Voici les principales thématiques abordées par les auditeurs dans leurs courriels envoyés du 7 au 20 octobre 2023.
L’attentat d’Arras
- Le choix des mots
- L’édition spéciale du 13-14 vendredi 13 octobre sur France Inter
- Le profil du terroriste
- Avis d’auditeurs
- Points de vue de membres de la communauté éducative
La guerre entre le Hamas et Israël
- Une ligne éditoriale jugée « pro-israélienne » par les auditeurs
- Une ligne éditoriale jugée « pro-palestinienne » par les auditeurs
- « Combattants du Hamas » versus « Terroristes »
- Les chiffres des victimes
- Invité plébiscité : Dominique de Villepin
- Invités – avis partagés : « Les Midis de Culture » du 10 octobre et Leila Shahid dans le Grand entretien de France Inter
- Le 18-20 de France Inter en direct de Jérusalem
- Et la guerre en Ukraine ?
- Et le séisme en Afghanistan ?
- « Merci pour votre couverture éditoriale et vos chroniques »
Depuis le 7 octobre dernier, date de l’assaut du Hamas, l’ampleur de l’actualité internationale et nationale, se traduit, au service de la médiation de Radio France, par l’envoi de milliers de messages de la part de nos auditeurs. Cette Lettre en résume les principales thématiques. Les critiques et interrogations exprimées par notre auditoire témoignent de la nécessité de fournir un éclairage concernant nos méthodes de travail. Expliquer les décisions éditoriales peut en effet contribuer à une meilleure compréhension de la manière dont les journalistes abordent des sujets aussi complexes.
Les thèmes relatifs à l’attentat d’Arras et au conflit entre le Hamas et Israël, évoqués dans cet édito, ont été largement abordés lors du rendez-vous de la médiatrice ce vendredi à 13h30 sur France Inter avec Marc Fauvelle, directeur de l’information de la chaîne, et Franck Mathevon, directeur de l’information internationale de Radio France, à réécouter ici.
La couverture du conflit entre le Hamas et Israël fera l’objet du rendez-vous de la médiatrice ce vendredi à 18h50 sur France Culture avec Florian Delorme, directeur des programmes, dans l’émission « Le temps du débat » d’Emmanuel Laurentin.
Le traitement éditorial de l’attentat d’Arras sera détaillé demain, dans le rendez-vous de la médiatrice sur Franceinfo, avec Florent Guyotat, directeur adjoint de la rédaction. Nous examinerons de quelle manière la rédaction assure l’équilibre délicat entre deux impératifs : celui d’informer le public sur les actes terroristes tout en évitant de contribuer à la glorification recherchée des auteurs de ces agissements. Il est essentiel de ne pas oublier que le terrorisme comporte une dimension médiatique, les médias étant utilisés comme des caisses de résonnance.
En ce qui concerne le traitement éditorial du terrorisme, les journalistes suivent des règles déontologiques strictes établies par les responsables des rédactions afin de garantir l’intégrité et la responsabilité de la couverture médiatique dans ces situations sensibles.
L’attentat d’Arras
Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, un autre enseignant, Dominique Bernard, a été poignardé à mort lors d’un attentat islamiste vendredi dernier dans un collège-lycée d’Arras, en tentant de s’interposer face à un homme jeune, dans un contexte de crainte d’attentats islamistes en France sur fond du conflit entre Israël et le Hamas.
L’enseignant tué, Dominique Bernard, professeur de lettres, « s’est interposé d’abord, et a sans doute sauvé lui-même beaucoup de vies », a affirmé, depuis le lycée Gambetta, dans le centre-ville d’Arras, le président de la République Emmanuel Macron, appelant les Français à rester « unis » et à « faire bloc » face à « la barbarie du terrorisme islamiste ».
L’assaillant, Mohammed Mogouchkov, est fiché S et âgé d’une vingtaine d’années. Né selon l’administration française à Malgobek, dans la république russe à majorité musulmane d’Ingouchie, il est arrivé en France en 2008.
Le choix des mots
De nombreux auditeurs mettent en avant l’importance du choix des mots et de la terminologie dans la couverture médiatique d’événements aussi dramatiques que celui d’Arras. Ils s’interrogent sur l’utilisation de termes tels que « principal suspect » ou « assaillant présumé » pour décrire l’individu ayant tué le professeur de français Dominique Bernard, préférant des termes plus explicites comme « tueur », « assassin » ou « terroriste ». Des auditeurs ne comprennent pas cette précaution sémantique de la part de certains journalistes.
Rappelons que, selon l’article 121-4 du code pénal, est auteur de l’infraction, la personne qui commet les faits incriminés. Avant d’être reconnu coupable, on parle d’ « auteur présumé » comme l’a expliqué Marc Fauvelle, directeur de l’info de France Inter dans le rendez-vous de la médiatrice, ce vendredi, dans le 13-14 :
“En temps normal, nous disons systématiquement, dans le cas d’un meurtre par exemple, « meurtrier présumé », il s’agit de respecter la présomption d’innocence jusqu’au procès. Je rappelle qu’en France on est innocent jusqu’à preuve du contraire, jusqu’au procès et peut être même au procès en appel. Je comprends que dans ce cas précis, cette précaution puisse heurter certains auditeurs. Mais c’est vrai que c’est difficile de faire une exception uniquement pour le terrorisme.”
Cette question sera abordée également sur l’antenne de Franceinfo, demain, à 13h20, dans le rendez-vous de la médiatrice avec Florent Guyotat, directeur adjoint de la rédaction.
Des auditeurs ont noté que les journalistes mentionnaient le prénom et seulement la première lettre du nom de famille de l’individu responsable de l’assassinat du professeur de français à Arras. Ils souhaiteraient comprendre pour quelles raisons son identité complète n’est pas divulguée et connaître la justification de ce choix éditorial.
Marc Fauvelle leur a répondu dans le rendez-vous de la médiatrice, ce vendredi, dans le 13-14 :
“On a eu un débat au sein de la rédaction, on a réfléchi, on s’est dit qu’on ne voulait pas faire de cet homme un héros, que c’est le nom de Dominique Bernard que nous souhaitions donner à l’antenne plus souvent que celui de l’homme qui lui a enlevé la vie. Ça ne veut pas dire qu’on a interdit de donner le nom de Mohammed Mogouchkov, l’ancien élève. On l’a entendu d’ailleurs à plusieurs reprises et je viens de le donner. Mais pour nous, c’est le nom et c’est le visage de Dominique Bernard qu’il faut mettre en avant. Comme ceux de Samuel Paty il y a trois ans.”
Florent Guyotat expliquera le choix de Franceinfo à ce sujet, demain, sur l’antenne, à 13h20.
Des auditeurs ont également souligné l’importance de nommer précisément l’arme utilisée lors de cette attaque et préféreraient l’utilisation du mot « couteau » au lieu d’ »arme blanche” qui euphémise singulièrement l’objet.
Il est indispensable de rappeler que lors de la couverture médiatique d’un événement, la précision des informations est une priorité. Dans la mesure où l’on ne connaissait pas encore la nature précise de l’objet utilisé lors de l’attaque, il était nécessaire d’utiliser un terme générique tel que « arme blanche » par souci de responsabilité éditoriale. Il est élémentaire d’éviter toute spéculation ou affirmation inexacte tant que les faits ne sont pas établis de manière certaine. Une fois que des informations plus détaillées sont disponibles, il devient possible d’utiliser des termes plus spécifiques tels que « couteau » pour décrire l’objet en question, tout en garantissant la précision journalistique.
Les auditeurs critiquent aussi l’utilisation sur les antennes de termes chargés d’affect et appartenant au cercle familial, tels que « petit frère », pour décrire les liens familiaux d’individus impliqués dans des actes criminels, estimant que cela infantilise le public. Ils proposent d’utiliser des termes comme « jeune frère » ou « frère cadet » pour maintenir un registre plus adéquat dans cette couverture médiatique.
En ce qui concerne les enseignants, de très nombreux auditeurs demandent que les rédactions cessent d’utiliser l’apocope « profs ». Ils estiment que l’utilisation de « prof » dévalorise leur métier et suggèrent l’emploi du terme « professeur.e », jugé plus respectueux.
Le 13-14 h de France Inter en spéciale vendredi 13 octobre
Vendredi de 13h à 14h, France Inter a proposé une édition spéciale qui a suscité l’incompréhension des auditeurs dans la mesure où les journalistes disposaient alors de peu d’informations. Certains auditeurs ont souligné le manque d’analyses et de recul dans cette édition spéciale, ainsi que le recours à des témoignages émotionnels peu informatifs.
Ils ont exprimé le souhait que France Inter maintienne sa ligne éditoriale axée sur des analyses fines plutôt que sur la réaction immédiate à chaud, certains considérant que l’information sur France Inter se distingue des autres médias par sa prise de hauteur sur les événements. Ils expriment en creux le désir de voir la chaîne conserver sa singularité dans le traitement de l’information.
Rappelons que France Inter propose chaque jour de la semaine une session d’information régulière entre 13 heures et 14 heures. Lors de l’attaque survenue deux heures auparavant, la décision a été prise de faire une édition spéciale car la gravité des faits, en l’occurrence le meurtre d’un enseignant, était telle que la direction de l’information de la chaîne a estimé qu’il était de sa responsabilité de fournir une couverture conséquente de l’événement, comme c’est toujours le cas lors d’une actualité particulièrement grave et importante.
Il est essentiel de souligner que si France Inter avait décidé de ne pas faire d’édition spéciale après l’attaque tragique contre ce professeur devant son collège, ce choix éditorial aurait provoqué, non seulement de l’incompréhension chez des auditeurs, mais également une profonde consternation. L’absence d’édition spéciale aurait pu être interprétée comme un manque de considération accordé à ce drame, et donner l’impression que France Inter, première radio de France, ne remplissait pas son rôle d’informer le public lors d’événements d’une réelle gravité.
Il est compréhensible que certains auditeurs puissent exprimer des réserves concernant la diffusion de témoignages qu’ils jugent « émotionnels », considérant que cela ne relève pas strictement de l’information. Cependant, il est important de souligner que, dans le contexte d’une actualité aussi dramatique, les témoignages revêtent une valeur informative très significative.
Le témoignage direct d’une personne impliquée ou témoin d’un événement tragique peut fournir des informations cruciales sur les circonstances et les conséquences de l’événement. Ces témoignages permettent souvent aux auditeurs de mieux comprendre l’impact humain des événements et d’appréhender l’ampleur des répercussions sur la vie des élèves, des professeurs, des parents et de l’ensemble de la communauté éducative en l’occurrence.
Ainsi, un témoignage est une source d’information précieuse qui contribue à donner une dimension humaine à l’actualité. Il complète les données factuelles en apportant une perspective personnelle, émotionnelle et parfois plus profonde sur les événements en question. Il peut également sensibiliser le public aux réalités, aux enjeux et aux conséquences d’un drame de manière plus complète.
Avis d’auditeurs, entre totale incompréhension et réelle inquiétude
Au-delà du traitement journalistique de cette actualité, dès vendredi dernier, et après la journée spéciale mercredi sur France Inter, les auditeurs ont partagé en nombre leurs préoccupations quant à la sécurité des professeurs et à la manière dont l’opinion publique perçoit leur rôle. Ils estiment que les enseignants ne reçoivent pas le respect qu’ils méritent pour leur contribution à la société. Ils sont nombreux à exprimer leur soutien à la communauté éducative et ont souligné l’importance de son travail dans la transmission des valeurs et du savoir.
D’autres auditeurs ont évoqué la nécessité de comprendre pourquoi certains individus adhèrent à l’idéologie islamiste, pour quelles raisons ils s’en prennent à l’école, comment ils en arrivent à commettre des actes violents à l’encontre des professeurs. Des auditeurs souhaitent davantage d’éclairages sur la gestion des individus fichés S étrangers en France, se demandant pourquoi ils ne sont pas expulsés immédiatement. Ils expriment une réelle incompréhension quant à la présence sur le territoire français de ce jeune radicalisé fiché S.
Enfin, des professeurs partagent leur inquiétude quant à l’avenir de la profession enseignante, incitant leurs propres enfants à éviter cette carrière en raison des craintes liées à la sécurité.
La guerre entre le Hamas et Israël
Depuis le 7 octobre dernier, date de l’assaut du Hamas, les messages reçus se caractérisent par des opinions fortement polarisées. Des auditeurs estiment que la couverture médiatique est biaisée ou partielle en faveur d’une des parties, tandis que d’autres pensent que des informations cruciales sont omises. Cette diversité de points de vue souligne la complexité de la couverture journalistique de sujets aussi sensibles.
Sur un plan éditorial, les choix faits par les chaînes de Radio France pour traiter le conflit sont le résultat d’une évaluation minutieuse des informations données, des sources disponibles, et des considérations éthiques et déontologiques. Il peut être difficile de maintenir un équilibre entre les différentes perspectives, mais il est essentiel de rappeler que les journalistes s’efforcent de présenter une information juste, équilibrée et vérifiable.
Ligne éditoriale en question
Quatre auditeurs sur cinq ayant écrit demandent que les rédactions donnent plus de voix aux Palestiniens, aux organisations humanitaires et aux représentants de l’ONU. Un auditeur sur cinq juge à l’inverse que les journalistes devraient davantage tendre le micro aux Israéliens pour une perspective plus équilibrée.
80% des auditeurs estiment que la couverture médiatique actuelle ne reflète pas les questions liées aux “violations des droits de l’homme » et à “l’occupation des territoires palestiniens”, quand 20% considèrent que les questions liées à la sécurité d’Israël et aux menaces auxquelles peut être confronté cet état sont sous-traitées.
Quelle que soit leur position, les auditeurs demandent une plus grande équité dans la représentation des deux côtés du conflit et à une analyse approfondie des événements au Moyen-Orient.
L’écoute de la radio, tout comme la consommation de l’information en général, reste une expérience fragmentée. En effet, aucun auditeur ne peut prétendre écouter l’intégralité des sessions d’informations diffusées sur les différentes antennes de Radio France et avoir un avis définitif sur le traitement éditorial. Cette fragmentation de l’écoute rend en effet difficile la prétention à un avis exhaustif sur la couverture journalistique d’une question aussi complexe que le conflit israélo-palestinien.
Nous proposons donc aux auditeurs de retrouver ici des émissions, reportages et invités qui ont abordé la situation en Israël et en Palestine depuis le début du conflit. Cette initiative vise à offrir une vue d’ensemble transparente du traitement médiatique de cette question complexe, en mettant en lumière les différentes perspectives qui ont été présentées sur les antennes.
« Combattants du Hamas » versus « terroristes »
Au sujet de l’emploi du mot « terroriste » ou « combattants du Hamas », dans deux tiers des messages les auditeurs expriment leur incompréhension quant à l’utilisation du terme « combattants » pour désigner les membres du Hamas, qu’ils estiment être des terroristes. Ils soulignent que les mots ont un sens et que l’utilisation de termes plutôt neutres peut contribuer à une perception inappropriée de la situation. Certains auditeurs demandent que le terme « terroristes » soit utilisé pour décrire les membres du Hamas plutôt que « combattants ».
Dans un tiers des messages reçus abordant ce même sujet, des auditeurs jugent au contraire qu’il est déplacé de qualifier de « terroriste » l’assaut du 7 octobre organisée par le Hamas.
Précisons que le Hamas est un mouvement reconnu comme une organisation terroriste par plusieurs pays dont les Etats-Unis et l’Union européenne. Une attaque organisée d’une violence extrême visant des civils, à des fins politiques ou religieuses, est terroriste. Le Hamas a commis samedi 7 octobre 2023 des « attaques terroristes ». Ceci n’empêchant en aucune sorte de parler de la situation dans toute sa complexité et des enjeux de part et d’autre.
Les chiffres des victimes : quelles sont les sources ?
Les auditeurs s’interrogent sur la manière dont les bilans chiffrés des morts en Israël et en Palestine sont présentés. Ils remarquent que les chiffres sont parfois fournis sans indiquer de sources indépendantes. Certains auditeurs estiment que cela soulève des questions quant à la fiabilité de ces données, car chacun a un intérêt politique dans la manière dont les victimes sont comptabilisées.
Les auditeurs soulignent que la présentation des chiffres peut influencer la perception du conflit. Les auditeurs souhaiteraient donc savoir comment sont vérifiés ces chiffres.
Le 18/20 en direct de Jérusalem lundi
Dix jours après l’attaque du Hamas et dans l’attente d’une riposte massive d’Israël, le 18/20 piloté par Fabienne Sintès proposait lundi dernier une édition spéciale en direct de Jérusalem avec des reportages des envoyés spéciaux de France Inter et des analyses en Israël et dans les Territoires palestiniens. Au cours de cette émission, les auditeurs ont pu écouter Yaëlle Ifrah ancienne conseillère parlementaire à la Knesset, experte de la politique israélienne, Yomtob Kalfon ex-député à la Knesset, Daniel Sides professeur au Lycée français de Jérusalem, Amjad Shihab professeur de sciences politiques de l’université Jérusalem-Al Qods, Fadi Kattan chef cuisinier à Bethléem, Thibault Lefevre, correspondant permanent de France Inter à Jérusalem et Frédéric Métezeau, ancien correspondant de France Inter à Jérusalem.
Les auditeurs saluent le travail de Fabienne Sintès dans ce 18/20, soulignent son respect envers ses interlocuteurs et sa neutralité bienveillante dans des interviews difficiles depuis Jérusalem. Sa capacité à gérer de tels entretiens leur ont permis une meilleure compréhension des perspectives israéliennes et palestiniennes. Ces auditeurs remercient également l’équipe pour tout le travail réalisé à Jérusalem, soulignant l’importance d’entendre les voix des deux côtés du conflit et de donner la parole à des personnes autres que des experts et des commentateurs.
Et la guerre en Ukraine ?
Des auditeurs regrettent que les rédactions ne parlent pas suffisamment de la guerre en Ukraine en raison de l’accent mis sur le conflit entre Israël et le Hamas. Ils estiment que la situation en Ukraine est tout aussi importante et mérite une couverture médiatique continue.
Comme en attestent les différentes reportages et émissions consultables ici, l’Ukraine a toujours continué à bénéficier de visibilité sur les antennes mais avec certes une couverture réduite depuis le 7 octobre.
Et le séisme en Afghanistan ?
Plus de 2 000 personnes ont péri dans un violent séisme survenu le samedi 7 octobre dans l’ouest de l’Afghanistan. Le séisme de magnitude 6,3, qui a frappé samedi les régions situées à 30 km au nord-ouest de la ville de Hérat, a été suivi par huit fortes répliques. Les auditeurs déplorent que ce séisme n’ait pas reçu une couverture médiatique significative. Ils soulignent que cet événement a été peu évoqué contrairement au séisme survenu au Maroc, le 8 septembre dernier et qui a fait près de 3000 morts. Des auditeurs auraient souhaité savoir si des secours français avaient été mobilisés pour aider les victimes en Afghanistan ou si une campagne de dons avait été organisée. Le directeur de la rédaction de France Inter a tenu à préciser qu’une vigilance particulière avait été apportée pour parler du séisme en Afghanistan malgré l’actualité en Israël et les journaux consacrés à ce séisme sont à retrouver ici.
« Merci pour votre couverture éditoriale et vos chroniques »
Nous publions également dans cette Lettre des avis d’auditeurs satisfaits de la couverture des événements en Israël et les territoires palestiniens. Ils remercient les journalistes et les producteurs pour leur professionnalisme dans le traitement de cette actualité et estiment que le service public d’information joue un rôle essentiel en les éclairant sur la complexité du conflit. Nous les remercions d’avoir pris le temps de nous témoigner de la confiance qu’ils accordent aux antennes.
Les auditeurs peuvent compter sur toutes les équipes de Radio France pour maintenir, à un haut degré d’exigence et de qualité, les reportages, les émissions et les débats destinés à leur offrir des informations fiables et équilibrées. Le cœur de notre mission est de favoriser la compréhension éclairée des enjeux contemporains pour permettre à chacun de se forger sa propre opinion sur l’actualité nationale et internationale.
Merci de votre fidélité et de votre confiance,
Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France