ressent l’intention qu’elle y met. Merci de lui transmettre mes remerciements si vous en avez l’occasion. Par ailleurs merci pour la qualité de vos émissions qui m’accompagnent chaque jour. Merci d’apporter des outils qui permettent d’élever notre conscience. Je vous souhaite à tous une belle année 2021. (France Culture)

Infiniment reconnaissante de votre émission en compagnie de Claire Oppert. Je suis convaincue par ses profondes analyses (je ne suis rien bien sûr) ! Comme le dit un philosophe « je ne savais pas que je savais » ! Depuis longtemps j’écoute Bach – Ode à la Joie particulièrement dirigée par Seiji Osawa et également Schubert ! Opérée cet été, je redouble de me « confiner » dans l’écoute de la musique, meilleur remède au cancer. Qu’elle en soit remerciée, s’il vous plaît de le lui transmettre mes remerciements réparateurs. Bien chaleureusement, Belle année à vous (France Culture)

Je veux vous remercier pour votre émission Sur les épaules de Darwin qui m’enthousiasme et qui nous élève à la compréhension de la vie. Elle devrait être largement utilisée dans les écoles. J’espère qu’elle durera encore très longtemps. Je vous souhaite le plus beau de la connaissance (encore) pour 2021 ! (France Inter)

Chers journaux de France Culture Chaque jour je désespère de l’irrégularité du téléchargement de vos journaux, parfois disponible juste après leur diffusion, parfois le lendemain… Et quel que soit l’application de podcast (idem pour l’application Radio France) Serait-il possible que cela devienne régulier et ponctuel ? La qualité de vos journaux est trop bonne pour qu’on puisse s’en passer… Merci et bonne année ! (France Culture)

Chère Fabienne Sintes, merci pour la qualité de vos programmes. J’ai écouté avec intérêt votre émission sur l’Ecosse hier, mon lieu de résidence depuis 12 ans. J’y habite avec ma femme qui est allemande et nos deux enfants.
Votre invite d’hier ne vous a proposé qu’une vision très édulcorée de la possible accession à l’indépendance de l’Ecosse. L’Ecosse va vraisemblablement organiser un nouveau referendum dans les prochains mois, c’est vrai, et le oui va l’emporter, c’est vrai aussi. Mais la réalité au quotidien est bien plus compliquée. Le Brexit va nous causer beaucoup de tort certainement après 4 ans d’instance de divorce, mais le détachement du reste du Royaume serait la double peine, même si tout le monde est d’accord, le premier ministre britannique est un clown populiste qui nous fait honte. L’Ecosse est immense et presque vide, avec seulement 5.5 millions d’habitants. Un tissu industriel inexistant, un territoire très enclave, et des infrastructures de transport digne du tiers monde (la ligne de chemin de fer qui mène à Aberdeen est toujours coupée depuis un éboulement qui a causé le déraillement d’un train l’année dernière, la route principale qui mène à l’ouest du pays, l’A83 est coupée depuis 6 mois à cause d’éboulements fréquents que le gouvernement, faute de moyen n’arrive a pas à régler, un réseau autoroutier insuffisant et en mauvais état, une franchise ferroviaire dont la gestion est catastrophique…).
Alors, votre invite l’a dit hier, comme la Norvège, l’Ecosse a des hydrocarbures, loin dans la mer du nord, bien sûr, mais en 2021, est ce que l’on construit un plan économique d’indépendance sur les énergies fossiles, chères et dont les revenus sont volatiles et incertains ? L’accès à l’UE, oui peut-être, mais peut-on y arriver ? Nous serions une nouvelle Croatie au mieux, tout du moins du même acabit économique. Quant à ceux qui disent que l’Irlande y est arrivée, pourquoi pas l’Ecosse, bien sûr, mais l’Irlande a mis 80 ans à se relever et à enfin accéder à la prospérité. Ce n’est pas gagné ! (France Inter)

Je souhaite revenir sur les propos de Bernard Pivot concernant les actes pédophiles de Gabriel Matzneff. Il dit : « c’était une autre époque, la littérature était au-dessus de la morale. Aujourd’hui la morale est au-dessus de la littérature ». Il nous invite ensuite à choisir. Quelle façon de poser le débat! J’aurais bien aimé qu’on lui fasse remarquer, sur le plateau, que ce n’est pas du tout la question. De la littérature immorale, il y en a plein les rayons. Il ne s’agit pas de juger les écrits de Matzneff mais ses actes, et il ne s’agit pas de morale mais de droit. A l’époque, les écrivains (pas la littérature) étaient au-dessus des lois (pas de la morale). Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ou peut-être encore un peu ? C’est malin, maintenant j’ai l’impression qu’on a essayé d’appauvrir ma pensée par un énoncé fallacieux. Mal nommer un objet… (France Culture)

Ce matin Bernard Pivot a eu cette phrase au moment d’évoquer Gabriel Matzneff : « La culture était au-dessus de la morale et maintenant la morale est au-dessus de la culture. Choisissez. » (de mémoire) Guillaume Erner a continué son entretien sans relever ce « choisissez ». Il me semble qu’il n’y a pas beaucoup de choix possible en matière de harcèlement ni d’abus sexuel. Même si ces propos sont ceux de l’invité il aurait fallu, je pense, les relever. (France Culture)

Chaque jour, la médiatrice publie une sélection de message sur son site. A retrouver ici : https://mediateur.radiofrance.com/messages/