​​​​​​​​​​​​​​
1. La grève dans l’Éducation nationale
2. Le covid-19
3. Le nouveau protocole sanitaire dans les écoles
​​​​​​​4. Le billet de Sophia Aram

5. Novak Djokovic
6. Anne Hidalgo face au 7/9 de France Inter
7. Yannick Jadot dans Questions Politiques
8. « Game of rôles – Les deux tours » par Franceinfo
9. Sophie Cluzel et Claude Chirac, invitées du Grand entretien de France Inter

10. Christophe Castaner, invité du Grand entretien de France Inter
11. Pêle-Mêle de remarques d’auditeurs

12. Cuisiner l’aubergine en plein hiver ?
13. La langue française

Monter au filet

Au menu de cet édito : la grève dans l’Education nationale, Anne Hidalgo dans la matinale de France Inter, les tribulations australiennes de Novak Djokovic, le billet de Sophia Aram, les résultats Médiamétrie de Radio France et le dispositif éditorial d’envergure mis en place par chacune des chaînes à l’occasion de la campagne présidentielle. 

Mobilisation des professeurs  

Les enseignants et autres personnels de l’Education nationale, exaspérés par la valse des protocoles sanitaires liés au Covid-19, se sont mobilisés hier pour demander des réponses au gouvernement. Près de 78 000 personnes ont manifesté en France, dont 8 200 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur, qui a recensé 136 actions dans tout le pays. 

Près de 38,5% des enseignants étaient en grève dans les écoles maternelles et élémentaires, selon le ministère de l’Education, et 75% selon le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, annonçant une école sur deux fermée et évoquant « une mobilisation historique ».   
Dans les collèges et lycées, 23,7% des enseignants étaient mobilisés, selon le ministère, tandis que le Snes-FSU, premier syndicat du second degré, avançait le chiffre de 62% de grévistes.    

Les auditeurs nous ont adressé de très nombreux mails qui se répartissent en trois catégories : des enseignants ont écrit pour exprimer les raisons de leur mobilisation et traduire leur colère ou leur désarroi. Le traitement éditorial de cette actualité a également été commenté par des enseignants et des parents, enfin d’autres professionnels ont écrit pour traduire leur incompréhension face à cette grève dans un contexte où des efforts sont demandés à tous.  

Paroles d’enseignants
« Je suis enseignante en CM1, en primaire. Les enseignants sont censés œuvrer auprès de leurs élèves en classe dans la journée, et à distance le soir auprès de ceux isolés car positifs au COVID ou cas contacts, ce qui signifie concrètement la retranscription par écrit (et de longues heures devant l’ordinateur) des consignes transmises oralement en classe. C’est irréaliste, épuisant et inhumain. Je viens d’investir à hauteur de 700 euros pour un poste de travail ergonomique à la maison (fauteuil adapté, clavier et moniteur déportés, souris ergonomique…) afin de ménager des douleurs et tensions cervicales de plus en plus invalidantes. Nous sommes tous à bout, et recueillons finalement les fruits de tout ce que nous déplorons depuis de longues années, le manque de moyens, de reconnaissance, de confiance… Je finis par ne plus pouvoir supporter ce métier que j’ai adoré : je ne parviens plus à me détendre, suis actuellement sous anxiolytiques et pleure tous les jours… » 

« Le ministre Blanquer persiste à maintenir des épreuves du baccalauréat en mars alors que les lycées dysfonctionnent au moment où les programmes devraient se clore dans les semaines à venir. Quel est le sens de ces épreuves pour des élèves ayant suivi un enseignement en pointillés ? La pression du calendrier… Parcours sup devient insupportable. Qu’attend M. Blanquer pour déplacer ces épreuves en juin ?? » 

« Je suis professeure des écoles et suis profondément choquée et en colère par ce que l’administration exige des enseignants : vérification des résultats de tests PCR, collecte des attestations sur l’honneur des autotests, etc… Je pensais que mon service était à caractère pédagogique… »   

« D’autres métiers doivent aussi s’adapter »
« Je comprends très bien les difficultés des enseignants, cependant toute la société souffre…  
Les enseignants sont épuisés par ces nouvelles contraintes, cependant à la fin du mois ils sont toujours payés…  
Je travaille dans l’événementiel et depuis bientôt 2 ans je n’ai plus de travail car tous les salons et concerts s’annulent en cascades. Tous les soirs c’est l’insomnie où je pense aux salaires à payer, aux cotisations sociales à régler, au PGE à rembourser, et au carnet de commande qui ne se remplit plus depuis 2 ans, aux études des enfants à financer et aux traites de la maison. Après 25 ans d’activité sans compter mon temps ni mon énergie le déshonneur de la faillite qui guette me déprime et je n’ai guère de solutions pour exprimer mon désespoir ni la possibilité de faire grève demain. »  

« Une seule chose à dire : heureusement que les soignants savent s’adapter et bravo à eux. Que penser des enseignants ? »   

« Actuellement, nous ne sommes pas en confinement, nombreuses professions ne télétravaillent pas, fermer une classe pour un cas mettrait en grande difficulté de nombreux parents. Personnellement, soignant, positif sans symptôme nous devons travailler pour que l’hôpital continue sa mission de soin… Nous devons tous rester positifs et nous adapter. » 

Le traitement éditorial de la grève  

« Oser dire que LES parents d’élèves soutiennent l’appel à la grève, c’est ne pas être allé écouter les parents vendredi soir aux sorties des écoles. Ils étaient plus agacés que supporters de la grève annoncée. Dire que la FCPE soutient le mouvement ne prouve absolument pas que les parents sont sur la même longueur d’onde. Respectez un minimum d’impartialité. »  

« A écouter les journaux du matin, il n’existe que des enseignants en grève, des écoles fermées et des parents qui soutiennent la grève. Pas le moindre enseignant interrogé pour dire ne pas vouloir ajouter des difficultés aux difficultés, pour dire qu’il n’est pas épuisé (Nous étions en vacances il y a moins de 10 jours et le serons à nouveau dans 4 semaines 1/2), pour pointer les contradictions des syndicats d’enseignants qui réclamaient qu’on reporte la reprise à la rentrée de septembre après le confinement de 2020 tout en se plaignant que celui-ci accroissait les inégalités. Et donc pas un seul parent pour pester contre cette grève qui leur rend la vie plus difficile. »  

« Merci de ne pas oublier les personnels autres qu’enseignants. Je suis assistant d’éducation en collège et c’est la Vie Scolaire qui gère tout ce bizarre et le quotidien !! Professeurs absents, infirmière absente (malade), études surchargées, pas de gestes barrières tenables (cantine, permanence…), l’agacement des parents, la gestion des cas contact et cas positif, on est flexibles et mal payés, avec aucun soutien de la hiérarchie ni de l’ars… il faut garder tous ces élèves coûte que coûte, des parents nous disent déjà qu’ils feront de fausses attestations pour aller bosser ! 
»  

Anne Hidalgo dans la matinale de France Inter 

Sur un plan politique, cette grève a été soutenue par plusieurs candidats à l’élection présidentielle répartis sur l’ensemble de l’échiquier : Fabien Roussel (PCF) Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV), Valérie Pécresse (LR), Marine Le Pen (RN) et Éric Zemmour (Reconquête),  

Certains étaient même dans les cortèges comme Anne Hidalgo, la candidate socialiste, qui a reçu un accueil « un peu mouvementé » de la part de certains participants à la manifestation parisienne. Quelques heures auparavant la maire de la capitale était l’invitée de la matinale spéciale de France Inter sur l’élection présidentielle. Au menu des réactions des auditeurs : la primaire populaire, la gestion de Paris, le salaire des enseignants : 

La primaire populaire 

« De nombreux sympathisants, militants de gauche souhaitent une union de la gauche que chacun d’entre vous rejetez en bloc. Comment pouvez-vous espérer gouverner un pays entier, si la gauche est dès à présent incapable de se mettre d’accord et de se réunir sur une requête commune de ses sympathisants ? » 

« Anne Hidalgo se rend-elle compte que ces histoires d’ego et que cette volonté de ne pas participer à la primaire populaire va entraîner une chute des votes à la présidentielle ? Pour ma part, j’ai toujours voté car cela me semble être un acte civique or c’est la première fois que j’envisage de ne pas voter, dégoûtée par l’attitude des personnes (de tendance gauche/écologique) qui se présentent. »  

La gestion de Paris
« Comment osez-vous monopoliser les voix de gauche aux élections alors qu’à cause de vous on ne peut plus circuler dans Paris si on n’est pas capable de prendre le métro ou le bus pour cause de difficultés de mobilité ? Pour la première fois depuis des années je ne peux pas voter à gauche. Vous avez pris la place des autres et quand on voit ce que vous avez fait de Paris on ne souhaite pas que la France soit à la même image. »   

« Que Madame Hidalgo ne regarde pas uniquement la ville en ouvrant les fenêtres de l’hôtel de Ville. Paris souffre au-delà de son périmètre surprotégé.  
Tant que nous ne pourrons pas circuler en transport en commun entre métro, bus, tram avec le même ticket de métro (si on n’a pas de passe) on n’est ni écologique ni social.  
Si Mme Hidalgo imagine diriger la France comme Paris… on n’est pas arrivés !  
Merci pour vos émissions. » 

Le salaire des enseignants
« Anne Hidalgo demande une revalorisation du salaire des professeurs des écoles : elle a raison. En revanche qu’elle ne dise pas que les bac +5 touchent en moyenne 2300 euros par mois en début de carrière. On est très loin de ce salaire pour les juniors diplômés d’un bac +5 dans les entreprises. »  

« J’aimerais à chaque fois que l’on parle de salaire, que l’on précise net ou brut.  
Dans le privé, on vous donne le montant de vos salaires en brut. C’est toujours une façon dans le discours par exemple des syndicalistes du public de laisser un doute… Je ne comprends pas que l’on ne relève jamais ce gros point de détail »   

« Djoko : trop c’est trop » 

Ce vendredi, la saga Djokovic a connu un nouveau rebondissement avec l’annulation à nouveau par l’Australie du visa du numéro un mondial de tennis, menacé d’un retour dès samedi en rétention, le temps de l’examen de son recours. 
Depuis qu’il a reconnu avoir commis des « erreurs » dans son comportement après avoir été testé positif au Covid-19 en décembre, et en remplissant son formulaire d’entrée en Australie, le bras de fer juridique se poursuit pour le joueur serbe qui continuait malgré tout à s’entrainer ce vendredi dans l’espoir de conquérir un 10e titre à l’Open d’Australie, qui démarre lundi, et une 21e victoire en Grand Chelem, ce qui serait un record. 

L’affaire dure depuis plusieurs semaines déjà. La première mention des doutes entourant son éventuelle vaccination contre le Covid-19 remonte au 8 décembre dernier mais le feuilleton fait véritablement la Une de l’actualité depuis le 4 janvier dernier lorsque Novak Djokovic, qui n’avait alors jamais communiqué sur son statut vaccinal, a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il partait pour l’Australie grâce à une « dérogation ».  
Dix jours sur tous ces rebondissements, autant dire une éternité pour certains auditeurs qui n’en peuvent plus d’entendre parler de cette affaire : 

« Bonjour à tous, je suis auditeur de Radio France et notamment de France Inter depuis plus de quarante ans. J’apprécie vos émissions et adhère généralement à la ligne éditoriale. Mais depuis quelques jours, trop, c’est trop ! Comment pouvez vos consacrer plusieurs minutes à chaque journal sur la situation de ce Monsieur dans ces tribulations australiennes, avec suivi de sa situation vaccinale ou pas, sans compter le point de vue de son papa, de sa maman…C’est littéralement insupportable. Très respectueusement et fidèlement. » 

« Assommée par la nouvelle récurrente du jour, à savoir la situation de Novak Djokovic, je m’interroge sur votre sélection des nouvelles essentielles dans le monde. J’écoute Franceinfo car trop de radios nous assomment de pubs, de radios trottoirs indigents et même Radio France, vous cédez à la facilité : pensez-vous réellement que la situation d’un tennisman constitue la nouvelle la plus importante de la journée ? D’autant que cela fait plusieurs jours que vous vous étendez en longueur sur ce sujet. Ne pouvez-vous plutôt nous parler d’économie, de politique internationale ?(…). Très bien sinon vos matinales présidentielles mais Djokovic à la une de tous vos fils rouges d’info, là c’est vraiment trop. »  

Matthieu Mondoloni, directeur adjoint de la rédaction de Franceinfo répondra sur ce point aux auditeurs dans le rendez-vous de la médiatrice dimanche à 11h51. Il reviendra également sur une question posée de plus en plus fréquemment depuis cette rentrée de janvier au sujet des chiffres des contaminations, remarques adressées à l’ensemble des chaînes du groupe :  

« J’entends encore une fois votre journaliste annoncer qu’il y a un record de contaminations. Mais nous sommes de nombreux mathématiciens à dire que ce chiffre ne signifie rien si vous ne le mettez en miroir avec le nombre de personnes qui se sont fait tester dans la journée ! Ce n’est pas un nombre qu’il faut donner mais un pourcentage : celui du nombre de contaminés en fonction du nombre de testés ! Et là, on aurait une vision correcte de la progression ou de la régression de l’épidémie… Merci pour votre attention, et de changer la façon dont vous donnez ces chiffres qui pour l’instant n’a aucun sens. »  

« J’imagine que je ne suis pas le premier à vous écrire à ce propos, mais pourquoi vous bornez-vous à donner chaque jour les « records de contamination » en n’évoquant QUE le chiffre de contaminations, sans évoquer le nombre de personnes testées… ? Le chiffre de contaminations sans le nombre de tests ne veut absolument rien dire ! Ce que vous devriez donner, et qui serait le SEUL chiffre susceptible de donner une idée de la progression ou de la régression de la propagation du virus serait un pourcentage qui tiendrait compte du rapport personnes testées/personnes contaminées… Sinon c’est insensé, et vous ne faites que brasser du vent, ou donner du grain à moudre à ceux qui pensent que nous sommes manipulés… C’est juste une affaire de mathématiques simples, non ? (…) Je tiens à préciser que je suis vacciné, que je respecte les gestes barrière, que je suis toutes les recommandations, mais que je suis juste fatigué de vos approximations. »  

Le billet de Sophia Aram  

Lundi 10 janvier, Sophia Aram revenait sur les déclarations de Laurent Ruquier dans “On est en direct” sur France 2 samedi soir. L’animateur dénonçait le fait d’avoir reçu toutes ses doses de vaccin mais de devoir “encore porter un masque dans la rue”, d’être “quand même encore contagieux”, et pouvoir “quand même se retrouver malade à l’hôpital“, Laurent Ruquier ajoutant enfin : « C’est pas en attirant l’attention sur les non-vaccinés qu’on va me faire oublier que ceux que moi j’ai vraiment envie d’emmerder c’est tous les médecins qui au lieu d’être dans les hôpitaux sont sur les plateaux depuis deux ans à nous raconter connerie sur connerie ».  
Le billet de Sophia Aram a été plébiscité par les auditeurs :  

« J’ai écouté ce matin le billet de Sophia Aram. Mille fois merci car moi aussi j’ai bondi devant ma télé samedi soir en écoutant Laurent Ruquier. Il n’y a pas un mot à retirer de son billet. Sophia Aram, je l’adore car elle vise toujours juste. Il faut lui dire que mes lundis commencent toujours bien grâce à elle. Merci à toutes les équipes de France Inter pour leur excellent travail. »  

« J’écoute avec attention le 7/9 et j’avoue avoir régulièrement envie de réagir. Ce matin j’ai écouté attentivement le billet courageux et intelligent de Sophia Aram dont j’apprécie la finesse et la sensibilité et j’ai le même sentiment quand j’écoute ceux de François Morel ! L’intervention de Laurent Ruquier manquait pour le moins de subtilité et en particulier l’attaque contre les médecins qui ont quand même le devoir d’apporter leurs connaissances pour comprendre la pandémie malgré les ratés qu’on a connus et on devrait lutter davantage contre les fake news, les réactions simplistes de ceux dont l’arrogance tient lieu de connaissance au mépris de la santé des autres. Ah les limites de la liberté, souvenir de la classe de philosophie de terminale ! Ah le luxe égoïste de pleurnicher sur son sort même pour « rire » ou « faire rire » ! Ah le luxe égoïste de porter un masque à moitié et ainsi de s’arroger le droit de transmettre ce virus ! Merci de transmettre mon message. »  

« Bonjour Mme Aram, et merci pour vos billets d’humeur qui me mettent en joie ! Cela fait du bien d’entendre et de lire quelqu’un qui, avec un humour finement ciselé, s’appuie sur les fondamentaux de la vie en société : respect, tolérance, ouverture… »  

15,5 millions d’auditeurs quotidiens pour Radio France  

Les résultats Médiamétrie pour novembre et décembre 2021 ont été publiés hier. Avec plus de 15,5 millions d’auditeurs quotidiens, parmi les plus hauts niveaux enregistrés, les antennes de Radio France confirment leur rôle d’utilité publique.    

France Inter conserve son statut de radio la plus écoutée de France avec près de 7 millions d’auditeurs. La chaîne est aussi première sur les podcasts avec 46 millions d’écoutes à la demande par mois.   

Franceinfo consolide sa place de troisième radio la plus écoutée de France. La chaîne rassemble chaque jour 4 675 000 auditeurs et se positionne comme la première radio sur les assistants vocaux.  

Les 44 locales de France Bleu comptent 3,3 millions d’auditeurs quotidiens. Le site et l’application de France Bleu attirent plus de 10 millions de visiteurs uniques mensuels, et positionnent la chaîne parmi les toutes premières marques médias (catégorie TV / Radio). 

France Culture rassemble 1,7 millions d’auditeurs quotidiens. Il s’agit de la deuxième radio la plus podcastée avec 36,8 millions d’écoutes à la demande par mois (+24% en un an, niveau record), et la plus représentée dans le « top 30 » de Médiamétrie eStat avec 9 émissions.    

France Musique termine bien l’année, avec près d’1 million d’auditeurs quotidiens. Fip fortifie sa position dans le paysage musical avec 709 000 auditeurs à son écoute chaque jour. Mouv’ réalise sa meilleure audience depuis sa relance en février 2015, avec 484 000 auditeurs quotidiens. Elle gagne 45 000 auditeurs (+10% en un an).  

Les 4 matinales d’information du service public emportent la confiance d’un grand nombre d’auditeurs. Trois d’entre elles figurent dans le « top 5 » des matinales radio : France Inter, Franceinfo et France Bleu. Leur puissance leur donne un rôle moteur dans la couverture de cette période électorale.  

Être utile aux Français  

Radio France a d’ailleurs dévoilé cette semaine le dispositif éditorial d’envergure mis en place par chacune des chaînes à l’occasion de la campagne présidentielle : « L’élection 2022 n’est pas une élection comme les autres : à l’heure où les réunions et rencontres publiques sont entravées par la crise sanitaire, et dans un contexte où les infox se multiplient et génèrent de la défiance, le rôle assumé par les médias s’avère plus important que jamais.    

Le service public est donc pleinement mobilisé. Radio France lance un dispositif d’envergure, qui prend pleinement en compte la nouvelle ère dans laquelle se joue cette élection. Durant les 3 prochains mois de campagne, Radio France mobilise ce qui fait la force de son modèle :    

L’expertise de ses rédactions pour délivrer une information fiable et de qualité, à tout moment et sur toutes ses antennes ;  
La complémentarité des approches de ses antennes pour une couverture des enjeux du scrutin allant du local au national, de l’économie au social en passant par la culture et le sport ;  
Une couverture de proximité, pour faire émerger les authentiques préoccupations des Français, avec une place sans égale accordée aux reportages sur le terrain, au dialogue avec les auditeurs et la multiplication des délocalisations déjà engagées depuis la rentrée à travers le territoire ;  
Une couverture à 360° : de l’information, de l’analyse, du décryptage, des interviews, des débats pluralistes et contradictoires, des points de vue, de l’expertise, des échanges avec les Français…   
De l’innovation éditoriale – podcasts, émissions sur Twitch, formats multiples sur Tiktok… – pour toucher tous les Français, y compris les plus éloignés des médias traditionnels. »  

Mercredi soir avait ainsi lieu la première émission de “Game of rôles : Les Deux Tours” jeu de rôle politique. Jusqu’au scrutin d’avril 2022, Clément Viktorovitch et Jules de Kiss donnent rendez-vous un mercredi par mois pour une introduction interactive à la politique lors d’une émission en direct imaginée par FibreTigre et produite par Gozulting, en partenariat avec Franceinfo. Plus de 64 000 vues pour cette première émission réellement très appréciée : 

« C’était vraiment trop bien ! Des grosses barres de rire et on apprend des trucs! Enfin parfait quoi ! » 

« La politique ne m’intéresse absolument pas et pourtant j’ai adoré l’émission et j’ai apprécié apprendre des faits réels tout en rigolant des péripéties de nos joueurs ! » 

« Franchement bravo. C’était vraiment très intéressant à regarder. Et une leçon pour les candidats à la présidentielle sur “comment faire un débat”. On s’ECOUTE et on PROPOSE des idées. Pas juste crier dès qu’un son sort d’une bouche. » 

« Bravo je serai là pour regarder la seconde partie » 

« La qualité était au-delà de mes espérances. Tous les interlocuteurs étaient bons. » 

« Une idée folle, mais ça marche en fait, et très fun à suivre, bravo à tous »  

Prochain rendez-vous de “Game of rôles : Les Deux Tours” le 23 février sur Twitch.  

Vous retrouverez ici les dispositifs de chaque antenne. Hier, dans le rendez-vous de la médiatrice, Sandrine Treiner, directrice de France Culture, a détaillé l’offre rédactionnelle, des programmes et des podcasts proposés par sa chaîne. Toutes vos remarques et questions sur la couverture de l’élection présidentielle 2022 sont les bienvenues, n’hésitez pas à nous écrire.  

Merci pour votre fidélité, 

Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France