Voici les principales thématiques abordées par les auditeurs dans leurs courriels envoyés du 24 septembre au 1er octobre 2021.
1. La publicité sur les antennes
2. La promotion de l’émission « The Artist »
3. La facture énergétique
4. La défiscalisation des pourboires
5. La situation des sages-femmes
6. Débat de l’actu : la contraception masculine
7. Le procès d’Alexandre Benalla
8. « Le Grand face à face XXL » avec Caroline Fourest sur France Inter
9. Les élections en Allemagne
10. Coup de cœur des auditeurs : Gilles Clément dans « Le grand Atelier » sur France Inter
11. La langue française
Au menu de cet édito : la publicité sur les antennes de Radio France, la promotion de « The Artist » sur France Inter, la flambée énergétique, le mouvement des sages-femmes, le procès Benalla, « Le Grand face-à-face XXL » sur France Inter, « Le vrai du faux » sur Franceinfo.
La publicité sur les antennes de Radio France : mise au point
En ce mois de septembre, les auditeurs nous écrivent chaque jour pour nous faire part de leur mécontentement au sujet de la publicité, beaucoup trop présente selon eux, notamment dans la matinale de France Inter. Un seul message résume tous les autres : « J’ai le sentiment qu’il y a plus de publicités que précédemment sur France Inter, en particulier au cours de la matinale. Si ces messages de promotion avaient pour objectif une mission de service public ce serait tout à fait compréhensible, voire nécessaire. Or, il s’agit de messages à caractère promotionnel pour des enseignes privées, dont certaines cultivent parfois une consommation dont on pourrait être dispensé de bon matin comme les crèmes « repulpantes anti-âge ». Bien entendu, ces publicités génèrent des recettes financières, laissant entendre que le service public, à heure de grande écoute ne peut accomplir sa mission sans avoir recours au financement privé sous toutes ces formes. C’est regrettable. A titre personnel, je préférerais que France Inter fonctionne comme Arte, plutôt que comme une radio privée. Je souhaiterais savoir si ces messages à caractère promotionnel ont augmenté. Si oui, pour quelle raison ? »
Il faut savoir que la relance de l’activité au niveau national s’est traduite par une progression des investissements publicitaires sur l’ensemble des médias. Le média radio en général a bénéficié de ce rebond d’activité et le mois de septembre a été particulièrement chargé en publicité. Radio France n’y échappe pas, avec un mois de septembre dense. Cependant, comme l’indique la régie publicitaire : « Nous restons dans les limites imposées par notre cahier des missions et des charges et la pression publicitaire va baisser dans les prochaines semaines. »
Afin de répondre aux multiples questions des auditeurs sur la publicité à Radio France, nous rappelons ici que seules trois antennes sur les sept, que compte le groupe, peuvent diffuser de la publicité : France Inter, Franceinfo et France Bleu.
“Les volumes publicitaires en temps d’antenne sont strictement encadrés, ce qui limite de fait très fortement la présence de Radio France sur le marché publicitaire. Une grande partie des annonceurs auxquels les radios privées ont accès ne sont pas accessibles à Radio France. Conformément à son Cahier des missions et des charges, 44% des annonceurs sont interdits de campagnes promotionnelles sur les antennes du service public (les annonceurs du commerce et de la grande distribution). La place de Radio France sur le marché publicitaire est très modérée.
Le chiffre d’affaires publicitaire de Radio France ne représente que 3% du chiffre d’affaires total du secteur (donnée Kantar), alors même que les antennes représentent plus de 30% de la part d’audience globale radio. Sur les 20 premiers annonceurs du marché publicitaire 2020, qui représentent 40% du marché total, Radio France ne représente que 1,2%.
Comme indiqué précédemment, les campagnes promotionnelles de 44% des annonceurs sont exclusivement accessibles aux antennes privées.
Le budget de Radio France recouvre une diversité d’activités. Il finance l’activité radiophonique de ses 7 radios nationales, dont l’une est déclinée en 44 radios locales, mais pas exclusivement. Il couvre également les activités de ses 4 formations musicales dont deux orchestres symphoniques prestigieux, ses salles de concerts, son bâtiment inscrit au titre des monuments historiques, ses actions d’éducation aux médias et de l’éducation artistique, etc.
Il faut savoir que ce budget est en diminution. La ressource publique attribuée à Radio France est en baisse de 20 M€ entre 2019 et 2022, conduisant l’entreprise à mener à bien d’importantes économies.
Par ailleurs, les ressources publiques de Radio France s’accompagnent d’obligations de service public. Le groupe assure de multiples et croissantes obligations en matière de missions de service public qui lui sont propres. Indiquons que Radio France s’est conformé au plafonnement en ressources qui lui était fixé.
Radio France respecte chaque année le plafond des 42 M€, ainsi qu’en atteste la validation annuelle de ses comptes par son Conseil d’administration.
La publicité sur le service public est donc très modérée et le restera. Ni son volume très limité, ni le positionnement singulier des antennes du groupe Radio France sur le marché publicitaire, ne sont de nature à ponctionner les ressources publicitaires des radios commerciales aujourd’hui comme demain.”
La promotion de « The Artist » sur France Inter
Cette semaine encore les auditeurs se disent exaspérés par l’évocation de l’émission de télé-crochet « The Artist » dans « La Bande originale ». Pour rappel, Nagui et France 2 ont lancé le 11 septembre une émission destinée à révéler des artistes à la fois auteurs, compositeurs et interprètes, émission dont France Inter est partenaire :
« Fidèle auditeur de France Inter, j’avoue être un peu exaspéré par l’attitude de Nagui et Leila Kaddour-Boudadi qui nous bassinent avec leur programme télé “The Artist”. L’audience n’est pas au rendez-vous. Mais, est-il nécessaire de faire subir ça aux auditeurs de France Inter, qui, s’ils sont comme moi, se foutent complètement du nouveau prime time de France Télévisions, pour nous vendre leurs nouveaux talents ? Pour ma part, trop c’est trop. »
« Nagui est un excellent producteur-animateur. La Bande originale est une émission sympathique, parfois complaisante, mais divertissante. Toutefois, l’insistance de Nagui à faire la promotion de “The Artist” qu’il présente et produit devient pénible à la longue. Ce n’est pas parce que “The Artist”, comme on dit pudiquement, ne trouve pas son public que le matraquage dans la Bande originale se justifie. »
« C’est la première fois que j’écris à France Inter mais je trouve que, même si j’apprécie énormément l’émission « la Bande originale », la nouvelle habitude de Nagui (et Leïla Kaddour) de faire une auto-promotion de leur émission télé est plus qu’agaçante ! 5 bonnes minutes chaque jour pour discuter des master classes et du prime du samedi n’ont à mon sens rien à faire dans l’émission de radio. Que “The Artist” ait été évoqué au commencement pour lancer l’émission est compréhensible, que cela fasse maintenant partie de la programmation de la Bande Originale est problématique à mon sens. »
La facture énergétique
Certains sujets nécessitent davantage de décryptage, d’explications, de contextualisation que d’autres comme l’indiquent les courriels reçus au sujet de la flambée de l’énergie.
Dès aujourd’hui, les tarifs règlementés du gaz augmentent de 12,6% après une hausse de 8,7% au 1er septembre, plus de 5% en août et près de 10% en juillet. Les tarifs de l’électricité, qui devaient eux aussi connaître une nouvelle augmentation aux alentours de 12% en début d’année prochaine selon les prévisions du gouvernement, seront limités à une hausse à « 4% » en 2022, en baissant une taxe.
Intervenant après une chute en 2020 liée à la récession due à l’épidémie de Covid-19, le bond actuel des tarifs s’explique par une conjonction de raisons : stocks bas, forte demande avec la reprise économique, incapacité de la Norvège et de la Russie à augmenter leurs livraisons, spéculation sur les matières premières.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier « un bouclier tarifaire » avec le blocage du tarif réglementé du gaz jusqu’en avril et la limitation de la hausse de l’électricité face à cette flambée des prix de l’énergie. Depuis plusieurs jours et à moins de sept mois de la présidentielle, la pression montait sur le gouvernement conscient que ce bond de la facture énergétique « inquiète beaucoup les Français », selon le porte-parole Gabriel Attal. Du côté, des auditeurs de Radio France, cette augmentation des tarifs suscite des questions :
« Pourriez-vous nous expliquer lors de vos émissions, le pourquoi des augmentations d’électricité, alors que nous produisons à bas coût, grâce aux centrales nucléaires ? D’autres part j’ai entendu, lu, que le prix de cette énergie était vendu plus chère par EDF, pour permettre une certaine concurrence avec des fournisseurs privés. Est-ce vrai ? »
« Monsieur Castaner (invité de la matinale de France Inter jeudi 30 septembre), vous expliquez que le prix du gaz n’est pas bloqué dans l’état actuel des choses, que l’augmentation du prix est dû au manque de matière première. En revanche qu’en est-il pour électricité produite à 80 % par les centrales nucléaires en France ? »
La hausse des prix du gaz liée à l’explosion des cours mondiaux du gaz naturel, que la France importe à 99%, a déjà été longuement expliqué sur les antennes et hier dans le 12/14 de Franceinfo, au micro de Frédéric Carbonne, Raphaël Ebenstein du service Economie et Social de la rédaction, a très précisément expliqué les raisons de l’augmentation de l’électricité : « Les prix de gros de l’électricité dépendent en partie de ceux des matières premières, notamment du gaz naturel et aussi du prix de ce qu’on appelle « la tonne de CO2”, il s’applique à l’électricité produite par les centrales à gaz ou à charbon en Europe pour compenser les émissions de CO2.
Or, dans un cas comme dans l’autre, les voyants sont au rouge ! Le cours du gaz flambe et les producteurs d’électricité doivent payer plus de 60 euros par tonne de CO2 rejeté dans l’atmosphère contre 30 euros en début d’année. Donc, mécaniquement, ça fait augmenter le prix final de l’électricité payée par le consommateur, même en France, où les centrales nucléaires fournissent 70% de la production d’électricité car la France n’est pas isolée du reste de l’Europe ! Il y a interconnexion des réseaux des différents pays étant donné que l’électricité produite à l’instant T ne se stocke pas. La France peut donc en importer ou en exporter selon les périodes, en fonction de la demande et des températures ! Ça évite notamment le risque de black-out ( NDLR : coupures) en hiver mais ça oblige à payer un prix élevé dans une situation comme aujourd’hui même avec un gros parc de centrales nucléaires comme en France. La production de ces centrales nucléaires permet juste d’atténuer un peu les choses et de limiter un peu la hausse de la facture pour les consommateurs français. De quoi faire bondir Bruno Le Maire… Le ministre de l’Economie a publiquement dénoncé la semaine dernière ce système de marché unique de l’électricité en Europe dont il juge les règles obsolètes et il compte porter le sujet lors d’un conseil des ministres européens des Finances prévu lundi prochain. ». L’intégralité de l’interview de Raphaël Ebenstein est à retrouver ici.
« Sages-femmes invisibles »
A l’appel de plusieurs organisations de sages-femmes, un mouvement national de grève a eu lieu le week-end dernier pour la reconnaissance de la profession. Prévu sur trois jours de vendredi à dimanche, le mouvement a été « très suivi » indique l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes. Selon la secrétaire générale de l’une des deux principales organisations syndicales de la profession : « plus de 50% des cabinets de sages-femmes libérales se sont signalés comme étant fermés ce week-end », soit « plus de 3 000 cabinets ». Côté maternités, il a été relevé « 150 établissements ayant 100% de grévistes avec des maternités privées qui ont fermé leurs portes et des réquisitions et assignations dans les maternités publiques”.
Des auditrices et auditeurs « sages-femmes » nous ont écrit, ne comprenant pas pourquoi leur mobilisation n’avait pas été relayée sur certaines antennes et déplorant que l’on n’évoque jamais cette profession de santé :
« Quel ne fut pas mon étonnement les 24, 25, 26 et 27 septembre de ne rien entendre sur la grève des sages-femmes. Durant ces 4 jours de mobilisations, des cabinets libéraux, des PMI et des maternités privées ont cessé toute activité ! Des maternités publiques ont fonctionné en service minimum ! »
« Au fil du temps on ajoute à cette profession médicale de nombreuses compétences, mais personne ne le sait. L’oubli dans votre émission d’hier est le reflet de leur quotidien : les sages-femmes sont transparentes, oubliées… »
« Les sages-femmes sont aujourd’hui des praticiennes et des praticiens de premiers recours concernant la santé génésique des femmes, la prescription de la contraception et la réalisation d’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse. Aujourd’hui, et ce depuis plusieurs mois, les sages-femmes sont en grève afin d’obtenir une reconnaissance statutaire et salariale à la hauteur de leurs responsabilités et la possibilité humaine et matérielle de pratiquer leur activité dans des conditions décentes. Mais malheureusement, parce que les sages-femmes sont peu nombreuses, parce qu’elles sont soumises à un devoir de continuité des soins pendant leurs grèves et parce qu’elles sont victimes d’un patriarcat médical qui les infantilise et rabaisse perpétuellement, elles sont ignorées dans leurs revendications comme elles ont pu l’être pendant le Ségur de la santé et comme elles le sont généralement à chaque fois qu’une réforme autour de la santé des femmes est engagée. Alors s’il vous plaît, quand une émission d’une heure est consacrée à la contraception, parlez ne serait-ce qu’une fois des sages-femmes qui tous les jours, s’en préoccupent et la prescrivent à leurs patientes. Et pourquoi pas même, consacrez une émission aux sages-femmes qui ont bien besoin de visibilité dans leur mouvement de grève ! Merci d’avance pour l’intérêt que vous accorderez à mon message. Un auditeur mais néanmoins sage-femme (non, on ne dit pas sage homme) ».
Cette Lettre propose un récapitulatif des sujets relatifs aux sages-femmes, à retrouver ici.
Le procès d’Alexandre Benalla
Autre absent des antennes selon les auditeurs : Alexandre Benalla. Le procès de l’ancien chargé de mission, jugé pour les violences du 1er mai 2018 et pour l’utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques, s’est ouvert le 13 septembre dernier à Paris et des auditeurs s’étonnent de ne pas en entendre parler sur les antennes :
« Tous les médias ont parlé de l’ouverture du procès de Benalla et depuis plus rien y a-t-il un blocage imposé pour ne plus avoir d’info sur le sujet ? »
« Par ce message, je souhaite informer la maison Radio France qu’un procès a lieu en ce moment-même. En effet, cela fait un peu plus d’une semaine que le procès Benalla a commencé et, sauf erreur de ma part, je n’ai rien entendu à ce sujet sur France Culture que j’écoute souvent. Sur France Inter, je n’en sais rien car je ne l’écoute jamais.
De trois choses l’une :
*soit j’ai manqué les moments consacrés à ce sujet important sur France Culture (et je vous remercie par avance de me communiquer les moyens d’y accéder),
*soit vous n’avez pas connaissance de la tenue de ce procès (et mon message fait office d’information),
*soit c’est un choix de la Direction de ne pas en parler (ce qui serait gravissime, d’autant plus sur une radio financée sur fonds publics). »
« Je voudrais savoir pourquoi il n’y a aucune information sur le procès d’Alexandre Benalla, j’écoute Franceinfo tous les jours et je n’en entends pas parler. »
Stoppons net les fantasmes et les supputations abusives : le procès n’est pas quotidiennement évoqué car il n’y a pas eu d’audience chaque jour, notamment le vendredi 17, le lundi 20 et le mardi 21 septembre. Mais, outre l’ouverture du procès, les jours qui ont suivi et cette semaine, les journalistes ont assisté aux audiences. Les sujets, reportages et articles consacrés au procès Benalla sont référencés ici.
Comme il a été indiqué hier sur les antennes le procureur requiert, à l’encontre d’Alexandre Benalla, une peine de 18 mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant 5 ans, ainsi que 10 ans d’interdiction de port d’arme. Le délibéré sera rendu dans plusieurs semaines.
Pluralisme, proximité et interactivité
Ali Baddou, propose désormais une version XXL du « Grand face-à-face » dans une ville de France. Une fois par mois, aux côtés de Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne et de Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès, Ali Baddou invite une personnalité à échanger sur les grands thèmes qui animent notre société. Le dialogue a lieu en public et les spectateurs peuvent poser des questions aux invités et prendre ainsi part au débat démocratique.
Le lancement de ce nouveau format a eu lieu à Arras avec la journaliste et réalisatrice Caroline Fourest venue parler de laïcité. La première de cette émission diffusée samedi 25 septembre a été plébiscitée par les auditeurs :
« Un débat excellent : intervenants brillants, et Ali Baddou dans son rôle indispensable de médiateur ! Les intervenants d’Arras et leurs questions si pertinentes. Un sujet délicat qui je l’espère aura tenté de très nombreux auditeurs, tant les explications, les éléments de réponse, étaient éclairants et humanistes. Un débat comme on les souhaite tous. »
« Merci pour la qualité de ce débat et le contenu des interventions. Un sujet important en ces temps difficiles ou le vivre ensemble se fragmente au profit du communautarisme. Un grand merci aux différents intervenants pour avoir donné sens à la laïcité, par leurs explications. On pourrait en parler comme d’un patrimoine immatériel de notre pays qui en fait sa singularité ! »
« Emission excellente, extrêmement intelligente et totalement nécessaire ! Une mention spéciale à Caroline Fourest dont j’admire le travail et les interventions depuis longtemps et à Ali Baddou. »
Fausses informations à la pelle
Des vaccins contiendraient une puce destinée à nous tracer, les réseaux de téléphonie 5G propageraient le coronavirus… avec le Covid, un palier a clairement été franchi dans la croyance aux théories complotistes. Au-delà de la désinformation autour de la santé, sur différents sujets, les fausses informations pullulent et trouvent un public très perméable à toutes ces théories fumeuses. Une adhésion d’autant plus forte que 67% des Français disent « douter de la véracité » des informations qu’ils reçoivent, même lorsqu’elles proviennent de « médias reconnus” c’est ce qu’indiquait un sondage IFOP en juin dernier.
A quelques mois de l’élection présidentielle, afin d’essayer d’éclairer le public sur ces mécaniques qui conduisent à la désinformation, Emmanuel Macron a installé cette semaine une commission composée de personnalités, notamment d’universitaires. Cette commission à trois mois pour faire des propositions, trouver des solutions pour faire face à l’emprise des thèses complotistes dans le débat public.
A Franceinfo on s’est emparé du sujet depuis plusieurs années déjà avec la cellule « Le Vrai du faux ». Comment fonctionne ce service ? Selon quels critères est choisi le sujet de la chronique quotidienne « Le vrai du faux » diffusé sur l’antenne ? A l’occasion de cette année de campagne présidentielle, la rédaction de Franceinfo envisage-t-elle de vérifier en direct les propos des personnalités politiques interviewées en studio ? Quel est le principe du nouveau rendez-vous chaque vendredi sur Franceinfo « Le vrai du faux junior » ? Antoine Krempf, chef de service de la Cellule Vrai du faux répond à toutes ces questions dans le rendez-vous de la médiatrice dimanche à 11h51 sur Franceinfo.
Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France