Voici les principales thématiques abordées par les auditeurs dans leurs courriels envoyés du 23 au 30 juin 2023.
1. Mort de Nahel
-Le profil du jeune homme-Le modèle de la voiture
-Stop à l’émotionnel
-A propos de la police-Les raisons de la violence
2. Les journaux d’information de France Musique et le journal de 22h de France Culture
3. L’émission « C’est encore nous » sur France Inter
4. L’émission « Histoire de… » sur France Inter
5. L’émission « Totémic » sur France Inter
6. « Merci Laure Adler ! »
7. La publicité sur les antennes
8. Débat de l’actu : Raccourcir les vacances scolaires ?
9. La langue française dans « Grand bien vous fasse »
10. La langue française
11. Les anglicismes
La mort de Nahel
Cette semaine, le courrier des auditeurs est fortement marqué par la tragique mort du jeune Nahel et le traitement médiatique de cet événement. Les messages reçus se répartissent en cinq thématiques principales, reflétant les préoccupations et les interrogations des auditeurs :
Tout d’abord, certains auditeurs estiment que le profil du jeune homme n’est pas suffisamment évoqué dans les journaux. Ils soulignent que pour comprendre pleinement les circonstances de cet événement, il est important de prendre en compte l’ensemble du contexte, y compris les antécédents et les motivations du jeune homme. Ils expriment leur souhait de voir une analyse plus approfondie de sa situation personnelle :
« Je trouve que vous traitez le drame de Nanterre à charge et que vous faites le » jeu » de l’extrême droite, car si le geste du policier n’est certainement pas justifié vous oubliez le CV de la victime qui apparemment n’était pas un saint. Ce pauvre gamin de 17 ans (rien à faire au volant d’une voiture) était un jeune adolescent mais aussi jeune délinquant. Je ne cautionne pas le geste du policier, mais arrêtez d’être politiquement correct. »
« Pourquoi ne pas mettre l’accent sur les faits qui ont conduit à ce drame ? Je veux dire, pourquoi ne pas analyser les actes du jeune homme, délits de fuites à répétition, course poursuite, refus d’obtempérer répétés, sans compter qu’il n’avait même pas le permis ! Pourquoi cette ligne éditoriale partiale ? »
Par ailleurs, des auditeurs s’étonnent que le modèle luxueux de la voiture conduite par le jeune homme ne fasse pas l’objet d’interrogations de la part des journalistes. Ils estiment que cette information pourrait avoir une incidence sur la perception de l’affaire et mériterait d’être davantage explorée. Ils appellent à une approche plus complète et objective de l’événement :
« Le conducteur n’était pas seulement « au volant d’une voiture » comme vous le dites mais au volant d’une Mercedes AMG de location dont le modèle de base coûte 65000 €. Imaginez la caution qu’il faut verser pour louer ce genre d’engins. Mais quand on a 17 ans quoi de plus facile ? D’où provient cet argent ? »
« A propos du véhicule, nulle mention d’un étonnement/interrogation sur la possession de celui-ci par un adolescent de 17 ans. Le prix ? Sûrement plusieurs dizaines de milliers d’euros ! S’il s’agit d’une location, comment signer un contrat sans permis ? »
Un autre aspect souligné par les auditeurs est la dimension émotionnelle dans le traitement médiatique de cette affaire. Certains estiment qu’il ne faudrait pas accorder autant de place à l’émotion, mais plutôt laisser la justice faire son travail de manière sereine et impartiale. Ils appellent à une approche plus mesurée, basée sur les faits et le respect des procédures judiciaires :
« Le drame de Nanterre est choquant. Abus de comportement policier ou non, dans le cadre de la loi actuelle ? Ça relève de la justice. De rien d’autre. Et surtout pas de l’opinion publique, diverse et incontrôlable. La mort est toujours un drame. À n’importe quel âge. Une vidéo diffusée sur les réseaux est un élément d’information à étudier par l’enquête et la justice. Uniquement cela à ce stade. On se calme. Il y a trop de non-dits. Un grand média de service public comme Radio France ne peut en rester à tourner en boucle l’émotion légitime et les commentaires d’instrumentalisation des divers dirigeants politiques. »
« L’émotion suscitée par la mort de Nahel à Nanterre est légitime, tout comme la demande de justice et de sanctions/condamnations à l’égard du policier auteur du coup de feu. Il faut rappeler toutefois que c’est la justice républicaine qui doit s’exercer, pas celle des émeutiers. »
D’autre part, plusieurs auditeurs regrettent que la difficulté du métier de policier ne soit pas suffisamment abordée sur les antennes. Ils soulignent que cette affaire met en lumière les conditions de travail complexes auxquelles sont confrontés les policiers au quotidien, et estiment qu’il serait important d’ouvrir le débat sur cette question. Ils souhaitent voir une prise en compte plus large des enjeux liés à la sécurité publique et à l’exercice de la profession de policier :
« Tout ce qui est dit est juste, le propos est quant à lui bien creux. Rien ou peu de dit sur les agressions dont sont souvent victimes des policiers, rien de dit sur la quasi-impunité en justice des délinquants interpellés, si l’action des policiers n’est pas respectée par la population, la justice, nous en aurons juste de moins en moins, ils seront de plus en plus mauvais, il y aura de plus en plus de morts… après vous avoir entendu qui voudra devenir policier ? »
« Je viens à l’instant d’entendre sur votre radio » le jeune Nahel, tué par la police ». Je trouve cette phrase assez agaçante, étant moi-même fonctionnaire de police. Dire : »le jeune Nahel, tué par un policier (ou par un fonctionnaire de police) » serait plus judicieux. Ne pas faire de généralités. »
Enfin, des auditeurs, soucieux de comprendre les causes de cette violence et de ces émeutes, tentent d’apporter des explications. Parmi ces éléments, on retrouve notamment l’invisibilisation de ces jeunes dans les médias, leur absence de voix et de représentation médiatique, ce qui peut engendrer frustration et sentiment d’ignorance de leur réalité.
Certains auditeurs évoquent également l’impact de la médiatisation systématique des violences, la mise en avant des images chocs et des discours alarmistes, ce qui peut contribuer à une perception négative et stéréotypée de ces jeunes et de leur comportement. D’où la nécessité de toujours interroger notre rôle de journaliste dans la construction de cette représentation et d’envisager des approches plus équilibrées et nuancées :
« Comme les « Gilets jaunes », frange de la population française qu’on ne voit ni n’entend jamais dans les médias (et ça n’a pas changé), les jeunes qui se révoltent aujourd’hui n’existent pas dans les médias. L’invisibilisation de franges entières de la population qu’on ne voit pas et qu’on n’entend pas, n’est-elle pas la cause de ces mouvements ? Depuis trois jours, à combien de représentants des jeunes de banlieue (je ne parle pas des casseurs) les médias ont-ils donné la parole ?
Les médias présentent tous les Français qui vivent dans ces quartiers comme des casseurs. Sans donner vraiment la parole à ceux qui ont envie de s’exprimer autrement que par la violence. Pourquoi les porte-parole de cette partie de la population devraient être des sociologues -qui ne vivent pas la vie de ces gens- ou des représentants des partis de gauche ? Ne croyez-vous pas qu’il y a dans ces quartiers des gens qui ont des choses intéressantes à dire et qui savent très bien s’exprimer ? L’invisibilisation de pans entiers de la population dans les médias débouche sur ce type de réactions. »
« Personne aujourd’hui n’est étonné des émeutes. Cela fait des décennies que ces quartiers sont laissés à l’abandon : les services publics ont déserté, les transports en diminution, l’emploi y est précaire et la violence en augmentation, où les policiers ont peur d’y aller. Les politiques ont mis le feu en laissant se développer la pauvreté. La moyenne d’âge est jeune, comment expliquer un tel désarroi : ils ne croient pas en la France, ils se sentent (à raison) abandonnés. Pourtant les solutions existent: il faut faire disparaitre ces grands ensembles (construits provisoirement) qui concentrent la misère, il faut rénover les centres-villes et les écoles, collèges, inciter à la création d’entreprise et les attirer , favoriser la formation, aider les enfants scolarisés et non diplômés, réintroduire une police de proximité, mettre des commissariats de partout…
Bref, dépenser un budget conséquent mais qui pourrait être financer par l’ISF : les riches aident les pauvres… Ces émeutes vont nous coûter très cher, alors qu’on pourrait éviter cela en dépensant de manière intelligente plutôt que de se retrouver dans une urgence absolue… Et cela par votre manque de volonté ou de choix politique. La pauvreté n’est pas un enjeu électoral aujourd’hui. Et vous faites, une fois de plus le jeu du RN : qui va aller sur le terrain des « zones non civilisées ». C’est consternant de constater le manque de vision des politiques. »
Les auditeurs avancent également des arguments sur le rôle des parents dans l’éducation de ces jeunes, qu’ils définissent comme un facteur déterminant. Ils soulignent que chaque génération de parents a sa part de responsabilité dans la transmission des valeurs, des limites et des repères à leurs enfants. Il est essentiel de se pencher sur cette dimension éducative et de favoriser le dialogue entre les parents, les éducateurs et les jeunes eux-mêmes.
Les sources d’information de cette population sont également questionnées. Les auditeurs s’interrogent sur les canaux d’information auxquels ces jeunes ont accès, la nature de ces sources, et comment les réseaux sociaux peuvent influencer leur perception du monde et leur comportement. Comprendre ces facteurs est essentiel pour mieux appréhender les conséquences et les enjeux liés à l’information et à la communication auprès de cette jeune population.
La diversité des opinions exprimées dans tous ces courriers est le reflet de la pluralité des points de vue au sein de notre auditoire. Ces réflexions et interrogations des auditeurs soulignent l’importance de donner la parole à toutes les voix, d’offrir une représentation équilibrée et d’aborder ces sujets avec nuance et profondeur.
Ces messages traduisent aussi la complexité et les enjeux de cette affaire extrêmement sensible. Notre responsabilité en tant que média est de fournir une couverture équilibrée, en respectant les principes journalistiques de véracité, d’impartialité et de rigueur. Les auditeurs peuvent être certains que les rédactions travaillent avec l’exigence de fournir une couverture médiatique juste, complète et respectueuse de tous les aspects de cette affaire. Cela inclut la prise en compte du contexte, la présentation de faits vérifiés et la mise en perspective des enjeux concernant la justice et la sécurité publique.
Demain, dans le rendez-vous de la médiatrice de Franceinfo Florent Guyotat, directeur adjoint de la rédaction, reviendra sur le traitement éditorial de cette actualité à 13h20 et 16h20.
« C’est encore nous » et « Histoire de »
Depuis plusieurs semaines, des milliers d’auditeurs font part de leur incompréhension face à l’arrêt de l’émission humoristique « C’est encore nous ». Cette émission occupe une place particulière dans leur quotidien et sa disparition suscite des questionnements légitimes :
« Je me permets de vous exprimer mon profond désaccord sur l’arrêt de « C’est encore nous ». C’est une émission de salubrité publique, dont l’impertinence est essentielle. Ils sont drôles, engagés, décalés. Porte-voix de ma voix et de celle de tant d’autres. »
« Je ne comprends pas ce choix de supprimer l’émission. Dans le contexte morose actuel, dans nos vies menacées par de multiples épées de Damoclès : le changement climatique, la guerre, la montée de l’extrême droite et face à nos politiques et leurs contradictions, il y a cette émission. Elle agit sur moi comme une soupape. Elle me permet de continuer à avancer. Vous connaissez le pouvoir du rire, vous savez combien il est salutaire. Et ici précisément, le rire fait mouche, il est précis et utile ! L’audace de ces humoristes m’élève. Grâce à eux, je ne me sens pas totalement impuissante. Grâce à eux, j’ai l’espoir que l’esprit de liberté et les valeurs auxquelles je crois, sont toujours vivants. Je ne veux pas d’une émission dépolitisée où le rire est consensuel. »
Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, a expliqué sa décision sur l’antenne, ce matin, lors de son intervention dans le rendez-vous de la médiatrice. Elle a souligné que ce choix était motivé par une raison éditoriale, la programmation d’une radio étant un exercice délicat où des ajustements sont régulièrement effectués pour tenir compte des évolutions nécessaires.
La directrice de France Inter a également détaillé la place occupée par la parole universitaire et celle des historiens. L’arrêt de l’émission « Histoire de » présentée par Patrick Boucheron la saison prochaine, suscite en effet l’incompréhension des auditeurs :
« Je ne comprends pas la décision d’arrêter cette émission à la fois accessible et très exigeante, qui ne réduisait pas l’histoire à une série d’anecdotes ! »
« Je me désole de l’annonce de sa suppression. Voilà une émission de très grande qualité, accessible, originale dans le choix de ses thèmes, qui renouvelle pour la radio, l’approche historique »
Pour Adèle Van Reeth, il est important de noter que, malgré la fin de cette émission spécifique, la parole universitaire et l’analyse des historiens continueront à trouver leur place sur l’antenne, ces perspectives académiques étant indispensables pour apporter des éclairages pertinents sur l’histoire, la société et les enjeux contemporains.
L’interview d’Adèle Van Reeth est à réécouter ici.
Les journaux de France Musique et le journal de 22h00 sur France Culture
La suppression des rendez-vous d’information de France Musique et du journal de 22h00 sur France Culture suscite de nombreuses réactions parmi les auditeurs, qui expriment leurs inquiétudes quant à la disparition de ces créneaux d’information :
« Tous les auditeurs de Radio France, même ceux de France Musique, devraient pouvoir être informés ! La suppression du journal de 22h de la rédaction de France Culture serait également une grande perte pour moi qui l’écoute régulièrement. Merci de tout faire pour les conserver ! »
« J’aimerais que le journal de 22h de France Culture soit conservé. Je ne regarde pas la télévision, je ne suis pas sur les réseaux sociaux. Je recherche l’information en lisant un quotidien en papier chaque matin et j’écoute la radio le soir et la nuit. Ce journal de 22h est donc pour moi un rendez-vous très important car il est préparé et lu avec soin, précision et modestie, loin de l’excitation et des approximations des autres chaînes. Avec la courte apparition d’un invité qui permet un éclairage bien condensé d’un sujet choisi. (3 questions-réponses faciles à mémoriser).
Pourquoi s’attaquer à la qualité, au talent et à l’exigence ? Il me semble que ce sont des qualités qui devraient être préservées par notre service public. Cela m’attriste beaucoup et ce journal va me manquer cruellement. »
La direction de Radio France tient à souligner que de telles décisions sont courantes dans les médias, visant à s’adapter aux évolutions des habitudes d’écoute des auditeurs. En ce qui concerne France Culture, où l’information occupe une place centrale, il s’agit, explique la direction, d’un simple redéploiement des ressources afin de concentrer les efforts sur les temps forts de la radio, en particulier la matinale, ainsi que sur la production numérique. Pour France Musique, bien que les rendez-vous d’information aient progressivement diminué ces dernières années, l’actualité musicale continuera d’occuper une place importante, tant sur l’antenne que sur le numérique. Cette réorganisation vise à renforcer l’identité et la complémentarité de chaque chaîne au sein de Radio France, explique la direction.
Il est compréhensible que certains auditeurs soient préoccupés par ces changements, notamment ceux qui attachent une grande importance à l’information diffusée sur ces créneaux horaires. Leurs interrogations sont légitimes et le service de la médiation à vocation à les traiter avec le plus grand respect et toute l’attention qu’elles méritent.
Il est également important de rappeler que Radio France reste engagée à offrir une programmation variée et demeure soucieuse d’assurer la diffusion d’une information de qualité, qu’elle soit musicale, culturelle ou d’actualité.
La langue française sur les antennes
Abordons le thème qui suscite tout au long de l’année un grand nombre de messages de la part de nos auditeurs : l’usage de la langue française. Il est intéressant de constater que cette thématique est l’une des plus consultées dans cette Lettre par les journalistes et les producteurs. Cependant, il est à noter en cette fin de saison, une baisse du nombre de messages envoyés par les auditeurs sur ce sujet. Serait-ce le signe que nous commettons moins d’erreurs de français sur nos antennes ?
Cette évolution peut être interprétée de différentes manières. D’une part, cela peut traduire une attention accrue portée à la langue française par les équipes et donc une amélioration constatée par les auditeurs qui se sentent moins enclins à nous faire part de leurs remarques sur ce sujet.
Cette baisse du nombre de messages peut également être attribuée à d’autres facteurs. Il est possible que nos auditeurs élargissent simplement leur champ d’intérêt et portent attention à d’autres thématiques davantage liées à l’actualité ou aux changements dans les grilles des programmes. Par ailleurs, il est concevable que certains auditeurs ressentent une lassitude à l’égard de ce débat sur la langue française, préférant se concentrer sur d’autres sujets qui les passionnent davantage.
Quelle que soit la raison de cette diminution des messages sur l’usage de la langue française, il est essentiel pour nous de continuer à accorder une importance primordiale à la qualité linguistique des contenus. La langue française est notre outil de travail, notre moyen de communication avec les auditeurs, et nous avons la responsabilité de la maîtriser et de la respecter.
En tant que média de service public, il est de notre devoir de veiller à un niveau d’exigence élevé dans les reportages et les émissions et de permettre une compréhension optimale de l’information et des programmes diffusés : combien d’auditeurs écrivent pour dire qu’ils ne comprennent pas le sens des anglicismes régulièrement utilisés ? Un usage correct de la langue française est essentiel pour garantir la qualité du discours, la rigueur journalistique et offrir aux auditeurs un contenu clair et précis.
Chacun aura observé que la langue française fait l’objet d’un intérêt tout particulier ces dernières semaines. Ali Rebeihi, qui anime « Grand bien vous fasse » sur France Inter, a d’ailleurs consacré une émission à l’usage de la langue et les auditeurs ont été très nombreux à réagir comme vous pourrez le lire dans cette Lettre, preuve de leur mobilisation indéfectible sur le sujet.
A la lecture des messages reçus au fil des ans, il me semble que la ferveur à l’égard de la langue française est étroitement liée au souci de la préservation et de la valorisation de notre patrimoine culturel. La richesse de notre langue est le fruit de siècles d’évolution et de créativité. Cela ne signifie pas pour autant figer la langue dans le passé, mais plutôt être sensibles à son évolution et ouverts à l’intégration d’expressions et de mots nouveaux. En valorisant et en préservant notre langue, nous nous assurons de sa vitalité et de sa richesse, tout en permettant aux générations futures de continuer à s’exprimer avec précision et créativité.
Enfin, le respect de la langue française participe à la qualité esthétique des productions radiophoniques. Les mots ont un pouvoir évocateur et émotionnel, et en utilisant la langue avec soin, nous créons des ambiances, des images et des émotions qui enrichissent l’expérience auditive des auditeurs qui nous écoutent.
En somme, le respect de la langue française sur les antennes de Radio France revêt une importance capitale. Il contribue à la compréhension, à la préservation de notre patrimoine culturel, à la qualité de l’information diffusée et à l’esthétisme sonore. C’est un engagement, lié à notre mission de service public, que nous prenons envers nos auditeurs et envers la langue qui nous rassemble.
L’été, le service de la médiation continue à vous lire
Tout au long de l’été, sans interruption, le service de la médiation prend connaissance de vos commentaires sur le traitement de l’actualité et de vos remarques sur les grilles estivales concoctées par les différentes antennes. N’hésitez pas à partager avec nous vos coups de cœur et vos réactions, tout est lu et transmis chaque jour aux directions, aux journalistes et aux producteurs concernés.
Nous vous souhaitons un été serein, propice à de belles découvertes radiophoniques. Que vous soyez en vacances, en activité ou tout simplement chez vous, profitez de cette période pour vous ressourcer, vous divertir et vous laisser surprendre par les programmes estivaux qui vous seront proposés.
Très bel été !
Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France